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Il y a bien quelques atteliers particuliers ou l'on rassemble des faiseuses de dentelles; mais ils sont en petit nombre; la plupart d'entreelles travaillent au sein de leurs familles, pour leur compte ou celui d'un particulier.

IMPRIMERIES DE TOILES DE COTON,

Depuis plusieurs années ces imprimeries ont fait un tel progrès, qu'elles doivent être, à juste titre, comptées parmi les manufactures qui sont les plus essentielles au pays, soit qu'on considère Pabondance de leurs propriétaires, ou le nombre des individus des deux sexes qu'elles occupent. Gand a 16 imprimeries de toiles de coton; Swynaerde en a 1; Oosterzeele 1; Termonde ; Alost; Lokeren 1.

La première qu'on ait vu s'établir à Gand, y fût érigée il y a 36 ans; toutes les autres et celles des autres villes se sont élevées depuis. C'est un genre précieux d'industrie; les maîtres de ces établissemens ont eu le bon esprit de s'attacher d'abord à satisfaire les besoins du peuple: ils se sont mis à faire toutes les espèces communes qui sont principalement à son usage, aussi les imprimeries actuelles suffissent non seulement aux habitans du département, mais même à ceux des départemens voisins. Les fortunes très-considérables qui ont été la juste récompense des travaux de ceux qui ont fait les premiers établissemens, excitent l'émulation de leurs imitateurs, et tout garantit que le nombre de ces imprimeries augmentera en→ core dans un pays où sur chaque point du territoire on trouve aux bords des rivières ou des canaux les emplacemens les plus favorables.

Déjà plusieurs de ces manufactures sont parvenues à imprimer des toiles de coton trèsfines suivant des dessins très agréables et avec toute la fixité de couleurs que l'on puisse désirer.

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IMPRIMERIES DE TOILES DE LIN.

Ces établissemens donnent les dernières préparations à un objet entièrement créé dans le pays; c'est en cela qu'ils sont d'autant plus recommandables. Dans presque toutes les imprimeries de toiles de coton, on imprime des toiles de lin; mais il y a aussi des imprimeries uniquement destinées aux toiles de lin. Alost en a cinq; St.-Nicolas 4; Somergem, Nevele, Deynse, Bottelaere, Gavre, Grammont, Renaix, Aeltere, Kerckem, Ninove, Smetlede et Wetteren, en ont une ou deux, de manière que le département compte 23 de ces imprimeries, sans compter celles destinées au

-coton.

Toutes ces imprimeries, tant celles pour coton que celles pour le lin, occupent bien 2,500 individus des deux sexes, non compris les enfans. MANUFACTURES DE TOILES DE COTON.

Il y a dans le département 4 ou 5 petits établissemens de filature de coton, dont les produits sont encore peu considérables.

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On fait à Gand, à Lovendegem à Zeveneecken, à Wachtebeke, à Renaix, à Alost, à Haesdonck, à Lokeren, à Vracene, à Waesmunster, à Bassevelde et à Oosteecloo, des toiles ou étoffes de lin et de coton, de coton

et laine, de laine et lin: ce sont de siamoises, des mouchoirs, des futaines, des étoffes nommées vlaeminck. La commune seule de St.-Nicolas occupe plus de 425 métiers à des siamoises, dont la fabrication annuelle monte à plus de 90,000 aunes.

Le lin consommé par ces fabriques est celui du pays, la laine est celle de Danemarck ou de la Pologne: le coton est celui de l'Améri-que, mais principalement celui du Levant..

LAINERIE S.

Il existe, à Gand, deux manufactures de draps, mais ils sont d'une qualité médiocre, ils ne peuvent être comparé aux produits des manufactures de Sedan, d'Abbéville ni de Limbourg. On reconnait, en traitant ces articles, combien les choses changent par la seule révo lution du tems: autrefois les premiers tisserands de l'univers étaient dans la Belgique; elle envoyait ses draps à tous les peuplés; à peine, aujourd'hui, reste-t-il quelques traces de cette antique fabrique, l'industrie des habitans s'est porté vers d'autres objets.

Les laines du pays sont d'une qualité infé rieure, quoiqu'il possède une grande espèce de mouton assez remarquable, qu'on nomme même le mouton flandrin.

Il existe à St. Nicolas une manufacture de coatings qui sont, ainsi que l'on sait, une étoffe grossière de laine dont le peuple s'habille. Cette manufacture se sert de laine de Zélande, on Fait par an 100 pièces de 21 à 28 mètres du prix de 2 francs 50 cent, à 3 francs le mètre

on les teint en toutes sortes de couleurs ; à Eeeloo on fait des mêmes coatings.

Il se fait dans la même ville environ 600 pièces de 45 mètres de longueur d'une étoffe plus commune encore qu'on nomme Waesschoot, qui ne coûte qu'environ un franc 60 centimes le mètre. A Eecloo on fait bien par an mille pièces d'étoffes pareilles, la laine du pays suffis pour le Waesschoot.

Gand à six manufactures assez intéressantes de coatings.

A Alost il existe une manufacture de bonnets de laine qui occupe environ huit ouvriers.

CHAPEL ERIES.

La laine du pays, trop. médiocre pour les

draps et même les coatings, sert pour la chapelerie: on la mêle avec d'autres laines, et des poils de lapin, de lièvre, de chèvre et de castor, suivant la qualité qu'on se propose de donner au chapeau; ces dernières matières sc tirent principalement du nord.

Renaix qui a neuf manufactures de chapeaux Occupe 84 ouvriers.

Lokeren en a deux et occupe 51 ouvriers.
Gand en a sept et occupe 67 ouvriers.

Alost en a trois qui occupent 41 ouvriers.
Lecloo en a trois qui occupent 16 ouvriers
Grammont trois qui occupent 14 ouvriers.
Ninove quatre qui occupent 16 ouvriers.
St.-Nicolas quatre qui occupent 20 ouvriers.
Deynze deux qui occupent 6 ouvriers.
Wetteren une manufacture et 3 ouvriers.
Ces fabriques n'envoyent guères de leurs cha→
peaux hors du département: ils sont pour san

consommation intérieure et suffisent anx besoins des campagnes et de la plus grande partie des villes.

BONNETERIES.

On fait beaucoup de bas au métier, mais pas autant néanmoins que dans beaucoup d'autres départemens. La fabrique la plus considérable est à Gand, le maître de cette fabrique occupe plus de 120 personnes des deux sexes: il a des métiers faits suivant les modèles les plus récens, et qui ont de très-grands avantages sur les

anciens.

RAFFINERIES DE SUCRE.

Il existe à Gand 13 à 14 raffineries de sucre. Du reste Gand et beaucoup d'autres villes du département sont favorablement situées pour le succès des raffineries. Par les rivières, elles peuvent obtenir les combustibles et tous les accessoires de ces fabriques; quand le sucre est raffiné, ces mêmes rivières et la mer leur offrent tous les moyens d'une expédition facile et peu dispendieuse pour le reste de la France, ou pour toutes les contrées de la terre.

On calcule que les raffineries existantes peuvent faire déjà pour 8 à 10,000,000 de francs de sucre.

FABRIQUES DE TABAC.

Il existe dans la ville de Gand six moulins pour préparer cette matière qui forme une branche considérable de commerce.

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