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spirituel et du pouvoir temporel précisément les mêmes doctrines qu'ils condamnaient chez les parlementaires et chez les Jansénistes."

Note to p. 105.

The following are the words of the present Pope, on the Liberty of the Press, in his Encyclic Letter of 1832:

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Huc spectat deterrima illa, ac nunquam satis exsecranda et detestabilis LIBERTAS artis librariæ ad scripta quælibet edenda in vulgus, quam tanto convicio audent nonnulli efflagitare ac promovere. Perhorrescimus, venerabiles Fratres, intuentes, quibus monstris doctrinarum, seu potiùs quibus errorum portentis obruamur, quæ longè ac latè ubique disseminantur ingenti librorum multitudine, libellisque, et scriptis mole quidem exiguis, malitiâ tamen permagnis, à quibus maledictionem egressam illacrymamur super faciem terræ.

"Ex constanti omnium ætatum sollicitudine, quâ semper sancta hæc Apostolica Sedes suspectos et noxios libros damnare, et de hominum manibus extorquere enisa est, patet luculentissimè, quantopere falsa, temeraria, eidemque Apostolica Sedi injuriosa, et fecunda malorum in Christiano populo ingentium sit illorum doctrina, qui nedum censuram librorum veluti gravem nimis, et onerosam rejiciunt, sed eo etiam improbitatis progrediuntur, ut eam prædicent à recti juris principiis abhorrere, jusque illius decernendæ, habendæque audeant Ecclesiæ denegare."

Note to p. 106.

In contrast with these accounts of conversions to Romanism, the following letter of a French Roman Catholic priest, lately converted from Romanism, will be read with interest: it is addressed to his diocesan, the Bishop of Dijon :

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MONSEIGNEUR,

"Dijon, le 19 mai, 1845.

"J'ai l'honneur de vous prier d'accepter ma démission de l'emploi de vicaire à Saint-Michel, et de vous donner connaissance qu'à dater de ce jour je n'en remplirai plus les functions. Ce n'est qu'une conviction profonde qui m'a amené à prendre

cette détermination, et j'en regarde l'accomplissement comme un devoir impérieux.

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Pendant longtemps je n'ai étudié la parole de Dieu qu'à travers le prisme de préjugés de l'Eglise Romaine et à l'aide de ses commentaires; mais le Seigneur, dans sa bonté, m'ayant donné la pensée de chercher à connaître cette parole en ellemême, je l'ai séparée des traditions humaines sous lesquelles elle a presque disparu. Alors, à mon grand chagrin, je n'ai pu me refuser à l'évidence avec laquelle il m'a été démontré combien l'Eglise de Rome avait fait subir d'altérations à l'économie scripturaire du salut.

"Depuis le moment où cette lumière a pénétré dans mon âme, j'ai compris qu'il y avait pour moi obligation de quitter des erreurs que jusque-là j'avais acceptées de confiance comme des vérités. . .

"Toutefois, l'expérience me donnant la certitude qu'il n'est pas possible que l'Eglise Romaine abandonne les erreurs et les abus qui existent dans son sein; que, bien loin de là, elle est toujours disposée, comme autrefois, à lancer des anathèmes contre quiconque serait assez hardi pour y vouloir substituer les vraies doctrines évangéliques, je me suis vu contraint, dans l'intérêt de mon salut, de me soustraire au joug d'un culte rempli de superstitions, pour m'attacher exclusivement à la parole de Dieu.

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La vitalité spirituelle qui semble se ranimer, si elle était bien dirigée dans son réveil, devrait sans doute conduire les hommes à Jésus, leur unique Sauveur ; mais la direction anti-évangélique que l'Eglise Romaine a prise depuis si longtemps déjà peut juste ment faire craindre que les âmes ne soient de plus en plus éloignées de la vérité. Ne la voyons-nous pas, en effet, cette Eglise, au lieu de chercher à satisfaire, par l'enseignement d'une doctrine sérieusement Chrétienne, les besoins religieux des cœurs angoissés, réunir tous ses efforts pour les amuser par une multitude de formules de culte inconnues à ceux qui nous ont devancés, et qui ne sont propres qu'à les endormir dans une trompeuse et funestre sécurité ?

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Mais si le spectacle de ces doctrines humaines qui ont été mises à la place de l'Evangile est pour moi la cause d'une pro

fonde douleur, ce sera aussi un motif puissant pour m'engager à persévérer dans la prière, afin de demander au Père des lumières qu'il veuille, dans sa grande miséricorde, inspirer à tous les pasteurs de l'Eglise Romaine, quel que soit le titre qu'ils portent, la résolution de ne plus enseigner désormais que la vérité qui a été apportée aux hommes par le Sauveur, et qui seule peut les délivrer de l'esclavage du péché. (Saint Jean, VIII. 32, 36.)

"Puisse cette vérité, Monseigneur, vous être abondamment manifestée à vous-même par la grâce de Dieu! Ce sera toujours le vœu bien sincère et bien ardent de votre très-humble, &c.

