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Note to p. 70.

As a specimen of the encyclopedic character of the subjects of instruction in the schools of Paris, we may cite, first, from M. Mourice's Prospectus, the following :

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L'Enseignement a principalement pour objet :

Les Langues Française, Grecque et Latine, l'Anglais et l'Allemand, l'Italien et l'Espagnol, l'Hébreu et l'Arabe, etc.

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La Rhétorique et la Philosophie;

"La Cosmographie, la Géographie, et l'Histoire.

"Les Mathématiques élémentaires: Arithmétique, Géométrie, Trigonométrie, Algèbre, Géométrie Analytique, Eléments de Statique et de Mécanique.

"Les Sciences Naturelles: Chimie, Physique, Minéralogie, Géologie, Botanique, Zoologie.

"Nota. La Maison renferme un Laboratoire de Chimie, un Cabinet de Physique, de Minéralogie, et de Géologie, des Solides, pour la Géométrie, une Collection de Machines pour la Mécanique et pour la Physique appliquée aux Arts.

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La Tenue des Livres et toutes les études relatives au Commerce et à l'Industrie.

"La Musique Vocale et la Musique Instrumentale.

"La Peinture et tous les genres de Dessin: Dessin Linéaire appliqué à la Perspective, à la Mécanique et à l'Architecture ; Dessin de Figure, de Paysage, de Marine,” etc.

Secondly, from that of the Collège Royal de Louis-leGrand :

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OBJETS DE L'ENSEIGNEMENT.

Religion, Langues anciennes et modernes, Belles-Lettres, Philosophie, Histoire, Mathématiques, Physique, Histoire Naturelle, Géographie, Ecriture, Dessin, Arts d'agrément, Gymnastique."

I subjoin the following extracts from the popular brochure of the modern Montaigne, M. le Vicomte de Cormenin, entitled "Feu! Feu!" published in the present year (1845),—and of which 42,000 copies have been bought in six weeks-which presents a ludicrous, but graphic and correct picture of the omnigenous variety of study in the French schools, and gives some intimation of the moral and intellectual sterility which is

its consequence; and exhibits the lamentable deficiency under which they suffer in another respect. His remarks may be read with profit in our own country. He asks :

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"Or, cette société officielle, d'où sort-elle presque tout entière? De dessus ou dessous les bancs de l'Université. L'Université donne-t-elle aux enfants de l'éducation morale? Aucune. Pourquoi? Parce que c'est le fait de la famille. De l'éducation religieuse? Aucune. Pourquoi ? Parce que c'est le fait des prêtres. Là-dessus, on se récrie et l'on dit : Comment? Mais nous avons des aumôniers! Vous avez ce que vous voudrez, ce n'est pas là la question. La question est tout simplement de savoir si les jeunes gens qui nous arrivent de votre Université ont ou non de la religion. Eh bien, moi, je vous dis qu'ils n'en ont pas. Le pourquoi ils n'en ont pas n'est pas difficile à trouver. Ils n'en ont pas, parce que l'Université n'est pas faite, encore une fois, pour enseigner à ses élèves la morale et la religion. Est-ce qu'il ne lui reste pas, sans cela, bien assez de choses à ne pas leur apprendre? Thême Grec et vers Latins, version, grammaire, histoire, escrime, géographie, équitation, natation, cosmographie, Allemand, discours Latin, gymnastique, dessin, amplifications, physique, musique et métaphysique, éthique et mathématique, chimie, philosophie, orthographie. Ils dansent et ils font leurs prières, ils communient et se lavent les mains, ils se peignent et se confessent; tout cela est pêle-mêle dans le programme et executé comme une consigne, au battis du tambour : qui le nie? Mais quand on les a, pendant dix ans, brossés, lavés, peignés, bourrés de Grec, de Latin, de musique, d'Allemand, d'histoire, de vers, de prose, de chimie, de cosmographie, de physique, de métaphysique, de philosophie et d'orthographie, que savent-ils de Grec, de Latin, de musique, d'Allemand, d'histoire, de vers, de prose, de chimie, de cosmographie, d'éthique, de physique, de métaphysique, de philosophie et d'orthographie ? C'est ce que je pourrais vous dire; mais j'aime mieux que vous le demandiez aux examinateurs de ces petits messieurs.

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Pour ce qui est de savoir ce qu'ils ont appris de morale et de religion, ayez la complaisance de vous adresser aux élèves eux-mêmes, lorsqu'ils descendent les escaliers de la Sorbonne, avec leur diplôme de bachelier sous le bras, et vous allez voir ce qu'ils vont vous répondre :

"Monsieur le bachelier, à qui j'ôte mon chapeau, que savezvous en religion?

Rien.

"Entrez-vous parfois à l'église? Jamais.

"Quelles sont vos œuvres de charité? Aucune.

"Que faites-vous le matin? Je fume.

"Et le soir?

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Je polke.

Très-bien! vous voyez avec quelle candeur viennent de me répondre ces bacheliers fraîchement reçus.

"Mais après avoir vu ce qu'ils sont, voyons un peu ce qu'ils deviennent.

