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Dumouriez fut promu au grade de maréchal-de-camp au tour d'ancienneté en 1788. Il se prononça pour les principes de la réforme politique, mais sans les liens qui l'attachaient au parompre tronage de divers personnages de la cour. Quoique affilié dès 1790 au club des jacobins, on assure qu'il n'en faisait pas moins pour le roi des plans de conduite dans un sens opposé aux idées libérales. Il faisait parvenir ces élucubrations à Louis XVI par l'intermédiaire de l'intendant de la liste civile Laporte, et c'est aussi le crédit de ce dernier qu'il obobtint, en 1791, le commandement de la 12 division militaire, comprenant le département où allait éclater l'insurrection dite vendéenne, dont il vit se révéler les premiers symptômes.

par

Les liaisons qu'il avait contractées pareillement avec des hommes influents du parți girondin lui procurèrent un brillant début dans la carrière politique; peu de temps après l'ouverture de la seconde législature il fut appelé (15 mars 1792) au ministère des affaires étrangères en remplacement de Delessart. Il ne devait conserver ce portefeuille que trois mois; mais ce court intervalle fut une période d'activité inimaginable. On a cité comme trait caractéristique de l'époque ce discours qu'il tint au roi dès sa première entrevue, et où il lui disait : << Homme de la nation en même temps que le serviteur de Votre Majesté, je vous parlerai toujours le langage de la liberté et de la constitution. Renfermé dans mes fonctions, je ne vous ferai point ma cour, et à cet égard je romprai toutes les étiquettes pour mieux vous servir; je ne travaillerai qu'avec vous ou au conseil. Presque tout votre corps diplomatique est contrerévolutionnaire ouvertement; on me pressera de vous engager à le changer: je contrarierai vos goûts dans les choix; je vous proposerai des sujets que vous ne connaîtrez pas du tout, d'autres qui vous déplairont. Quand votre répugnance sera trop forte et motivée, comme vous êtes le maître, j'obéirai; mais si vos choix sont suggérés par vos entours et visiblement dans le cas de vous compromettre, alors je vous supplierai de me laisser le maître ou de me donner un successeur, etc. »

Il faut voir aussi, dans les Mémoires où Dumouriez a retracé les actes de sa vie politique, comment il réussit à gagner la confiance de la reine, très défavorablement prévenue contre lui, et tout ce qu'il tenta pour faire comprendre à cette infortunée princesse le véritable caractère de la révolution, où jusqu'à la fin elle ne voulut apercevoir qu'une émeute populaire, L'effort constant de Dumouriez, pendant ces trois mois de luttes, de fatigues et de veilles, fut de tenir le roi, ostensiblement du moins, à la tête du mouvement révolutionnaire et de conserver tout à la fois son crédit en cour et sa popularité. De sa part tout était calculé dans ce but unique, jusqu'à ses saillies en apparence les plus abruptes. Il opéra des réformes dans son administration, en commençant par réduire ses propres appointements de 150,000 livres à 120,000. Il se prononça avec une grande vivacité, dans le conseil, pour le licenciement de la garde constitutionnelle, que son décret d'institution fixait à 1,800

hommes et que l'on avait portée jusqu'à 6,000. Ce fut lui qui rédigea le protocole de la déclaration de guerre au roi de Bohême et de Hongrie, cette première étincelle d'un incendie de trente années; mais il échoua dans ses instances pour déterminer Louis XVI à revêtir de sa sanction le décret prononçant la peine dų bannissement contre les prêtres non assermentés. Il avait retenu et gardé un mois le portefeuille de la guerre après le renvoi de ses collègues Roland, Servan et Clavière (voy.), quand enfin sa propre démission fut acceptée (15 juillet). Le motif même de sa retraite suffit pour rétablir sa popularité, compromise par cela seul qu'il avait été ministre; il l'accrut en allant prendre, comme lieutenant général, un commandement à l'armée du Nord, sous le maréchal Luckner, alors que les troupes de la coalition s'avançaient à grands pas contre la France.

Appréciant toute l'importance de la position qu'il se trouvait chargé de défendre, celle de Maulde, il y établit un camp retranché, et quand, dans des vues opposées à l'intérêt de la cause nationale, le vieux Luckner (voy.) lui donna l'ordre d'évacuer ce camp, Dumouriez s'y refusa.

