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tres congregati in nomine meo, ibi sunt in medio eorum (*)," idcirco dubitare non possumus, quin Ipse in hoc Concilio Nobis in abundantia divinæ suæ gratiæ præsto esse velit, quo ea omnia statuere possimus, quæ ad majorem Ecclesiæ suæ sanctæ utilitatem quovis modo pertinent. Ferventissimis igitur ad Deum luminum Patrem in humilitate cordis Nostri dies noctesque fusis precibus hoc Concilium omnino cogendum esse censuimus.

Quamobrem Dei ipsius omnipotentis Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, ac beatorum ejus Apostolorum Petri et Pauli auctoritate, qua Nos quoque in terris fungimur, freti et innixi, de Venerabilium Fratrum Nostrorum S. R. E. Cardinalium consilio et assensu, sacrum Ecumenicum et Generale Concilium in hac alma Urbe Nostra Roma futuro anno millesimo octingentesimo sexagesimo nono, in Basilica Vaticana habendum, ac die octava mensis Decembris Immaculata Deiparæ Virginis Mariæ Conceptioni sacra incipiendum, prosequendum, ac Domino adjuvante, ad ipsius gloriam, ad universi Christiani populi salutem absolvendum, et perficiendum hisce Litteris indicimus, annunciamus, convocamus et statuimus. Ac proinde volumus, jubemus, omnes ex omnibus locis tam Venerabiles Fratres, Patriarchas, Archiepiscopos, Episcopos, quam Dilectos Filios Abbates, omnesque alios, quibus jure aut privilegio in Conciliis Generalibus residendi, et sententias in eis dicendi facta est potestas, ad hoc Ecumenicum Concilium a Nobis indictum venire debere, requirentes, hortantes, admonentes, ac nihilominus eis vi jurisjurandi, quod Nobis, et huic Sanctæ Sedi præstiterunt, ac sanctæ obedientiæ virtute, et sub poenis jure, aut consuetudine in celebrationibus Conciliorum adversus non accedentes ferri et proponi solitis, mandantes, arcteque præcipientes, ut ipsimet, nisi forte justo detineantur impedimento, quod tamen per legitimos procuratores Synodo probare debebunt, Sacro huic Concilio omnino adesse, et interesse teneantur.

In eam autem spem erigimur fore, ut Deus, in cujus manu sunt hominum corda, Nostris votis propitius annuens inneffabili sua misericordia et gratia efficiat, ut omnes supremi omnium populorum Principes, et Moderatores præsertim catholici quotidie magis noscentes maxima bona in humanam societatem ex catholica Ecclesia redundare, ipsamque firmissimum esse Imperiorum, Regnorumque fundamentum, non solum minime impediant, quomimus Venerabiles Fratres Sacrorum Antistites, aliique omnes supra commemorati ad hoc Concilium veniant, verum etiam ipsis libenter faveant, opemque ferant, et studiosissime, uti decet Catholicos Principes, iis cooperentur, quæ in majorem Dei gloriam, ejusdemque Concilii bonum cedere queant.

Ut vero Nostræ hæ Litteræ, et quæ in eis continentur ad notitiam omnium, quorum oportet, perveniant, neve quis illorum ignorantiæ excusationem prætendat, cum præsertim etiam non ad omnes eos, quibus nomi

(*) Matth., c. 18, v. 20.

natim illæ essent intimandæ, tutus forsitan pateat accessus, volumus et mandamus, ut in Patriarchalibus Basilicis Lateranensi, Vaticana et Liberiana, cum ibi multitudo populi ad audiendam rem divinam congregari solita est, palam clara voce per Curiæ Nostræ cursores, aut aliquos publicos notarios legantur, lectæque in valvis dictarum Ecclesiarum, itemque Cancellariæ Apostolicæ portis, et Campi Flora solito loco, et in aliis consuetis locis affigantur, ubi ad lectionem, et notitiam cunctorum aliquandiu expositæ pendeant, cumque inde amovebuntur, earum nihilominus exempla in eisdem locis remaneant affixa. Nos enim per hujus modi lectionem, publicationem, affixionemque omnes, et quoscumque, quos prædictæ Nostræ Litteræ comprehendunt, post spatium duorum mensium a die Litterarum publicationis et afflictionis ita volumus obligatos esse et adstrictos, ac, si ipsismet illæ coram lectæ et intimatæ essent, transumptis quidem earum, quæ manu publici notarii scripta, aut subscripta, et sigillo personæ alicujus ecclesiasticæ in dignitate constitutæ munita fuerint, ut fides certa, et indubitata habeatur, mandamus ac decernimus.