“Où va-t-elle, cette jeunesse sceptique ? Où elle va? Elle va à l'Ecole-Normale, elle peuple vos collèges; elle va à l'Ecole de Droit, et elle peuple vos tribunaux, vos Cours royales et votre Cour de Cassation, vos barreaux, vos études de notaires, d'avoués d'huissiers; elle va aux Ecoles de médecine, et elle peuple vos Facultés, vos hôpitaux, vos cités et vos villages; elle va à l'Ecole-Polytechnique, et elle peuple vos mines, vos ponts-et-chaussées, votre artillerie et votre génie de terre et de mer; elle va aux écoles préparatoires de Saint-Cyr, de La Flèche et d'Angoulême, et elle peuple vos armées et vos vaisseaux; elle va à votre Institut, et elle peuple vos cinq classes; elle va au Conseil-d'Etat, où elle juge à tort et à travers des cas de théologie; elle va dans les grosses maires, les sous-préfectures et les préfectures, où elle se dispute contre les curés et les évêques; elle va dans les deux Chambres," &c.

After reading this sketch of the career of the present French generation (1810-1845), who can be surprised that the ruling powers of France should now find it necessary to defend Paris against itself by a circle of fortifications, and should endeavour to maintain its tranquillity by putting itself into a state of siege?

Note to p. 84.

Lettre de l'Assemblée du Clergé de France, tenue en 1682, à tous les Prélats de l'Eglise Gallicane. (Dated "à Paris, le 19 Mars, 1682.")

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'Nous le disons avec confiance, nos très-chers collègues, en empruntant les paroles de Saint CYPRIEN, 'Celui qui abandonne la chaire de Pierre, sur laquelle l'Eglise a été fondée n'est plus dans l'Eglise.""

Note to p. 88.

The condemnation to which my Annotator refers was a very important act, and has already been very fruitful in its consequences. It is entitled, " Mandement de S. E. Mgr le Cardinal de Bonald, archevêque de Lyon et de Vienne, primat des Gaules, &c., portant condamnation d'un livre intitulé: Manuel du Droit Public Ecclésiastique Français, par M. Dupin, docteur en droit, procureur-général près la Cour de Cassation, député de la Nièvre, &c., &c., Paris, 1844; et d'un Ecrit du même Auteur, intitulé: Réfutation des Assertions de M. le Comte de Montalembert, dans son Manifeste Catholique." After reciting at great length the grounds of condemnation, the Archbishop concludes as follows:

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-

A ces causes, après avoir examiné nous-même le livre intitulé: Manuel du Droit Public Ecclésiastique Français, par M. Dupin, &c.

"Le saint nom de Dieu invoqué: nous avons condamné et condamnons lesdits ouvrages, comme contenant des doctrines propres à ruiner les véritables libertés de l'Eglise, pour mettre à leur place de honteuses servitudes; à accréditer des maximes opposées aux anciens Canons et aux maximes reçues dans l'Eglise de France; à affaiblir le respect dû au Siège Apostolique; à introduire dans l'Eglise le Presbytérianisme; à entraver l'exercise légitime de la jurisdiction ecclésiastique; à favoriser le schisme et l'hérésie: comme contenant des propositions respectivement fausses, hérétiques, et renouvelant les erreurs condamnées par la Bulle dogmatique Auctorem fidei de notre Saint Père le Pape, de glorieuse mémoire, Pie VI., du 28 Août, 1794.

"Nous défendons à tous les Ecclésiastiques de notre diocèse de lire et de retenir ces ouvrages; nous leur défendons d'en conseiller la lecture; nous défendons pareillement aux professeurs de théologie et de droit canon de mettre ces livres entre les mains de leurs élèves, et d'en expliquer les doctrines autrement que pour les réfuter et les combattre. Nous faisons la même défense aux professeurs de la Faculté de Théologie de l'Université.

"Et sera notre présent Mandement envoyé aux Curés de notre

diocèse, aux Supérieurs de nos séminaires, et aux Doyen et Professeurs de la Faculté de Théologie de l'Université.

“Donné à Lyon, en notre palais archiepiscopal, sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing de notre secrétaire, le 21 Novembre, jour de la Présentation de la sainte Vierge au temple, 1844.

"† L. J. M. CARD. de Bonald, Arch. de Lyon.
"Par Mandement :

"ALLIBERT, Chanoine-Secrétaire." The Archbishop's Mandement, it will be seen, was published in November, 1844. On the 9th of March, 1845, appeared an Ordonnance Royale, condemning the Archbishop of an Abus, for censuring a book which teaches the doctrine of the four articles of the Gallican Church; and, therefore, for infringing the law which requires those articles to be subscribed and taught in the ecclesiastical seminaries of France.

To this Ordonnance Royale, communicated to him by the Minister (the Garde-des-Sceaux, M. Martin, du Nord), the Archbishop replied in a letter of March 11th, in these terms :"Lyon le 11 Mars, 1845.

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"MONSIEUR Le Ministre,

J'ai reçu l'ordonnance royale du 9 Mars que Votre Excellence a cru devoir m'envoyer. Je l'ai reçue dans un temps de l'année où l'Eglise retrace à notre souvenir les appels comme d'abus qui frappèrent la doctrine du Sauveur, et les sentences du Conseild'Etat de l'époque contre cette doctrine. Je l'ai reçue avec les dispositions qu'il était facile de prévoir."

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The Archbishop first appeals to the bull Auctorem fidei :—

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J'invoque la bulle Auctorem fidei pour m'élever contre une erreur du Manuel de M. Dupin. Le Conseil-d'Etat me condamne; mais, pour m'atteindre, il faut qu'il passe sur les maximes gallicanes les plus certaines, et qu'il continue cette suite d'attentats commis contre ces maximes depuis cinquante ans. Messieurs les conseillers d'Etat ne savent donc pas qu'il est admis en France, comme ailleurs, qu'une adressée aux fidèles pour leur servir de règle de croyance, acceptée par le consentement exprès ou tacite du corps épiscopal, doit être regardée comme le jugement

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