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nomenon, that the Charte of 1830, which vaunted itself as an act of universal toleration, has turned out to be an act by which the French State persecutes good citizens and itself!

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Since this was written, France has decided this question; and the Jesuits are suppressed.

(Note to p. 46.)

In the beginning of the month of March, 1844, the Archbishop of Paris, together with four of his suffragans, addressed a memorial to the King on the subject of National Education. On the 10th of the same month the following letter to him appeared in the Moniteur.

"MONSEIGNEur,

"Paris, 8 Mars, 1844.

"Vous avez adressé au Roi un Mémoire concerté entre vous et quatre de vos suffragants, qui, comme vous, l'ont revêtu de leurs signatures.

"Dans ce Mémoire, examinant à votre point de vue la question de la liberté d'enseignement, vous ayez essayé de jeter un blâme général sur les établissements d'instruction publique fondés par l'Etat, sur le personnel du corps enseignant tout entier, et dirigé des insinuations offensantes contre un des ministres du Roi.

"Un journal vient de donner à ce Mémoire l'éclat de la publicité.

"Je ne doute pas que ce dernier fait ne se soit accompli sans votre concours; mais je ne dois pas moins vous déclarer que le Gouvernement du Roi improuve l'œuvre même que vous avez souscrite, et parce qu'elle blesse gravement les convenances, et parce qu'elle est contraire au véritable esprit de la loi du 18 Germinal, an X.

"Cette loi interdit, en effet, toute délibération dans une réunion d'évêques non autorisée : il serait étrange qu'une telle prohibition pût être éludée au moyen d'une correspondance établissant le concert et opérant la délibération, sans qu'il y eût assemblée.

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J'espère qu'il m'aura suffi de vous rappeler les principes posés dans les articles organiques du concordat pour que vous vous absteniez désormais d'y porter atteinte.

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Agréez, Monseigneur, l'assurance de ma haute consideration, "Le Garde des Sceaux, ministre de la justice

"et des cultes, N. MARTIN (du Nord.)"

(Note to p. 47.)

On the present relations of Church and State in France, two very able pamphlets have been recently published at Paris by one of the most eminent members of the French episcopate, the Bishop of Langres, Mgr. Parisis, entitled "Des Empiètements : “est-ce l'Eglise qui empiète sur l'Etat ? est-ce l'Etat qui empiète sur "l'Eglise ?" Décembre, 1844, and “Des Tendances,” Avril, 1845.

The following extract from the former of these works (p. 109,) may serve to show the opinion of a French Bishop concerning the present position of his Church.

"Que vous manque-t-il ?' nous dira-t-on, Ce qui nous manque ! nous voyons sous nos yeux, sous nos mains, l'Eglise Catholique dont les évêques ne peuvent également ni recevoir les communications de leur chef visible, ni communiquer ensemble, ni transmettre à leur gré l'instruction à leurs ouailles; nous voyons l'Eglise qui n'a plus à elle-même ni temples pour son culte, ni demeure pour ses ministres, ni terres pour ses défunts; nous voyons l'Eglise qui n'a plus le droit ni d'élever selon ses principes la jeunesse qui lui appartient, ni de recevoir les dons qu'on veut lui faire, ni de distribuer à ses pauvres les aumônes publiques, ni enfin de se gouverner d'après ses lois : et vous demandez ce qui lui manque ? Il lui manque le plus cher de ses biens, le plus précieux de ses droits, la liberté !'”

(Note to p. 48.)

The French Bishops, in admitting the validity of the Concordat of 1801, are unanimous in rejecting the Organic Articles appended by Napoleon, without the sanction of the Pope, to the Concordat in 1802; and yet, as is very remarkable, the amovibilité of the desservants, for which the Bishops are now contending against the presbyters with earnestness almost approaching to a schism, rests not on the Concordat, but on the Organic Articles, sect. iv. art 31. "Les vicaires et desservants seront approuvés par l'évêque et révocables par lui." And what is still more ob

servable is, that in the case recently laid before the Pope for his judgment by the Bishop of Liège, May, 1845, the révocabilité of the desservants seems after all to be alleged by the Bishop to rest on the Concordat!

The following are copies of the original letters of the Bishop and of the Pope's rescript, as communicated by the Bishop of Liège to the clergy of his diocese.

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CORNELIUS, miseratione divina Sanctæ Sedis apostolicæ gratia Episcopus Leodiensis, universo diœcesis nostræ clero, salutem in Domino.

"Ad vos, dilectissimi in Christo Fratres, ut munus est, transmittimus responsum Sedis Apostolicæ vobis communicandum, cujus tenor est, ut sequitur :

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"BEATISSIME Pater,

Infrascriptus Episcopus Leodiensis omni qua decet veneratione humillime petit, ut examinetur sequens dubium, sibique pro conservanda in sua diœcesi unitate inter clericos, et Ecclesiæ pace, communicetur solutio.

"An attentis præsentium rerum circumstantiis, in regionibus in quibus, ut in Belgio, sufficiens legum civilium fieri non potuit immutatio, valeat et in conscientia obliget usque ad aliam S. Sedis dispositionem disciplina inducta post CONCORDATUM anni 1801, ex qua episcopi rectoribus ecclesiarum quæ vocantur succursales jurisdictionem pro cura animarum conferre solent ad nutum revocabilem, et illi si revocentur vel alio mittantur, tenentur obedire.