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l'invasion de la Belgique, prit pour centre de ses opérations le camp de Famars, Sous Valenciennes, et s'y concentra avec 40,000 hommes; le reste des forces mises à

L'empire des circonstances ne permettait plus à personne de placer les chances de son salut dans une obséquieuse neutralité entre les partis contraires; la journée dų 10 août était accomplie : Dumouriez sa disposition se partageait en deux corps, adhéra à ses conséquences. Cependant dont l'un, de 28,000 hommes, destiné à l'invasion s'effectuait; Longwy avait ca- tenir sa droite, sous les ordres des géné pitulé après un simulacre de bombarde- raux Valence et Harville, occupait la ligne ment des Prussiens; Verdun était au mo- qui s'étend de Givet et Namur jusqu'à ment de leur ouvrir ses portes. C'est Maubeuge, et devait tenir en échec un dans ces conjonctures que Dumouriez fut corps d'Autrichiens campés vers Luxemappelé au commandement en chef de bourg, ainsi que les forces ramenées par l'armée de la Moselle, devenu vacant par le général autrichien Clairfayt, qui évale départ de Lafayette. Du camp de cuait la Champagne; et l'autre, fort de Maulde il se rend en toute hâte à celui 18,000 hommes, aux ordres du général de Sedan; il s'y était déterminé contre Labourdonnaye, formant l'aile gauche, l'avis du conseil de guerre qui, désespé- devait observer le principal corps de barant trop tôt des moyens qu'on avait en- taille de l'armée autrichienne, sous les core d'arrêter la marche de l'ennemi, ordres du duc de Saxe-Teschen, dont la entendait jeter l'armée en retraite vers droite s'appuyait au village de JemmaChâlons ou Reims, pour faire de la pes et la gauche à celui de Cuesmes. Dès Marne sa ligne de défense. Appréciant le 28 octobre, Dumouriez, franchissant la mieux ses propres ressources, Dumou- frontière belge, s'était porté sur la route riez conçoit la pensée de porter ses for- de Mons avec le centre de son armée, ces sur la forêt de l'Argonne, quoiqu'il dont Beurnonville conduisait l'avanten fût séparé par douze heures de mar- garde; de savantes manœuvres, et pluche et que les Prussiens n'en fussent qu'à sieurs actes d'intrépidité de la part de ce six lieues. dernier et des généraux Dampierre, Ferrand et Labourdonnaye, en démasquant son front d'attaque, accélérèrent le développement de la ligne française en face du camp du duc de Saxe-Teschen, défendu par de grosses redoutes et par plusieurs rangées de canon en amphithéâtre. Par les dispositions qui se trouvèrent ainsi préparées dans la soirée du 5 novembre pour un engagement général, tout le front des Autrichiens allait présenter aux têtes de colonnes françaises une formidable résistance; leurs flancs, il est vrai, pouvaient être débordés, mais aussi le fen de leurs batteries, plongeant dans l'épais seur de nos bataillons, devait aisément balancer le désavantage du nombre. Quoi qu'il en soit, Dumouriez s'était résolu à affronter le péril d'une semblable attaque afin de rendre le résultat de l'action plus décisif. Sa confiance dans la valeur et l'intelligence de ses lieutenants et dans l'enthousiasme des jeunes volontaires français se trouva justifiée le lendemain par l'issue de la glorieuse bataille de Jems mapes (voy.) qui lui livra la Belgique. Comme à Valmy, le jeune duc de Chartres

Dans les conjonctures où se trouvait la France au moment de l'invasion, toute la question de salut consistait à gagner du temps c'est ce qu'avait admirable ment compris Dumouriez, en venant s'adosser aux défilés de l'Argonne. L'ennemi, dont il eût aisément coupé les communications, n'osa pénétrer en le laissant sur ses derrières, et bientôt les deux armées réunies recurent d'importants secours de tous les points de la France. Beurnonville (voy.)accourait de la frontière de Flandre à la tête de 9,000 hommes pour appuyer la gauche de Dumouriez à Rhetel, où il devait être rendu le 13 septembre; Duval, avec 7,000 hommes, devait pareillement occuper les postes du Chêne-Populeux, et, à la tête d'un corps de 22,000 hommes, Kellermann allait se diriger de Metz vers la droite du camp de Grand-Pré. On a vu au mot ARGONNE les détails de cette mémorable campagne, terminée par la bataille de Valmy (voy.). Après en avoir fini d'un seul coup avec les Prussiens, Dumouriez, qui depuis longtemps avait un plan tout formé pour

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(voy. LOUIS-PHILIPPE ), alors lieutenant général et commandant en second le centre de l'armée sous Dumouriez, y avait combattu avec le plus grand éclat. Mons fut occupé le lendemain par les Français, qui, maîtres de la Meuse et de l'Escaut, après cette admirable campagne d'un mois, dont un seul revers devait sitôt leur enlever le fruit, prirent leurs quartiers d'hiver en-deçà de la Roër.