Nulli ergo omnino hominum liceat hanc paginam Nostræ indictionis annuntiationis, convocationis, statuti, decreti, mandati, præcepti, et obsecrationis infringere, vel ei ausu temerario contraire. Si quis autem hoc attentare præsumpserit, indignationem Omnipotentis Dei, ac Beatorum Petri et Pauli Apostolorum ejus se noverit incursurum.

Datum Romæ apud Sanctum Petrum, Anno Incarnationis Dominicæ Millesimo Octingentesimo Sexagesimo Octavo Tertio Kalendas Julias. Pontificatus Nostri Anno Vicesimo tertio.

† EGO PIVS,

Catholicæ Ecclesiæ Episcopus.
Loco † Signi.

(Seguono le firme degli Em. signori Cardinali presenti in Curia.)

M. CARD. MATTEI, Pro Datarius.

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CHRONIQUE.

CANADA:--L'Ecole Normale Jacques-Cartier.-L'Université Laval.--Concours annuel de poesie. La Saint Jean-Baptiste à Rome.-Les Zouaves Canadiens à Paris.-M. Desilets. Variétés.

ROME.-XXIIIme. anniversaire du Pontificat de Pie IX.-Sa piété.-Fêtes à Civita Vecchia.-Les Volontaires Bretons.-Amnistie.-Visite au camp d'Annibal.-Concile œcuménique.

ITALIE et SERVIE.

I.

Le mois dernier a été le mois des distributions: tout a été brillant. pompeux et parfait, s'il faut s'en rapporter aux comptes-rendus ; nous n'avons pas de peine à le croire, sachant combien nos Etablissements d'Education apportent de zèle à remplir la noble mission de l'éducation, qui leur a été confiée.

A l'Ecole Normale Jacques-Cartier, la clôture des exercices scolaires s'est faite avec un appareil plus solennel encore que les années précédentes, en présence de l'honorable Ministre de l'Instruction publique et d'un auditoire choisi et distingué.

M. le Principal a profité de la circonstance pour rappeler avec une délicatesse flatteuse pour le Ministre et pour l'auditoire le but de l'Ecole Normale, qui est d'apprendre l'art d'enseigner. Laissant de côté ce qu'ont dit de cet art les poëtes, ces premiers instituteurs du genre humain, il a exposé ce qu'en pensait Saint Thomas, ce génie universel, qui a si bien parlé sur tout ce qu'il a traité. Apprendre à méditer, voilà le but de l'éducation, et le recueillement, le silence est le moyen qu'employa l'Ange de l'Ecole, enfant sur les bancs, professeur dans sa chaire; et tout ceci a été dit avec une parole pleine de charme et de bienveillance.

L'Honorable M. Chauveau a couronné cette séance par des paroles pleines d'éloge pour M. Le Principal et les Elèves de l'Etablissement. Voici les noms de ceux qui ont reçu leurs diplômes :

Pour Ecole Modèle: MM. Ph. Demers, A. Laflèche, G. Leblanc, E. Paquette, E. Suaire.

Pour Ecole Elémentaire: MM. M. Ethier, P. Gosselin, E. Girardot, E. Labelle, J. Ouimet.

L'Université-Laval a eu également sa séance de fin d'année qui a été signalée par un discours piquant d'originalité, sur les vacances, prononcé par le docteur Larue, que les journaux ont reproduit.

Voici les noms des Elèves promus aux grades de Bacheliers et de Licenciés.

Bacheliers en Médecine.-MM. L. Archambault, Louis E. Beauchamp, Charles Gingras.

Bacheliers en Droit.-MM. Jos. Eudore Cauchon, Elzéar Déry, James N. Humphrey, Théodore Jobin, Gaspard Lemoine, Crawford Lindsay, Ferdinand Roy.

Maître ès Arts.-M. l'Abbé J. E. Panneton.

Licenciés en Médecine.-MM. Joseph Ed. Badeaux, Josué H. Martin. Licencié en Droit.-M. Joseph Bédard.

PRIX MORIN.

Médecine.-3e et 4e année-1er prix, G. E. Badeaux; 2nd prix, Hubert Neilson.

1re et 2nd année.-1er prix, Lactance Archambault; 2nd prix, MM. Justin Douglass, et Charles Douglass.

Le sujet du concours annuel de poësie française proposé pour 1869 par par l'Université est celui-ci :

Hymne pour la fête nationale des Canadiens-Français.

Pour qui ne connaîtrait pas les règles de ce concours, nous reproduisons le règlement publié par M. Hamel, secrétaire de la Faculté des Arts.