"Cæterum Episcopi hac rectores revocandi vel transferendi auctoritate haud frequenter et non nisi prudenter ac paterne uti solent, adeo ut sacri ministerii stabilitati, quantum fieri potest, ex hisce rerum adjunctis, satis consultum videatur.

"(Sign.) + CORNELIUS, Episcopus Leodien."

Réponse de la Congrégation interprète du Concile à Mgr. l'Evêque de Liège, sur la situation des DEsservants.

"Ex audientia SSmi die prima Maii 1845. Sanctissimus Dominus noster universa rei de qua in precibus ratione mature perpensa, gravibusque ex causis animum suum moventibus, referente infrascripto Cardinali Sacræ Congregationis Concilii

Præfecto, benigne annuit, ut in regimine ecclesiarum succursalium, de quibus agitur, nulla immutatio fiat, donec aliter à Sancta Apostolica Sede statutum fuerit.

"(Sign.) P. Card. POLIDORIUS, Præf.

"A. TOMASSETTI, Sub. Secret.

"In cujus fidem et conformitatem cum originali subscribimus. Leodii, hac 26 Maii, 1845.

"H. NEVEN, Vic. Gen.

"H.-J. JACQUEMOTTE, Vic. Gen.

"De mandato, F.-E. BREMANS, Secret."

The Lois Organiques and the Concordat were acts in which the civil power had a part, indeed the principal one: and yet in this rescript the Pope declares that these laws are not to be altered until it shall seem fit to the Apostolic See!

Exorbitant powers are most dangerous to those who possess them, and the unlimited control which the French Bishops exercise over the desservants will in all probability prove not less dangerous to the French Church than any of the empiètements of the State.

(Note to p. 56.)

Since the above remarks were written, this subject-the erection of barrières in the churches, and the tax levied for chairs, &c. has attracted the attention of the French Legislature; and as my friendly annotator, in p. 56, seems to think that I have been rather too severe in my criticisms on the practices there described, I beg to cite the following parliamentary interlocution, which took place in the Chamber of Deputies, 10th June, 1845. F. DE LASTEYRIE. Je demande la parole.

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"Le Gouvernement salarie certains cultes: il a bien le droit d'exiger que les fidèles soient traités d'une manière égale ; aussi appellerai-je son attention sur la manière dont on les parque dans certaines églises de Paris.

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N'avez-vous pas vu ces barrières scandaleuses établies dans nos églises pour séparer le riche du pauvre? et vous savez aussi que, dans ce partage, ce n'est pas le pauvre qui est privilégié.

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Autrefois on avait établi aussi des barrières, mais c'était pour prévenir, pour empêcher, que les sermons, que les services

divins ne fussent troublés par le bruit ; autrefois le pauvre, comme le riche, pouvait pénétrer dans toutes les parties de l'Eglise ; il pouvait prier à côté du riche, et s'il n'avait pas le moyen de payer une chaise, il avait au moins la consolations de s'approcher de l'autel comme tous ses frères en religion.

"A la porte des barrières dont je parle, il y a non-seulement les hommes attachés à l'église, il y a encore des agents de la force publique. Eh bien! quelquefois, me rendant à des mariages, je me suis présenté à ces barrières, l'agent de la force publique me laissait passer, parce que j'étais vêtu comme nous le sommes tous ici; mais venait-il derrière moi un ouvrier, l'agent de la force publique l'empêchait de passer; c'est là un abus, un abus scandaleux, sur lequel j'appelle l'attention de M. le ministre.

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La pauvre mère qui a des enfants, la pauvre mère qui veut s'approcher avec eux de la table de la communion et de la chaire du prédicateur; cette pauvre mère qui a tant de peine à gagner son quotidien, on lui enlève une journée de salarie pour lui accorder le droit de s'approcher de la sainte table, pour lui permettre de venir s'agenouiller au pied de l'autel.

"Je sais bien que les affaires intérieures de l'église regardent particulièrement les curés et les conseils de fabrique; mais enfin le Gouvernement a le droit d'intervention dans l'exercice des cultes qu'il salarie : il a le droit d'exiger que le riche et le pauvre soient traités sur le pied de l'égalité. Ce n'est pas un blâme que j'adresse ici au Gouvernement; c'est un point sur lequel j'appelle son attention ; c'est un abus que je lui signale pour qu'il le réprime.

"M. LE GARDE DES SCEAUX. Les observations qui viennent de vous être faites sont parfaitement justes ; j'ai prévenu les désirs de l'honorable préopinant à l'occasion des abus intolérables qui se sont glissés dans certaines églises de Paris. J'ai écrit à ce sujet à M. l'archevêque de Paris, qui m'a répondu qu'il s'entendrait avec les curés et les conseils de fabrique pour chercher à faire cesser ces abus."

My observations on this subject in page 56 were written in the spirit which deplores a bad practice, without censuring persons; I did not pretend to pronounce any opinion on the question, who the parties in fault may be.

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