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figure dans les actes à côté des principaux personnages du chapitre.

A partir du milieu du XIe siècle jusque vers 1120, les chartes mentionnent souvent, non pas seulement un seul, mais deux chapelains. Quelquefois même ces deux chapelains semblent placés sur le pied de l'égalité'. En fait, ils sont subordonnés l'un à l'autre. Le second n'est que le délégué, le remplaçant, subcapellanus', du premier.

FULCOIUS. Il est cité, pour la première fois, comme chapelain de l'évêque, capellanus episcopi, entre 1040 et 1047, dans l'acte par lequel Hubert de Vendôme, évêque d'Angers, donne aux moines de Saint-Serge le monastère de Chalonnes. Il est possible qu'il soit le même personnage que le prêtre Foucois, Fulcoius presbyter, dont le nom est cité immédiatement après celui du maître-école Bernier, dans la charte de la dédicace de la cathédrale (1025). Le chapelain Foucois est encore en charge au temps de Robert, doyen de Saint-Maurice, c'est-à-dire entre 1068 et 1076'; mais, à partir de 1058, au plus tard, il est secondé dans ses fonctions, d'abord par Manceau, puis par Bernard.

MANSELLUS. Il est mentionné dans un acte de 1058'.

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Arch. de Maine-et-Loire, H 2072, no 1; A. Planchenault, Cartulaire de Saint-Laud d'Angers, no 55, p. 74.

Voir, en particulier, Arch. de Maine-et-Loire, H, Marmoutiers, prieuré de Daumeray, chartes originales, no 31 du classement provisoire.

3 Bibl. mun., ms. 838 (ancien 754), pièce no 1, charte originale. ▲ Cartulaire noir de la cathédrale d'Angers, no 29, p. 65.

32 cartulaire de Saint-Serge, no 300, fo 131, d'après la copie de Marchegay, aux Arch. de Maine-et-Loire, et p. 140 de l'analyse de M. G. Durville (Manuscrits du Musée Dobrée. Le cartulaire de SaintSerge d'Angers). — Sur la date laquelle Robert est cité comme doyen de Saint-Maurice, voir ci-dessus, la liste des doyens.

62" cartulaire de Saint-Serge, no 314, fo 137, d'après la copie de Marchegay, aux Arch. de Maine-et-Loire, et p. 142 de l'analyse de M. G. Durville (op. cit.).

BERNARDUS. Il est chapelain de l'évêque Eusèbe Brunon, entre le 14 novembre 1060 et le 18 juin 1068'.

WILLELMUS. Il est qualifié : capellanus et canonicus, dans une charte de Saint-Aubin, datée de 10752.

ALBERICUS. Il fut successivement chapelain des évêques Eusèbe Brunon, Geoffroi de Tours, Geoffroi de Mayenne, Geoffroi le Jeune et Renaud de Martigné. Son nom, qui apparaît dans les chartes dès 10763, au plus tard, est encore cité à la date de 1120‘. Aubri, qui remplit les fonctions de doyen de Saint-Maurice, en même temps que celles de chapelain de l'évêque : decanus et capellanus episcopi, en 1102 et 1103, est suppléé ou secondé par Geoffroi Martin, Gaufridus Martini, en 1077, 1081 et 1082, Gui, Guido, en 10867, et Raoul, Radulphus subcapellanus, à partir de 1102, au plus tard'.

1 Marchegay, Cartulaire de l'abbaye du Ronceray d'Angers, no 63, p. 55. Sur la date de cet acte, voir L. Halphen, Le comté d'Anjou au XI siècle, catalogue d'actes, no 194, p. 300.

2 Bertrand de Broussillon, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Aubin d'Angers, t. I, no 180, p. 209.

3 Cartulaire noir de la cathédrale d'Angers, no 50, p. 106. Voir aussi Ibid., nos 63, 64, 65, 71, 75, 77, 79, 81, 83, 100, 107, 146, 149, 151, p. 123, 125, 128, 138, 144, 146, 149, 154, 159, 184, 238, 242, 243; Arch. de Maine-et-Loire, H 2072, no 1; Ibid., Livre blanc de Saint-Florent, fos 2 ro et 13 vo; Ibid., Livre rouge de Saint-Florent, fo 30, vo; Ibid., SaintJulien de Tours, prieuré d'Échemiré, H 5329 (classement provisoire), no 3; Laurent Le Peletier, Breviculum fundationis sancti Nicolai, p. 40. et, du même, Rerum scitu dignissimarum a prima fundatione sancti Nicolai, p. 64; Bertrand de Broussillon, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Aubin d'Angers, t. I, nos 110, 112, 165 et 174, p. 130, 135, 189 et 199; A. Planchenault, Cartulaire de Saint-Laud d'Angers, no 55, p. 74 ; Métais, Cartulaire de la Trinité de Vendôme, t. II, no 427, p. 197.