Cependant au sein de la république qu'il avait préservée des désastres de l'invasion étrangère, Dumouriez, en raison même de ses succès, voyait se soulever contre lui toutes les fureurs de l'envie. Résolu à ne rien épargner pour se maintenir au poste glissant où déjà la reconnaissance publique a cessé de lui prêter son appui, il accourt à Paris (7 janvier 1793), s'abouche en secret avec les partis opposés, leur offre des garanties peu glorieuses de son dévouement, et en vient jusqu'à prendre envers ceux qu'il croit le plus utile de ménager des engagements pour le moins équivoques. C'est ainsi qu'après s'être mêlé d'abord aux démarches concertées entre un petit nombre d'hommes politiques qui voulaient tout tenter pour enlever le roi durant l'instruction de son procès, il recula ensuite devant les moyens d'exécution proposés: en abandonnant l'entreprise il n'en resta pas moins compromis dans des menées qui allaient devenir plus tard le prétexte de sa ruine.

Il était allé rejoindre l'armée après la catastrophe du 21 janvier, et il préparait ses dispositions pour effectuer la conquête de la Hollande, lorsqu'un échec essuyé par Miranda, et qu'il fallait à tout prix réparer au plus tôt, l'entraîna dans une téméraire entreprise, la bataille de Neerwinde (voy.), qu'il livra aux Autrichiens forts de 52,000 hommes,n'en ayant lui-même que 32,000; bataille dont la perte entraîna l'évacuation de la Belgique.

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sement de l'odieux régime qui pesait sur la France, mais incapable d'entreprendre une attaque à main armée contre la Convention dans un moment où l'ennemi le refoulait sur la frontière, Dumouriez n'hésita plus à prêter l'oreille aux ouvertures qui lui étaient faites de la part des puissances coalisées et au nom des chefs de l'émigration par le colonel Mack, chef d'état-major de l'armée du prince de SaxeCobourg. Ces négociations se poursuivaient avec une juste méfiance de part et d'autre, lorsque tout à coup Dumouriez vit arriver à son quartier-général, aux boues de Saint-Amand, le ministre Beurnonville, accompagné de Camus, Lamarque, Bancal et Quinette, commissaires de la Convention. Ils venaient notifier le décret au général en chef, qui dès lors pouvait être considéré comme étant en état de défection. Ce dernier était entouré de son état-major : après quelques explications véhémentes et un échange d'arguments empruntés de l'histoire romaine et produits avec une ridicule emphase, Dumouriez fit arrêter le ministre et les quatre commissaires républicains par un détachement de hussards de Berchiny, auxquels il donna en allemand l'ordre de les transférer aux avant-postes de l'armée ennemie (voy. duchesse D'ANGOULÊME ).

C'était mal prendre son temps pour frapper un coup d'état et entraîner à ses vues l'armée qu'il n'avait pu préserver de ce découragement qui marche à la suite d'un revers. Aussi, n'ayant plus le choix d'un autre parti, Dumouriez part pour le rendez-vous qui lui est assigné par le colonel Mack, et il n'y parvient, avec le petit groupe de domestiques et d'officiers qui l'accompagnent (de ce nombre étaient le duc de Chartres et son frère), qu'en essuyant la mousqueterie de plusieurs postes français lancés à leur poursuite. Pour accomplir les stipulations définitiAlors redoublèrent de violence les ac- vement réglées au camp autrichien, il recusations qui s'élevaient contre lui au sein paraît le lendemain au milieu de son arde la Convention, et enfin un décret lui mée quelques corps semblent le revoir enjoignit de comparaître à la barre de avec joie; mais le plus grand nombre ne l'assemblée pour rendre compte de sa l'accueille qu'avec une contenance ré- › conduite : c'était lui signifier d'apporter servée et un visage morne. On lui apprend sa tête sur l'échafaud. Dans cette alternaque la veille, à la nouvelle de sa fuite, tive, n'attendant son salut que du renver-l'artillerie a quitté le camp, que toute

l'armée est dans le plus grand émoi, et que sa voix ne peut plus en être écoutée. Réduit alors à chercher un refuge dans les retranchements autrichiens, Dumouriez, n'étant en position ni d'exécuter les conditions stipulées, ni d'en exiger luimême l'accomplissement, se vit bientôt éconduit par le prince de Cobourg, qui se borna à prendre à la solde de l'Autriche un corps de 1,500 hommes qui étaient venus rejoindre le général transfuge. On rend d'ailleurs à Dumouriez cette justice qu'il n'eût certainement jamais consenti à concourir en connaissance de cause aux funestes desseins que nourrissait alors l'étranger contre la France, sous prétexte d'y rétablir la monarchie des Bourbons.

