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Législative, qui au contraire trouve presque toujours un appui dans le Sénat, parceque le plus souvent les électeurs qui l'ont emporté pour la Chambre Législative l'emportent également dans les élections de la Chambre Sénatoriale. Le Président se trouve donc seul à lutter contre le Congrès, et si, en théorie, il peut compter sur la Haute-Cour judiciaire, en pratique ce point d'appui est le plus souvent illusoire et inutile, soit parcequ'il ne peut raisonnablement en appeler à cette Cour dans les situations extrêmes, soit parceque cette Haute-Cour, se composant de Sénateurs, peut lui être entièrement hostile, comme on a pu le voir au début du procès de Johnson.

Ainsi, c'est le pouvoir qui de plus en plus se concentre entre les mains du Congrès, et amène l'affaiblissement de la puissance exécutive et judiciaire, ce qui tôt ou tard doit amener une modification profonde dans la Constitution, et un changement dans la forme du gouvernement.

LA FLEUR DES CHAMPS.

Fleur des champs née ce matin sous un rayon du soleil, tu dilates ta fraîche corolle, tu bois voluptueusement les pleurs de la rosée, tu te balances au moindre vent: une délicieuse odeur s'élève au-dessus de toi, et ta couleur est celle du ciel, aussi transparente, aussi azurée.

Fleur des champs, n'est-ce pas qu'il est doux de vivre et de fleurir? Tu t'épanouis dans ta force: la sève monte sans cesse à toi pour t'apporter une nourriture nouvelle; tes feuilles reposent dans l'air, et chacun de tes pores respire une atmosphère embaumée.

Fleur des champs, n'est-ce pas qu'il est doux de vivre et de fleurir?

Autour de toi, des insectes volent avec amour; la mouche s'agite étourdiment près de ta belle corolle; l'abeille vient cueillir sur ton pistil d'or le miel que tu sais distiller, et le petit scarabée, tout couvert d'une jaune poussière, se cache au fond de ton calice. Que d'êtres puisent dans ton sein le plaisir et la vie.

Fleur des champs, n'est-ce pas qu'il est doux de vivre et de fleurir?

Mais le soir va venir; la vie s'épuise par la jouissance: déjà la sève ne vient plus jusqu'à toi ta tige se durcit: les bords de ton calice commencent à se rider: encore un dernier parfum qui va s'échapper de toi, et tu vas tomber sur la terre. Plus d'insectes amoureux, plus de rosée rafraîchissante, plus de couleur d'azur!

Tu vas périr!.... voici la nuit.... le froid.... la mort !. . . . Fleur des champs, n'est-ce pas qu'il serait doux de toujours vivre et de toujours fleurir!

T. FREDERIC.

LA FIN DU MOIS DE MARIE.

Ils sont passés les jours consacrés à Marie... | J'aimais à contempler ces lointaines aurores, Que sert de m'épancher en regrets superflus! Eclairant l'avenir d'un éclat si vermeil : Vous qui couliez si purs, doux charme de J'aimais à voir comment ces brillants mé

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[téores

J'aimais de Rébecca les attraits prophé-
[tiques :
J'aimais de Débora le cantique pompeux :
Sara, Judith, Esther... figures symboliques
De la Reine des Cieux.

J'aimais ces traits touchants qui me tiraient
[des larmes,
Témoignages divers de la bonté du Ciel :
Je pleurais... mais ces pleurs avaient aussi
[leurs charmes

Auprès de cet autel.

J'aimais, lorsqu'on tressait les fleurs de la [couronne,

Vous étiez mon soleil, vous étiez mon étoile: De nos voix qui priaient... le flot puissant et De l'éclat le plus put vous brilliez à mes

[doux : [yeux Et ce flot murmurait, aux pieds de la Ma

Comme, au sein de la nuit, brille en un ciel

Un astre radieux.

[sans voile

J'aimais de votre nom la douceur enivrante, Car votre nom, à vous, il est tombé du ciel, Comme Dieu fait tomber dans la rose odo

[rante,

tours

Une goutte de miel. J'aimais ces grandes voix de nos [descendues, Appelant au Saint lieu le peuple, chaque [soir: Ces voix aux cœurs troublés, aux âmes [éperdues Elles disaient: espoir! J'aimais à me mêler à ces pieux fidèles, Revenant tous les jours vers l'autel embau[mé

Où la Mère de Dieu abritait sous ses ailes
Son peuple bien-aimé.
J'aimais ces chants du soir, doux et pieux
[cantiques

Où le nom d'une Mère animait les accords :
Pour Elle il eut fallu les concerts angeliques

Transportés sur nos bords.