"TRIVIER, ancien vicaire à Saint-Michel."

The following are extracts from a letter of the Bishop to the Clergy of Saint Michel, on occasion of this event. (Dijon, le 31 mai, 1845):

"Un événement déplorable, nos très-chers frères, est venu porter le trouble dans nos esprits et la consternation dans nos cœurs. Nous-mêmes, malgré les avertissements formels du Sauveur qui, après avoir maudit le monde à cause de ses scandales, nous assure qu'il est nécessaire que le scandale arrive, nous avons senti notre âme un instant défaillir en voyant que cette fois le scandale était sorti des rangs de la tribu sainte du sacerdoce de Jésus-Christ. Ce divin et adorable Maître, trahi de nouveau, comme au jour de sa passion, par celui qu'il appelait aussi son ami, et que, pendant tant d'années, il avait rendu le dispensateur de tous ses mystères, le confident de tous ses secrets!

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A une époque où, du sein de la rationaliste Allemagne et de la protestante Angleterre, tant d'esprits éminents reviennent au Catholicisme;-lorsque, cédant malgré lui au germe de dissolution qu'il porte en lui-même, le Protestantisme se divise, pour ainsi dire, en autant de sectes qu'il y a d'individus qui en font partie ;-il pourrait paraître superflu de prémunir les faibles contre les efforts de la propagande Protestante.

"Et cependant, nos très-chers frères, une religion dont les pratiques se réduisent à lire la Bible, et qui ne présente d'autres règles de croyance et de conduite que la raison individuelle, juge suprême du sens de l'Ecriture sainte, une telle religion peut séduire encore quelques âmes désireuses de conserver une apparence de Christianisme sans combattre des passions que le Christianisme réprouve et condemne. C'est en faveur de ces âmes que nous faisons un appel à votre charité et à votre zèle."

(Note to p. 141.)

The most respectable Gallican divines made no scruple of con fessing that St. Cyprian and the African Bishops were excommunicated by Pope Stephanus, which the Ultramontanes of the present day are unwilling to believe (see above p. 23.).

Thus Fleury "Discours sur les libertés de l'Eglise Gallicane, p. 179, ed. 17657: "St. Cyprien soutint avec tous les Evêques d'Afrique et plusieurs de l'Asie que les hérétiques devaient être rebaptisés contre la décision expresse de St. Etienne, qui passa jusqu'à l'excommunication au moins comminatoire; et St. Augustin, pour excuser St. Cyprien, ne dit autre chose que la question n'avait point encore été décidée par un concile universel; donc ni St. Cyprien ni St. Augustin ne croyoient pas que l'on fût obligé de soumettre sitôt que le Pape avait parlé ;”—and therefore, as Fleury's annotator, Monsieur Labastide, observes, "Ni St. Cyprien ni St. Augustin ne croyoient pas le Pape infaillible;" and therefore we may also add, they did not believe that there was no salvation out of communion with Rome, and that, if there is a divinely appointed centre of unity in the Church any where, it is at Rome.

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The following observations on this subject will be found in

7 See also Fleury, Hist. Eccl. iv. n. 44, vii. n. 27. S. Augustin. c. Donat. i. c. 4.

N

the Edinburgh Review, No. CLXIV., in an able article on the University and Church in France, April 1845 :

"The attempt to amalgamate the religious party with the rest of the nation, to build up a State penetrated with Church principles, or a Church which should spontaneously move in harmony with the State, seems never to occur to the imagination of a statesman in that country (France), although seven-eighths of its people belong nominally to the same faith. Every liberal potentate, therefore, regarding the Church simply as an enemy whom he is anxious to disarm, naturally makes his overtures to that section which it is most desirable to conciliate, that which is most active and energetic at home, has the strongest allies abroad, and is the most likely to give trouble to his Government, that is, the extreme party. Had Louis Philippe been sure of his throne, no one can doubt that his high intelligence and abilities would have led him to see the true salvation of France in reanimating the freer Catholicism of better days among her people; but his first necessity was to secure himself. He had little encouragement to embark in undertakings which could have only a distant result, to sow seeds in order that future generations might sit in safety under their vine and fig-tree: enough for him to buy off the immediate antagonist. And so thought Napoleon before him. And with Louis Philippe, as with Napoleon, this selfish policy was not long in bringing its own retribution. The higher clergy of France is composed of eighty Archbishops and Bishops. Of these, in 1844, fifty-nine had been appointed by the present King, twenty under the Restoration, one (the Cardinal La Tour d'Auvergne) by Napoleon when First-Consul. Fifty-three out of the whole eighty have 'pronounced' against the government on this question of education, including a large majority of those of recent appointment. Such is the natural and deserved reward which one power obtains by truckling to another essentially its antagonist, implacable and unchangeable!"

An article in the English Review for April 1845 will be found to give further information on the present relations of the Church and State in France.

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