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L'empereur fut séduit par la gloire de voir un maréchal de France devenir roi; une femme à laquelle il s'intéressait, reine; et son filleul, prince royal. Il prêta même à Bernadotte lors de son départ de Paris, plusieurs millions de francs sur sa cassette, pour paraître en Suède avec la pompe convenable.

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« .......

(Page 163.)

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Qu'il faut que le susdit prince, en cas qu'il soit

« élu par les états à la succession au trône, ait, avant son arrivée sur le territoire suédois, déclaré faire profession « de la doctrine évangélique luthérienne, etc. »>

Bernadotte est né dans la religion catholique, apostolique, romaine : il a abjuré sa religion pour la religion réformée. Beaucoup de gens en eussent fait autant; mais c'est cette circonstance qui a empêché d'envoyer régner en Suède le prince Eugène. Sa femme, princesse de Bavière, n'aurait pas pu s'en consoler. Desirée, reine actuelle de Suède, n'a pas voulu changer de religion, et elle professe encore la religion catholique, apostolique, romaine, dans laquelle elle est née.

(Page 255.)

<< Lettre du prince royal de Suède, à S. M. l'empereur « des Français. »

Stockholm, 11 mai 1812.

Cette lettre est fausse, elle est faite après coup; elle n'a jamais été reçue: en effet, M. de Signeul, consul de Suède, était encore, en juin, à Dresde, négociant pour la Suède. Certes, ce ne serait pas après une pareille lettre, qu'on aurait continué à négocier avec cette puissance (i). (Page 273.)

<< Note du baron d'Engestrom à M. de Cabre. »

On savait à quoi s'en tenir sur les dispositions du cabinet de Stockholm et ses liaisons avec celui de Londres elles n'étaient plus douteuses (2).

(1) Note extraite de mémoires inédits.

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Beaucoup de moyens avaient été tentés pour ramener la Suède à la France. Une dernière lettre dictée à la princesse royale, fut remise à la fin d'avril à monsieur de Signeul, consul-général à Paris, pour la porter à Stockholm. M. de Signeul, de retour de sa mission, arriva à Dresde, le 29 mai, quelques heures après le départ de Napoléon. « Tout est entendu, si l'empereur s'engage à faire obtenir « à la paix, la Norvège à la Suède. » Telles étaient les instructions dictées par le prince royal, et mises par écrit sous ses yeux, par M. de Signeul. Napoléon répondit, par le retour du courrier que lui expédia son ministre des relations extérieures : « Je n'achèterai point un allié dou« teux aux dépens d'un ami fidèle.

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(2) Dès le 3 mars Bernadotte avait signé, à Stockholm, un traité d'alliance offensive et défensive avec l'Angleterre.

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(Page 323.)

Lettre du prince royal de Suède, à S. M. l'empereur « des Français. »

Stockholm, 23 mars 1813.

Le style de cette lettre dit assez que c'est un libelle; elle n'a jamais été reçue. Ce n'était pas un mois avant Lutzen, qu'on écrivait ainsi à l'empereur des Français. Il est fâcheux que des personnes aussi élevées en dignité prêtent leur signature à des pièces fausses.

(Page 338.)

• Le général Lauriston fut envoyé au prince Kutusow « pour proposer un armistice. Le prince reçut Lauriston au « milieu de ses généraux,

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Tout cela est faux: la mission de Lauriston n'eut pour but de demander ni la paix, ni un

armistice.

(Page 340.)

« Le 11 octobre, Murat fut chargé par Bonaparte de faire une deuxième tentative auprès du général Mi«<loradowich qui commandait l'avant-garde de l'armée

« russe. »

Ce dialogue du roi de Naples avec le général Miloradowich, est également faux.

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fanterie. 3o, Cavalerie.

Ordres de bataille.

4o, Artillerie. -5°, des

6o, de la Guerre défensive.

7o, de la Guerre offensive. - 8, de la Force des armées sous Napoléon et sous Louis XIV.

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-

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9, Batailles d'Eylau et d'Iéna. 10o, Bataille d'Esling. 11, Moskow. — 12, Retraite de Russie et de Saxe. 13, Campagne de 1813. 14, Bataille du Mont-Saint-Jean. - 15o, Légiond'honneur. 16o, Comparaison de la marche de Napoléon, en 1800, à celle d'Annibal, en 218, avant J. C. 17o, Conclusion.

Cet ouvrage est divisé en quatorze chapitres, formant un volume de six cents pages. L'auteur est étranger au service de l'infanterie, de la

cavalerie, de l'artillerie, à celui d'état-major. Il était lieutenant-colonel du génie, en 1809, en Espagne; il y dirigea plusieurs sièges des places, de Catalogne, d'Arragon, de la province de Valence. Le maréchal Suchet le recommanda comme un bon ingénieur; il obtint successivement pour lui le grade de général de brigade, de général de division, et le titre de baron: en 1813, lors de la campagne de Saxe, il fut désigné pour remplir à la grande armée les fonctions de premier ingénieur. Il n'y justifia pas l'opinion qu'avait conçue de lui le maréchal Suchet; il n'avait ni assez d'expérience, ni assez de solidité dans l'esprit : ce qu'il faut surtout au premier ingénieur d'une armée qui doit concevoir, proposer et diriger tous les travaux de son arme; c'est un bon jugement.

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Ire NOTE.

Organisation et recrutement de l'armée.

(Page 70.)

L'usage des armées permanentes, constamment à la disposition du prince, destinées à remplacer des levées temporaires et tumultuaires, s'établit dans toute l'Europe, et l'on soumit les villages à l'obligation de fournir annuellement un certain nombre d'hommes pour les former et les

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