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adressée à M. le ministre de Russie, de Levachov 2, qui est à Naples; j'ai remis l'autre à M. de Damas, dont je joins ici la réponse. Je dois dire à V. E., par l'ordre de Sa Sainteté, que les assurances réitérées qu'elle lui donne d'être sans inquiétude sur le mouvement de son armée, et les marques que le Saint-Père reçoit sans cesse des égards de V. E. pour ses États, ne peuvent ne pas exciter toute sa reconnaissance.

Sa Sainteté espère que, peut-être à l'heure qu'il est, l'armistice aura été conclu avec la cour de Naples, et que par là rien. ne manquera pour jouir de la tranquillité et de la paix que son cœur est si porté à chérir. La troupe napolitaine quitte CivitaVecchia, qui est occupée par les soldats levés par Sa Sainteté. Il est de même du château Saint-Ange, déjà occupé par les [shires], à cause du départ de l'infanterie napolitaine de Rome, où n'est restée que la seule cavalerie de S. M. Sicilienne.

Je prie V. E. de vouloir bien agréer les offres de mes services, et j'ai l'honneur de l'assurer de ma plus parfaite considération, etc.

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Le notizie, che oggi ho avute dal cardinale segretario di stato sono, che i Francesi, i quali si trovano in Foligno, non oltrepassano il numero di tre mila. La condotta che tengono i Francesi

1 Cette lettre de Murat n'a pas été retrouvée; elle ne contenait probablement que des assurances amicales.

* Murat lui mandait, le 7 février: « .. Je suis véritablement désolé de ne pouvoir suspendre le mouvement de mes troupes, que lorsque la cour de Naples aura entièrement souscrit aux propositions que j'ai faites au général en chef de son armée. J'espère que par votre sage médiation toute l'influence anglaise, qui assiège depuis longtemps S. M. le roi de Naples, disparaitra, et qu'éclairé sur ses vrais intérêts et le bonheur de son peuple, ce monarque s'empressera de m'envoyer un chargé de ses pouvoirs pour y conclure un armistice... >>

3 Il est probable que Murat écrivait à M. de Damas dans le même sens qu'au général Levachov.

A ce moment, Foligno était occupée par la seule division Tharreau. La seconde division, commandée par le général Mathieu et forte de 4,200 hommes,

nello Stato pontificio è moderatissima e interamente deferente al governo del Papa, come V. E. potrà rilevare dall' annessa lettera di Mgor Rivarolla, delegato apostolico in Perugia...' In tale stato di cose, io credo di continuare la mia dimora in questa capitale,per non abbandonare senza una necessità il mio ministero; ma in caso di marcia de' nemici verso di noi, o della venuta di qualcuno de' loro generali con qualche forza armata e della totale partenza delle truppe reali, m' immagino che V. E. non sarà per disapprovare il mio ritiro verso il regno, per non esporre la rappresentanza del Re a qualche affronto, e per salvare la mia persona, la quale, come V. E. ben sa, debbe avere delle odiosità particolari, specialmente de' patriotti, i quali all'avvicinarsi de' Francesi potrebbero rendersi animosi ed insolentire. Nel partire però prenderò il pretesto di portarmi in Napoli per inchinarmi alle Loro Altezze Reali 2...

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Ancône, 22 pluviòse an IX (11 février 1801). Voulant donner à Sa Sainteté une preuve bien authentique des sentiments de bienveillance de mon gouvernement, désirant calmer toutes ses inquiétudes sur le séjour de mon armée dans ses États ou sur ses différents mouvements, et ôter tout espoir révolutionnaire à ses sujets, j'ai consenti, sur la demande que m'a faite Mgr Caleppi 3, à une convention relative à l'évacuation

était restée à Pérouse. Quelques détachements de la brigade Paulet reliaient Ancône à Foligno. Cette disposition des troupes de Murat s'est à peu près conservée jusqu'au 19 février. — Le parc d'artillerie n'a rejoint que le 13 février, et a été placé à Ancône.

Le card. Ruffo entretenait avec lui une correspondance suivie. Il recevait aussi d'Ancône, de Forli, de Foligno, etc.; des renseignements qui lui permettaient d'apprécier assez exactement la situation de l'État romain.

2 Le prince héréditaire des Deux-Siciles et la princesse sa femme (voir t. I, p. 397, note 2). - Le roi était resté à Palerme, et la reine se trouvait à Vienne. 3 Dans le tome I, le nom de ce personnage a été constamment imprimé sous la forme « Galeppi », qui est donnée par une partie des documents, mais est certainement vicieuse. C'est une erreur que nous avons le devoir de reconnaitre et de rectifier.

du territoire ecclésiastique 1. Je désire que le général Damas s'empresse d'accueillir l'armistice que j'ai proposé : ce serait le moyen de mettre à même de ratifier la rédaction de celui dont est porteur M. Caleppi. Ce digne prélat a conquis toute mon estime; son éloquence douce et persuasive a captivé mon cœur : il a plaidé la cause du Saint-Père avec tant de chaleur, que j'ai été obligé de me rendre à tout l'intérêt qu'il porte à Sa Sainteté. Je serais cependant flatté que Sa Sainteté pût être persuadée que mon désir de l'obliger s'est trouvé réuni à celui de Mgr Caleppi.

Je prie S. Em. de croire que rien ne peut ajouter aux sentiments distingués que je conserve pour Sa Sainteté, et à la parfaite considération pour votre personne.

(Aff. étr., Rome, suppl. vol. 22).

274. Ghislieri à Colloredo.

-

Rome, 14 février 1801.