* Cartulaire noir de la cathédrale d'Angers. nos 89 et 112, p. 116 et 195. 5 Ibid., no 49, p. 105. Il est probable que la forme « Gauffri »>, donnée par cet acte, doit être corrigée en « Gauff[red]i ».

6 Ibid., nos 53 et 59, p. 112 et 119.

Arch. de Maine-et-Loire, H 2072, no 1.

8 Cartulaire noir de la cathédrale d'Angers, nos 78, 145, 146, p. 148, 237, 239; A. Planchenault, Cartulaire de Saint-Laud d'Angers, no 55, p. 74; Arch. de Maine-et-Loire, Saint-Julien de Tours, prieuré d'Échemiré, H 5329 (classement provisoire), no 3.

RADULFUS.

Après avoir été l'auxiliaire d'Aubri, depuis 1102, au plus tard, il le remplaça en qualité de chapelain. Il figure, à ce titre, dans les actes de 1131 et 1132'.

GUIDONIUS.

Il est chapelain de l'évêque Ulger, à la

date du 25 août 11391.

THOMAS.Il est cité comme chapelain épiscopal, à la date du 10 juin 11513.

JONAS. Son nom est mentionné en 1160 et 1161'.

GIRARDUS. Girard, appelé aussi Girard de Beaufort, remplit les fonctions de chapelain épiscopal, auprès de Geoffroi la Mouche, à partir de 1166, au plus tard ‘. Il est remplacé, en 1177, au plus tard, par Guillaume le Poitevin'.

Ch. URSEAU.

1 Cartulaire noir de la cathédrale d'Angers, no 167, p, 258; Marchegay Cartulaire de l'abbaye du Ronceray d'Angers, no 56, p. 46.

2 Bertrand de Broussillon, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Aubin d'Angers, t. I, no 9, p. 18.

3 Ibid., t. II, no 864, p. 338.

▲ Cartulaire noir de la cathédrale d'Angers, no 232, p. 352; 1a cartulaire de Saint-Serge, fo 149 ro, copie de Marchegay, aux Arch. de Maine-et-Loire.

5

32° cartulaire de Saint-Serge, no 363, fo 159, d'après la copie de Marchegay, aux Arch. de Maine-et-Loire, et p. 118 de l'analyse de M. G. Durville (Manuscrits du Musée Dobrée. Le cartulaire de SaintSerge d'Angers).

"Arch. de Maine-et-Loire, H, Marmoutiers, prieuré de Chemillé, chartes originales, dossiers 13 et 14.

7 Arch. de Maine-et-Loire, G 452, no 1; Ibid., Livre blanc de SaintFlorent, fo 9 ro; Ibid., Livre d'argent de Saint-Florent, fo 34 ro.

POÉSIE

Les Moissons de bonheur

Ainsi que des épis très mùrs, chargés de grains,
Dressant leurs profils d'or sur les brûlants terrains,
Les bonheurs, tout au long de nos routes arides,
Se penchent pour s'offrir à nos moissons avides,
Ainsi que des épis très mûrs chargés de grains.

Mais ces moissons hélas! cruellement injustes,
Épuisent trop souvent les bras les plus robustes,
Car, si les uns n'ont qu'à se tendre et récolter,
Sous leur geste affamé d'autres voient s'écarter
Les moissons de bonheurs, cruellement injustes.

Et ces pauvres ainsi passent dans les chemins,
Derrière les heureux qui vont gerbes en mains.
Leurs tristes yeux, baissés vers le sol qui poudroie,
Cherchent pour les glaner des parcelles de joie,
Épis d'or oubliés sur le bord des chemins.

Mais un Destin cruel, amer, inexorable,
Mêle encor la douleur à ce grain misérable.
Et le bras qui se tend vers le fruit délaissé
Souvent heurte une épine et s'écarte, blessé...
Oh! le Destin cruel, amer, inexorable!

C'est pourquoi le sanglot douloureux des glaneurs S'unit aux rires fous des ardents moissonneurs, Ne connaître jamais cette joie enivrante

De saisir à pleins bras le bonheur qui les hante C'est cela que gémit le sanglot des glaneurs.

Pour ces êtres bannis des moissons de la terre
Un espoir brille encor sur votre vie austère
Car le Maître réserve aux plus tristes mortels,
Les merveilleux épis de ses champs éternels
Pauvres êtrès bannis des moissons de la terre.

L. M.

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