Perdu sans retour du côté de sa patrie, Dumouriez erra longtemps d'exil en exil. Après avoir séjourné successivement à Bruxelles, à Cologne, en Angleterre, en Suisse, en Allemagne, en Danemark, à Saint-Pétersbourg, il retourna en Angleterre, où les services importants qu'il rendit au gouvernement lui valurent de la munificence britannique une pension de 1200 livres sterling.

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Ce fut surtout en haine de Napoléon que l'Angleterre s'attacha par des bienfaits Dumouriez, qui en était l'ennemi implacable. Au reste on usa amplement de la fertilité avec laquelle il bâtissait des plans d'intrigues et même de combinaisons stratégiques. Ce fut lui qui dirigea, à ce qu'on assure, la tactique de lord Wellington dans la guerre de la Péninsule, et on lui attribue la meilleure part des succès de Vittoria, ainsi que les plans suivis par les puissances coalisées dans l'invasion de la France en 1814. Ces assertions se trouvent appuyées de preuves produites par M. de Montgaillard, mais dans la vue de rendre odieuse la conduite du général français. C'est aussi dans cette intention, il ne faut pas l'oublier, que le même historien* avance sur le compte de Dumouriez d'autres faits moins vraisemblables, notamment que le général aurait sollicité de Napoléon, en 1804, le bâton de maréchal d'empire avec les titres de duc de Sainte-Menehould, de GrandPré, etc. On ne saurait ajouter foi à de

() Voy. Histoire de France, etc., édit, in-8°; t. VII, p. 244-252; t. XX, etc.

pareilles allégations, mais ce qui ne peut plus être révoqué en doute c'est qu'en 1814 et 1815 il employa des pratiques secrètes pour obtenir du roi Louis XVIII le bâton de maréchal de France*.

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Dumouriez ne trouva pas seulement en Angleterre une hospitalité honorable, il compta pour amis des hommes de distinction. Il résidait depuis quelque temps à Turville-Park, auprès de M. John Bowring, avec lequel il s'était lié intimement, lorsqu'il mourut dans cette retraite le 14 mars 1823, à 84 ans. Son lit de mort, sur cette terre étrangère, fut entouré par les regrets et les consolations de l'amitié, que lui eût peut-être refusées sa patrie.

Dumouriez est auteur de plusieurs écrits au nombre desquels on peut citer, outre ses Mémoires, dont la première édition parut en 1794, 2 vol. in-8°; État présent du Portugal, 1769-1797, in-8°; Correspondance avec Pache pendant la campagne de la Belgique en 1792, 1793, in-8°; Examen important d'un écrit intitulé: Déclaration de Louis XVIII, 1795, in-8°; Campagnes du maréchal de Schomberg en Portugal, de 1662 à 1668, Londres, 1807, in-12. On peut consulter, pour plus de détails, outre les Mémoires dont il a été fait plusieurs éditions, et dont la dernière est comprise dans la collection de MM. Berville et Barrière; la Vie du général Dumouriez, 1795, 3 vol. in-12; Dumouriez et la révolution française, par M. Ledieu, 1824, in-8°, etc. On a publié en 1835: Mémoires et correspondances inédits du général Dumouriez, 2 vol. in-8°. P. C.

DUNA, fleuve de la Russie d'Europe, appelé improprement Dvina occidentale, naît dans le gouvernement de Tver, à quelques lieues du Volga, passe par le lac Okhvat-Jadémié, commence à porter bateau à sa sortie, baigne une portion des gouvernements de Smolensk et de Pskof, passe à Vitebsk, dans le

(*) Il résulte indubitablement de sa correspondance avec son aide-de-camp, M. Savalette de Fortair, que Dumouriez, en 1814 et 1815, chercha à rentrer en France avec un grade et un traitement qu'il n'obtint pas. Les originaux des lettres de Dumouriez à ce sujet sont entre les mains de M. Villenave père, notre savant collaborateur.

S.