Le major Valente, que le commandant général des troupes napolitaines, M. le comte de Damas, avait envoyé à Foligno pour y traiter l'armistice avec les Français, est retourné avanthier (12 février) au soir d'Ancône, où il avait dù pousser son voyage pour rejoindre le général Murat, sans avoir rien conclu avec lui,faute de pleins pouvoirs assez étendus pour signer toutes les conditions que les Français exigeaient. Il paraît que le major Valente était autorisé à accepter, au nom du roi son maître, la première des conditions, par laquelle les Français demandent l'évacuation sur-le-champ de l'Etat ecclésiastique. Et la cour de Naples n'a pas opposé non plus des grandes difficultés à fermer les ports des Deux-Siciles aux Anglais, mais avec cette limitation pourtant que, tandis que les Français veulent, par une pareille mesure, interdire aux Anglais toute sorte de commerce avec les Etats de S. M. Sicilienne, celle-ci ne voudrait pas fer

1 Cette convention n'était qu'à l'état de projet. On verra plus loin qu'elle stipulait une somme d'argent pour le Corps d'observation et demandait la fermeture de Civita-Vecchia au pavillon anglais.

2

* Sur cette mission de Valente, voir le t. I, p. 397, note 2, et p. 405, note 4.

mer ses ports aux bâtiments marchands, mais seulement aux bâtiments de guerre.

Les deux autres conditions exigées par les Français, souffrent encore des plus grandes difficultés. S. M. Sicilienne ayant mis le chevalier de Dolomieu à la disposition de l'empereur de Russie comme grand-maître de Malte, ne veut pas rendre ce prisonnier, dont l'élargissement tient fort à cœur au Premier Consul, sans le consentement préalable de S. M. Paul Ier; et l'amnistie générale que les Français exigent pour quatrième condition de l'armistice, en faveur de tous ceux que la cour de Naples retient encore dans les prisons, et de tous les déportés, exilés, etc., pour leurs opinions politiques, blesse trop directement la dignité de la souveraineté, pour que les ministres de S. M. Sicilienne ne doivent pas faire tous les efforts possibles pour décliner une pareille demande. Tel est pourtant l'empire des circonstances, qu'à moins que M. de Levachov, pour lequel le général Murat a les plus grands égards, ne tâche pas par sa médiation de rendre les Français moins exigeants, il est à prévoir que le major Valente, qu'on attend demain (15 février) de retour de Naples, où il s'est d'abord rendu pour rendre compte à S. A. R. Mgr le Prince héréditaire et au général Acton de sa négociation, reviendra muni de tous les pleins pouvoirs nécessaires pour siguer sans aucune restriction l'armistice proposé par les Français. Ce qui rend très probable une détermination pareille de la part de la cour de Naples, c'est que le général Murat appuie ses demandes toujours par des marches qu'il fait faire à ses troupes sur Terni et sur Rieti, en menaçant par là de bien près les frontières du royau

me.

Le général français assure toujours les ministres du Pape qu'il n'occupera pas Rome avec son armée, et que rien ne sera changé au gouvernement de l'État ecclésiastique. Les offices du prélat Caleppi, qui est allé rejoindre le général Murat jusqu'à Ancône, viendront sans doute très à propos pour le fortifier dans des intentions si paisibles; mais, tout comme en Toscane, malgré les proclamations rassurantes du même général, les patriotes se permettent les plus grands excès contre les fidèles serviteurs et les sujets affectionnés de S. A. R. le Grand-Duc, il est toujours à craindre que le long séjour des armées républicaines réveille,

même dans l'État ecclésiastique, l'activité des malintentionnés, et vienne par là à troubler sensiblement la tranquillité publique... (Arch. de Vienne).

275. Consalvi à Spina.

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Roma, 14 febbraio 1801.

Quest' oggi mi è giunta la sua lettera coi numeri 21 e 22, in data dei 17 gennaio '. Ringraziandola delle nuove che mi favorisce, mi riporto per le nostre al contemporaneo foglio.

Sento quanto ella mi accenna del discorso tenuto con il ministro ligure per l'affare di Mgr Lambruschini. Ne parlerò subito al Santo Padre...

Nostro Signore gode, grazie a Dio, buona salute. Il paese è quieto. Il carnevale si è fatto senza maschere. L'arciduchessa Marianna d'Austria è in Roma, abitando in casa Corsini, e seco il P. Paccanari e tutto il suo seguito.

(Cultes, Arch. de Caprara).

276.

Consalvi à Spina et aux Nonces.

Roma, 14 febbraio 1801.

Mgor Caleppi, egualmente che l'uffiziale napoletano, non avendo trovato in Foligno il generale Murat, si condussero in Ancona. Ivi incominciata la trattativa con l'uffiziale per l'armistizio, non fu concluso, perchè il generale francese non trovò nell' altro, al suo dire, la plenipotenza. Dunque, stesi dai Francesi gli articoli, l'uffiziale se ne tornò a Roma, d'onde partì per portarli a Napoli. Per quanto si è scoperto, sono: la ritirata delle truppe dentro il regno; la chiusura dei porti agli Inglesi e loro alleati; la liberazione di Dolomieu ed altri generali francesi; l'amnistia agli opinionisti ed altri rivoluzionari; e finalmente del danaro.

Mgor Caleppi è rimasto in Ancona, aspettando il ritorno dell' uffiziale.

Intanto le truppe si sono distese fino a Terni e Rieti. Sembra

1 Pièce no 186. Voir aussi dans le t. I, p. 290, la note 2.

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