Art. I. La faculté des Arts de l'Université-Laval ouvre un concours annuel de poésie française sur un sujet choisi par elle.

Art. II. Trois médailles, frappées aux armes de l'Université-Laval, avec l'inscription "Prix de poésie " et la date, seront décernées aux concurrents: L'une sera en or et réservée au premier prix ;

La seconde, en argent au second prix;

La troisième, en bronze au troisième prix.

Art. III. Ces prix seront donnés au mérite absolu, et proclamés en séance solennelle de l'Université, à l'ouverture des cours.

Art. IV. L'œuvre des prétendants devra être adressée en double copie et franco, au Secrétaire de la faculté des Arts, avant le troisième jour de mai de chaque année, et porter une épigraphe ou devise reproduite dans un pli cacheté contenant le nom et la demeure de l'auteur, avec la déclaration signée que la pièce est inédite.

Art. V. Toutes les pièces envoyées deviendront la propriété de la faculté des Arts.

Art. VI. Ces pièces seront soumises à l'appréciation d'un jury choisi par cette même faculté.

Art. VII. Sont exclus du concours, 1o les membres et les officiers de l'Université-Laval; 20 les élèves des colléges et des écoles; 30 tous ceux qui se feront connaître directement ou indirectement avant la proclamation du Lauréat.

La fête nationale, le Canadien ne l'oublie pas, quelqu'éloigné qu'il soit de son pays. Aussi a-t-elle été fêtée à Rome par nos Zouaves Canadiens. Il y a eu Messe à St. Jean de Latran où ont assisté les Volontaires

accourus de tous les points du territoire pontifical: Sa Sainteté y a été présente et a béni le détachement au sortir de l'église. Le Colonel Allet, le commandant de Troussures, le capitaine de Kermoël ont pareillement voulu relever l'éclat de cette fête de leur présence. Au banquet qui suivit, des santés furent portées à Pie IX, aux officiers de l'armée pontificale, particulièrement aux officiers, au colonel Allet qui y répondit par ces paroles chaleureusement applaudies.

"J'éprouve un vrai bonheur de me réjouir avec les braves Canadiens en ce jour de leur fête nationale. Je suis certain qu'ils sauront me réjouir sur le champ de bataille. Je bois donc à votre santé et à celle de vos pères et de vos mères."

Enfin un dernier toast fut porté en l'honneur de l'Episcopat Canadien. et la journée passée dans la joie, chacun rentra dans ses quartiers plus attaché que jamais au souvenir du pays et plus dévoué à la défense de la cause pontificale; l'amour de la religion et l'amour de la patrie étant inépuisables dans le cœur d'un vrai patriote.

Le quatrième détachement des Volontaires Canadiens, arrivé à Paris, s'est présenté comme les précédents à l'Eglise de Saint-Sulpice pour y entendre la sainte messe et y recevoir, comme leurs devanciers, la bénédiction du vénérable M. Hamon. Plein d'attendrissement, le pasteur les a reçus comme ses enfants et leur a adressé ces paroles inspirées par l'enthousiasme d'une sainte admiration.

MESSIEURS," Ce n'est pas sans attendrissement que je puis vous adresser ici l'adieu du départ. Rome va donc recevoir un nouveau renfort du Canada! Quelle consolation pour Pie IX! Quelle édification pour l'Eglise! Quelle gloire pour vous! Vous avez vu partir vos compatriotes; à ce spectacle, le feu sacré s'est allumé dans vos veines, vous n'avez pu supporter une vie sans dévouement, la terre du Canada vous brûlait les pieds, et vous êtes partis, nobles émules de vos devanciers.

"Honneurs, messieurs, à de si nobles sentiments! Elle est belle, elle est magnifique cette noble émulation de dévouement; cette sainte rivalité de zèle et de sacrifice. Vous me rappelez ce vaillant capitaine de David, Urie, qui disait: "Lorsque l'arche sainte est menacée, lorsque mes compagnons s'exposent aux fatigues et aux hasards, je ne saurais accepter les douceurs du repos."

"Vous me rappelez ce généreux Machabée qui s'écriait: "Quand mes frères vont souffrir et mourir pour la plus sainte des causes, à Dieu ne plaise que je m'épargne! Ma vie n'est pas plus précieuse que la leur: Et nunc non mihi contingat parcere animæ meæ: non enim melior sum fratribus meis.

"Pleins de ces beaux sentiments, vous allez défendre notre bien aimé Père Pie IX., notre bien-aimée Mère la sainte Eglise; deux fois merci,

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