Nouvelles soirées canadiennes, 4. cilt

Ön Kapak
Louis Joseph Charles Hyppolyte Taché
Typ. de P.-G. Delisle, 1885
 

Seçilmiş sayfalar

Diğer baskılar - Tümünü görüntüle

Sık kullanılan terimler ve kelime öbekleri

Popüler pasajlar

Sayfa 22 - Tant qu'on ne s'est pas adressé sur un auteur un certain nombre de questions et qu'on n'ya pas répondu, ne fût-ce que pour soi seul et tout bas, on n'est pas sûr de le tenir tout entier, quand même ces questions sembleraient le plus 5 étrangères à la nature de ses écrits: — Que pensait-il en religion?
Sayfa 222 - Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage, qui de ma part ne sera pas suspect ; il ya au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux que la santé elle-même, c'est le dévouement à la science.
Sayfa 96 - L'encre épaissie refusaitelle de couler de ma plume, elle présentait le flanc. On y voyait tracés en longues raies noires les fréquents services qu'elle m'avait rendus. Ces longues raies annonçaient le littérateur, l'écrivain, l'homme qui travaille. A présent, j'ai l'air d'un riche fainéant; on ne sait qui je suis. Sous son abri, je ne redoutais ni la maladresse d'un valet, ni la mienne, ni les éclats du feu, ni la chute de l'eau. J'étais le maître absolu de ma vieille robe de chambre;...
Sayfa 139 - Ah ! comme les vieux airs qu'on chantait à douze ans Frappent droit dans le cœur aux heures de souffrance ! Comme ils dévorent tout! comme on se sent loin d'eux...
Sayfa 171 - Où sont-ils, les marins sombres dans les nuits noires? O flots, que vous savez de lugubres histoires! Flots profonds redoutés des mères à genoux! Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!
Sayfa 61 - Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore? Il n'est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie: Emportez-moi comme elle, orageux aquilons.
Sayfa 22 - Était-il riche, était-il pauvre ? — Quel était son régime, quelle était sa manière journalière de vivre? etc. — Enfin, quel était son vice ou son faible? Tout homme en a un. Aucune des réponses à ces questions n'est indifférente pour juger l'auteur d'un livre et le livre luimême, si ce livre n'est pas un traité de géométrie pure, si c'est surtout un ouvrage littéraire, c'est-à-dire où il entre de tout.
Sayfa 56 - L'imagination est subjuguée, l'âme saisie et attendrie ; on respire à peine , on est détaché de tout bien terrestre , on est uni avec Dieu , il est dans notre chair et dans notre sang. Qui osera , qui pourra commettre, après cela , une seule faute, en concevoir seulement la pensée...
Sayfa 52 - Vraiment, je ne sais comment je pourrai reprendre la chaîne de mes mondanités Vous rappelezvous nos préparatifs pour le bal alors que se bien mettre était la grande affaire et que j'aurais tant souhaité avoir une fée pour marraine comme Cendrillon ? Sérieusement, il nous en aurait coûté moins de temps et moins d'argent pour tirer de misère quelques familles d'honnêtes gens.
Sayfa 228 - De ma fenêtre j'ai une admirable vue du fleuve. Vraiment, c'est l'océan. Je ne me lasse pas de le regarder. J'aime la mer. Cette musique des flots jette un velours de mélancolie sur la tristesse de mes pensées, car, je vous l'avoue, j'ai des tristesses, et volontiers je dirais comme je ne sais plus quelle reine: «Fi de la vie».

Kaynakça bilgileri