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bleus et lisses (pl. III, I. Gen.) (1); les plantes issues de ces grains portent des épis qui représentent la seconde génération; or chacun de ces épis (pl. III, Il. Gen.), est une image parfaite de la dissociation dihybride on y trouve des grains bi-dominants, bleus et lisses, mélangés à des grains bi-récessifs, jaunes et ridés (2), et à deux sortes de grains mixtes, jaunes lisses et bleus ridės; de plus, on constate nettement que les grains bi-dominants sont les plus nombreux, que les deux formes mixtes sont moins abondantes et que les grains bi-récessifs sont les moins nombreux de tous. Un seul épi montre donc les quatre génotypes de F2, à peu près dans leurs proportions normales 9, 3, 3, 1.

b) Animaux.

Ici encore les caractères de coloration fournissent de nombreux exemples de mendélisme; en général, la pigmentation est dominante sur l'albinisme et on constate souvent de l'épistatisme.

On a aussi observé l'hérédité mendélienne pour les caractères du pelage et du plumage (poils courts: poils Angora); pour les caractères de la crête dans les Gallinacés (crête pas de crête; crête ramassée en forme de pois crête ordinaire; crête dédoublée: crête simple); pour les caractères des cornes dans le bétail (absence de cornes présence anormale de cornes); pour des caractères physiologiques (démarche ordinaire des souris démarche « valseuse » de certaines souris du Japon). Des caractères anormaux dominent parfois sur des caractères normaux (polydactylisme: nombre normal de doigts).

(1) La dominance est toutefois un peu imparfaite.

(2) Chacun des deux parents étant dominant par rapport à une des paires allélomorphiques et récessif par rapport à l'autre, c'est la forme hi-dominante et la forme bi-récessive qui représentent ici les nouveautés de F2.

c) Homme.

On a aussi étudié l'hérédité chez l'homme, au point de vue mendélien, à l'aide de statistiques familiales. La coloration des yeux mendélise certainement (yeux bruns ou noirs yeux bleus ou gris) mais la question ne manque pas de complexité. Chose plus remarquable, certaines anomalies ou certaines dispositions pathologiques se montrent dominantes (brachydactylie: main normale; cataracte : oeil normal, etc.).

C. Exceptions aux formules méndéliennes
de la dissociation polyhybride.

Couplement » et «
» et « Répulsion » des facteurs (1).

Dans tous les cas de polyhybridisme que nous avons rencontrés jusqu'ici, les proportions numériques, suivant lesquelles les diverses «< associations » possibles de caractères parentaux se trouvent réalisées dans la génération F2, se calquent parfaitement sur les formules établies par Mendel lui-même. Les résultats qui, à un premier examen, paraissaient démentir les proportions mendéliennes, ont pu y être aisément ramenés à l'aide de quelques hypothèses subsidiaires. Aussi la concordance est-elle demeurée adéquate entre les faits et l'hypothèse mendélienne de la ségrégation, sans qu'il ait fallu sacrifier aucun des éléments de celle-ci.

Il n'en va plus de même pour les deux groupes d'expériences que nous entreprenons maintenant de rapporter. Ici, les associations de caractères parentaux dans la génération F, et, en général, dans la descendance dissociée, n'obéissent plus parfaitement aux formules mendéliennes et, si l'hypothèse de la ségrégation peut encore leur être appliquée, ce n'est qu'au prix d'une modification assez importante.

(1) Outre les ouvrages cités plus haut, consulter: Bateson et Punnett. On the Inter-relation of genetic factors. PROC. OF THE ROY. SOCIETY, London, 3 juillet 1911.

Les faits dont nous voulons parler ont été découverts, pour la première fois,par Bateson et ses collaborateurs. Ils se rattachent à deux catégories, qu'il faut, du moins provisoirement, bien distinguer et auxquelles le savant anglais a donné pour étiquettes les expressions de « gametic coupling » et « gametic repulsion », ce qu'il convient de traduire par « couplement de facteurs dans les gamètes » et « répulsion de facteurs ».

Ces deux dénominations spécifient d'ailleurs, plutôt que les faits eux-mêmes, les modifications que Bateson a introduites, pour les expliquer, dans l'hypothèse de Mendel. Si l'on veut, au contraire, désigner les résultats positifs de l'expérience, sans le secours de l'hypothèse, il faut dire que les croisements dont nous allons parler comportent, dans la descendance des polyhybrides, la production, prépondérante, dans un cas, exclusive, dans l'autre, de certaines associations de caractères parentaux.

1. Couplement de facteurs.

C'est un croisement entre deux Lathyrus à fleurs blanches qui a fourni à Bateson le premier exemple de ces nouvelles manifestations de l'hérédité.

La génération F, est uniformément composée de plantes à fleurs pourpres. La génération F2 montre une disjonction en 27 plantes à fleurs pourpres, 9 à fleurs rouges, 28 à fleurs blanches, ce qui revient à dire 36 colorées, 28 blanches; ou 9 colorées : 7 blanches. Cette proportion n'est autre, on le voit, qu'une application spéciale de la formule mendélienne pour les dihybrides (9, 3, 3, 1). Aussi ce n'est pas sous le rapport des caractères de coloration que se manifeste l'exception dont nous voulons parler. Elle porte au contraire sur les associations entre les caractères de coloration, d'une part, et les diverses formes de grains

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