J'aimais, j'aimais encor la longue litanie
De noms et de besoins venus de tout côté :
Je me croyais auprès de la source bénie
Qui donnait la santé

Priez, priez pour nous!

[done :

Et puis Jésus sortait du divin Sanctuaire A l'autel de sa Mère, aussi lui, chaque soir, Il venait avec nous... Et la famille entière

Se disait: au revoir!

Au revoir !... trente fois on a pu se le dire... Puis vint un dernier jour, hélas ! sans len[demain ! Le Mois de Mai fuyait, avec ses doux sou[rires, Nous laissant en chemin... Portez du moins, beau Mois, portez à notre [Mère La couronne et les fleurs que nous venons [offrir

Dites-lui que ce soir vous montez de la terre Avec ce souvenir.

Portez-lui de nos cœurs le plus sincère [hommage: Dites-lui que l'aimer c'est tout notre tresor : Qu'elle nous verra tous, aux pieds de son [image,

Quand vous viendrez encor. Et, nous l'espérons tous, un jour, après la [vie,

Recevant de ses mains la couronne de paix Nous pourrons voir au ciel le beau Mois de [Marie

Qui ne finit jamais !!!

F. M.

L'ECHO DU CABINET DE LECTURE

JUGÉ PAR LES PÈRES DU IVE CONCILE DE QUÉBEC.

Pour témoigner de leur respect, de leur soumission à l'Episcopat et de leur dévouement aux intérêts de la Religion, les Directeurs du Comité de l'Echo du Cabinet de Lecture ont cru convenable d'adresser à chacun des Pères du Concile de Québec, un exemplaire de cette Revue, avec une lettre exprimant leurs sentiments de vénération et d'attachement filial.

Nos Seigneurs les Evêques ont paru sensibles à cette preuve nouvelle de leur religion, et leur ont répondu dans les termes les plus flatteurs pour la Revue et pour ses Directeurs.

Nous ne croyons pas commettre d'indiscrétion en publiant quelques passages de ces lettres adressées à U. E. Archambault, Ecr., secrétaire du Comité de l'Echo.

Mgr. l'Archevêque de Québec écrivait le 16 Mai :

"Je me hâte d'assurer le Comité que la Revue publiée par ses soins a toutes mes sympathies. Je crois qu'elle est de nature à rendre des services importants à l'Eglise, en répandant dans le pays une doctrine saine et propre à mettre en garde nos Catholiques contre les erreurs qui cherchent à se faire jour parmi nous. Je désire donc qu'elle reçoive tout l'encouragement qu'elle mérite, et je prie Dieu qu'il répande ses bénédictions sur les hommes dévoués qui s'occupent de sa publication."

† C. J. ARCHEVÊQUE DE QUÉBEC."

Deux jours après, nous recevions de Mgr. de Montréal les mêmes encouragements:

"Je suis heureux de pouvoir reconnaître que le Comité n'a rien plus à cœur que de rendre cette Revue utile à l'Eglise, en inspirant l'amour des saines doctrines, en popularisant les principes féconds de la philosophie chrétienne, et en répandant dans le pays le goût d'une littérature saine. "C'est donc de grand cœur que je donne à cette intéressante publication toute l'approbation qu'elle mérite."

IGNACE, EVEQUE DE MONTRÉAL."

Le 22 Mai dernier, M. le Secrétaire du Comité recevait cette lettre de Mgr. d'Ottawa:

"MONSIEUR,-Veuillez remercier MM. les membres du Comité de l'envoi qu'ils ont eu la bonté de me faire du dernier volume de l'Echo. Je ne ferai qu'un acte juste en le plaçant parmi les bons ouvrages qui se trouvent dans ma bibliothèque. Je lis, lorsque mes occupations me permettent de le faire, quelques-uns des articles de l'Echo. Je les trouve utiles et intéressants. Je crois qu'en poursuivant avec courage la noble tâche qu'ils se sont imposés, MM. les membres du Comité peuvent se rendre le témoignage consolant qu'ils accomplissent les deux plus nobles objets que nous devons nous proposer,-le bien de la Religion et celui de la Société."

† Jos. EUGÈNE, EVÈQUE D'OTTAWA.”

