TABLE DES CHAPITRES. PREMIERE PARTIE. CHAP. II. Que la religion, en France, est entièrement hors CHAP. III. Que l'athéisme a passé de la société politique 48 74 93 SECONDE PARTIE. CHAP. V. Conséquences de ce qui précède par rapport au § III. Point de christianisme, point de religion, au moins pour tout peuple qui fut chrétien, et par CHAP. VII. Des libertés gallicanes. § I. Examen de cette proposition : La souveraineté tem- c'est l'impulsion d'une conscience dont nulle réflexion, nulle crainte, nulle séduction n'a modifié les arrêts spontanés. En revoyant vos seconds émissaires, qu'a dû penser l'être faible qu'on allait consulter? A-t-il dû croire qu'on venait chercher la vérité? Non, sans doute, puisque la vérité avait été proclamée par lui à de premiers députés. En lui en adressant une seconde fois, c'était assez lui apprendre qu'on voulait une autre réponse et que la première n'avait point été goûtée; et certes, une femme est toujours assez prophétesse pour deviner une semblable leçon. La sibylle de Nivelle a donc cru prévenir le désir des forts et des puissans, en disant le contraire de ce qu'elle avait proféré d'abord, certaine de voir applaudir une version tout-à-fait opposée à celle qui avait déplu. » Ainsi parla le souple et perfide ministre. Les prits restèrent flottans, et le triste Philippe, irtagé entre l'amour et la haine, sentait se étrir insensiblement sa vie. Marie de Brabant, sur qui ne s'arrêtaient lus que des regards défians, et dont les lares et les discours n'avaient pu convaincre tièrement son époux, ne voulut plus recou |