époque, Il mourut en 1530. L'Encyclopodia Britannica, lui a consacré une notice très étendue, S.

DUNCAN, nom de deux rois d'Écosse, dont le premier, appelé aussi Donald, fut assassiné en 1040 par l'ambitjeux Macbeth (voy.), et dont l'autre, qui se fit hair par ses violences autant que Duncan Ier s'était fait estimer par ses vertus, périt d'une manière semblable, en 1095,

gouvernement de ce nom, prend ensuite une direction occidentale, puis se dirige au nord-ouest vers Polotsk, reçoit la Disna et longe la Courlande en la séparant de la Livonie. Elle traverse ensuite l'extrémité de cette dernière province, anime le commerce de Riga (voy.), et se jette dans le golfe de ce nom à peu de lieues au-dessous de la ville, et devant l'ile sur laquelle est bati le fort de Dunamunde (bouches de la Duna). Indépendamment de ce fort, le fleuve donne son nom à la ville de Dunabourg, dans le gouvernement de Vitebsk. Son cours, qui est d'environ mille verstes, est très utile pour le transport des radeaux de bois venant des forêts de l'intérieur

C'est aussi le nom d'un homme de mer écossais, connu par la prise de la flotte hollandaise au Texel, opérée en 1797 sous son commandement. ADAM, Vicomte Duncan DE CAMPERDOWN, baron Duncan DE LUNDIE, naquit à Dundee en Écosse en 1731, devint en 1761 capitaine de vaisseau, en 1789 contre-amiral, en 1793 vice-amiral, amiral et pair

de Camperdune qu'il remporta sur l'amiral de Winter, dont toute la flotte tomba entre ses mains. Il mourut le 4 août 1804, et laissa sa dignité de pair au second fils qu'il a eu de son mariage avec Henriette, fille de Robert Dundas, président de la cour d'Écosse et père du vicomte Melville, Cet héritier de ses titres, ROBERT DUNDAS Duncan-Haldane, né en 1785, a été créé comte de Camperdown en 1831. S.

de la Russie et des provinces avoisinant le fleuve, et destinés par les marchands de Riga à l'exportation. Tous les ans, la navigation est totalement interrom-d'Angleterre en 1797, après la victoire pue par les glaces, depuis la fin de novembre jusqu'à celle de mars; en été elle offre des passages dangereux à cause des basses eaux et des écueils, surtout entre le confluent de la Duna et de l'Evst, et la ville d'Ixkul, cette partie du cours du fleuve étant hérissée de roches, tant sur les bords que dans le lit même. Les principaux transports de bois se font par cette raison au printemps. Il n'y a que de petites rivières qui se jettent dans la Duna: outre la Disna et l'Evst dont il a été parlé, on peut citer la Drissa et la Méjà. L'Aa confond son embouchure avec celle du fleuve. On pêche beaucoup de poisson dans la Duna,dont les eaux ont toujours une teinte foncée. D'après des relevés qu'on dit officiels, la navigation sur la Duna et ses affluents occupe plus de 82,000 personnes et emploie environ 4,350 bateaux et radeaux, sur en 1814. lesquels on transporte des marchandises pour la valeur de 27,400,000 rou-logie de ce mot se trouve dans le langage bles en papier. La Duna est en communication avec le Dniéper; on s'occupe de l'unir aussi au Volga, au Niémen et aux grands lacs. D-G.

DUNBAR (WILLIAM), célèbre poète écossais du xy siècle, connu surtout par son poème, le Chardon et la Rose. Ses contes et ses poésies sont de précieuses reliques des premiers temps de la littérature anglaise, encore à son berceau à cette

DUNDAS (HENRY), voy. MELVILLE. DUNDONALD (THOMAS, Comte DE), voy. COCHRANE. Le titre de baron of Cochrane in Renfrew et la pairie d'Écosse qui y est attachée appartiennent à la famille Cochrane depuis 1647, et elle est en possession de celui de earl of Dundonald depuis 1669. Le titulaire actuel est THOMAS BARNES lord Cochrane, né

S.

DUNES, en anglais downs. L'étymo

des anciens Celtes; il vient de dụn, qui signifie hauteur, colline, Tout le monde sait effectivement que l'on entend par du¬ nes ces montagnes de sable mobiles qui se rencontrent en plusieurs endroits des côtes de l'Océan, en Écosse, en Hollande, en France, etc. La mer charrie continuellement sur ses côtes des sédiments ou débris de roches granitiques qui, une fois abandonnés sur le rivage, ne

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