Monseigneur de St. Hyacinthe était en visite lorsque l'envoi est parvenu à l'Evêché. M. Moreau, secrétaire du diocèse, nous a répondu dans les termes les plus flatteurs en nous assurant que notre œuvre avait toutes les sympathies de Sa Grandeur.

Depuis, Mgr. Ch. Larocque nous a honoré lui-même de la réponse sui

vante :

"Monsieur.-Je suis heureux qu'en mon absence, M. le Secrétaire du Diocèse se soit háté de répondre à votre lettre du 14 mai dernier, et de vous remercier de l'envoi de l'intéressant volume qui l'accompagnait, l'Année 1867 de l'Echo du Cabinet de Lecture Paroissial.

"Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai été informé de votre bienveillante attention, ma Visite Pastorale ne s'étant terminée qu'hier, et M. le Secrétaire ayant cru pouvoir attendre mon retour à l'Evêché pour me communiquer votre lettre et la réponse qu'il y fit en mon nom, aussitôt après l'avoir reçue.

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Quoique M. le Secrétaire ait parfaitement exprimé ma pensée, en vous assurant que l'œuvre du Cabinet de Lecture Paroissial de Montréal possède toutes mes sympathies, je ne puis me refuser la satisfaction de vous dire moi-même qu'aucune Publication périodique ne me paraît plus digne d'encouragement que celle qui se fait sous ses auspices. Je lui souhaite en conséquence une circulation proportionnée à son mérite. Et pour me conformer au désir de votre Comité, je me ferai un devoir de ne laisser échapper aucune occasion d'en recommander la lecture comme toutà-fait propre à élever le sentiment, à fournir à l'intelligence et au cœur une nourriture aussi solide qu'agréable, et à remplir l'esprit d'une foule de connaissances aussi utiles que variées..

C. Ev. DE ST. HYACINTHe.

6 Juillet 1868.

Le 30 mai, deux nouvelles lettres nous étaient adressées de l'Evêché de Trois-Rivières.

La première de Mgr. Cook :

"MONSIEUR LE SECRÉTAIRE, J'ai reçu avec le plus vif plaisir le magnifique volume que le Comité de l'Echo du Cabinet de Lecture Paroissial a eu l'extrême générosité de m'adresser le 14 du courant. Cette marque d'attention si délicate et si bienveillante de la part du Comité ne pouvait manquer de m'être particulièrement très-agréable. Aussi je vous prie de vouloir bien lui présenter mes meilleurs remerciments, et l'assurer en même temps de tout l'intérêt que je porte à l'excellente publication de l'Echo du Cabinet de Lecture Paroissial. Je ne saurais trop le féliciter du bon esprit qui le dirige et du choix tout à fait judicieux de ses divers articles.

"Et cet intéressant Recueil que l'on aime à lire aujourd'hui, on aimera encore à le lire plus tard; il sera toujours précieux à consulter, et il aura sa place dans les bonnes bibliothèques.

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† THOMAS, EVÈQUE DES TROIS-RIVIÈRES."

La seconde lettre était de Mgr. d'Anthédon :

"Merci à votre généreux Comité du beau volume qu'il m'a adressé, contenant l'année 1867 de l'Echo du Cabinet de Lecture.

"Pour moi je ne manque pas d'encourager dans le diocèse des TroisRivières cette Revue si intéressante et redigée dans un esprit si éminemment catholique. Je me propose de la recommander spécialement dans notre prochaine Retraite Ecclésiastique."

† L. F., EVEQUE D'ANTHEDON."

En même temps que nous recevions les lettres de l'Evêché de TroisRivières, en arrivait une autre de Mgr. de Rimouski où Sa Grandeur s'exprime dans les termes les plus honorables pour l'œuvre du Comité :—

"MESSIEURS, J'ai reçu la lettre que vous m'avez adressée le 14 de ce mois, et je vous remercie beaucoup de l'exemplaire relié du dernier volume de votre publication qui l'accompagnait.

"Je me réjouis du succès qu'elle a obtenu jusqu'ici, et du bien qu'elle est appelé à produire, en contribuant à populariser la saine littérature et à faire aimer les bonnes doctrines.

"Par son respect pour l'exactitude historique, par sa modération dans les questions philosophiques, par son dévouement à la Sainte Eglise et à son Chef vénéré, par l'heureux choix et la variété de ses essais littéraires,

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