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Le Dieu qui donne à tous et la vie éternelle,

Et la paix de ce monde à la race mortelle,

Le Dieu qui fait leur gloire à leurs maisons du Ciel;
Le seul, l'unique Dieu, l'Eternel d'Israël!

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NOTES JUSTIFICATIVES

de l'Interprétation donnée aux Paroles

d'Esaïe.

I.

1) Page 1. Esaïe, Chap. I, v. 1. La vision d'Esaïe, qu'il a eue touchant Juda et Jérusalem."

Esaïe, Chap. XXX, v. 8. Entre donc maintenant et l'écris en leur présence dans un livre, afin que cela demeure pour le temps à venir, à perpétuité, et à toujours."

Les communications de l'Eternel à ses serviteurs élus, bien comprises, sont toute une histoire du monde des âmes passé et à venir. Ses paroles, qui sont immuables, ne se circonscrivent pas à une époque, à un lieu, à un peuple; elles sont pour toute la terre, pour l'enseignement des générations de tous les siècles. Si les sacerdoces modernes ont fait ce que Dieu blâmait dans les sacerdoces anciens, ses reproches et ses avertissemens s'appliquent à eux, aussi bien qu'aux hommes qui se sont détournés de la justice éternelle par le mépris qu'ils font des divins commandemens. Esaïe, de la part du Tout-Puissant, annonce de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Cette promesse se trouvant aussi rapportée dans la 2e épitre de Pierre, Ch. 3, v. 13. Il devient manifeste que le prophète a parlé pour les temps où nous sommes, et pour ceux qui vont suivre. Et en effet, la saine intelligence des textes nous démontre que les révélations, qui concernent l'ancien peuple d'Israël, dont les esprits sont

toujours sur cette terre, embrassent aussi les deux sacerdoces de Jérusalem et de Rome, confondus aujourd'hui dans un seul, le sacerdoce des églises chrétiennes; toutes issues du papisme, puisqu'il n'y a eu de séparation avec lui, de la part des protestans, qu'au temps de la réforme, et que les cultes dissidens ont conservé les dogmes fondamentaux sortis du concile de Nicée, qui divisent l'Eternel Tout-Puissant en trois personnes, et font le fils de Dieu l'égal de son Père céleste.

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2) Page 2. Gomorrhe-Signifie, peuple rebelle. - 718 !! Apocalypse, Chap. XI, v. 8. La grande cité où notre Seigneur a été crucifié est appellée spirituellement Sodome et Egypte."

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Cette grande cité était Jérusalem, qui n'existe plus; or comme les prophètes, qui se sanctionnent l'un par l'autre, dans les vérités qu'ils ont été chargés de faire connaître aux hommes, annoncent des évènemens qui durent s'accomplir, après la destruction de Jérusalem, et dont l'accomplissement n'a pas encore eu lieu, Rome remplace spirituellement l'ancienne Jérusalem, et se trouve frappée de la même condamnation, car, ainsi que la suite de cet ouvrage va le prouver, elle s'est écartée de la doctrine évangélique, la seule loi de notre Dieu, en anéantissant le vrai CHRIST, pour faire adorer le faux qu'elle a inventé. Je le dis avec assurance, et tout d'abord; parce que c'est là l'idolâtrie capitale, contre laquelle s'élève l'Eternel par son prophète Esaïe: JÉSUS-CHRIST n'est pas Dieu. Par conséquent, les Papes, qui ont introduit dans le monde le culte de la créature, en la faisant l'égale du Créateur, ont, comme les grandsprêtres de Jérusalem, crucifié notre Seigneur JÉSUS-CHRIST. Eux et leur sacerdoce sont les conducteurs de Sodome; les chrétiens sont le peuple de Gomorrhe, qui n'ont point écouté la parole de l'Eternel ni prêté l'oreille à la loi de notre Dieu.

3) Page 2. L'Eternel, en condamnant par son prophète les sacrifices de l'ancienne loi, et les oblations expiatoires des temps passés, interdisait de même, pour l'avenir, toutes les cérémonies religeuses qui n'en seraient que la reproduction sous d'autres formes.

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སོར་ །།

» Car, dit l'Eternel, Jérémie, Chap. VII, v. 22. Je n'ai point parlé avec vos pères, ni ne leur ai point donné de commande'mens, au jour où je les fis sortir hors du pays d'Egypte, touchant les holocaustes et les sacrifices."

Hébreux, Chap. X, v. 4. Il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés; v. 5. C'est pourquoi CHRIST, entrant dans le monde, dit: tu n'as point voulu de sacrifice ni d'offrande; v. 6. Tu n'as point pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices' pour le péché."

Il devient donc manifeste que les écritures anciennes ont été falsifiées par le sacerdoce judaïque pour les approprier, au nom de l'Eternel, à leurs lois cupides et spoliatrices. On en a fait ́autant sous les Papes, dans le nouveau testament, pour diviniser leurs inventions canoniques, et le même trafic des autels reproduit de l'ancien sous des formes nouvelles. JÉSUS-CHRIST a dit', Marc, Chap. VII, v. 6. C'est de vous qu'Esaïe a prophétisé, quand il a dit: ce peuple m'honore des lèvres, mais leur coeur est bien éloigné de moi. v. 7. Mais c'est en vain qu'il m'honore, --- dit l'Eternel enseignant des doctrines qui ne sont que des commandemens d'hommes; car v. 8. En abandonnant le commandement de Dieu vous observez la tradition des hommes; et v. 13. Vous anéantissez ainsi la parole de Dieu par votre tradition que vous avez établie; et vous faites beaucoup d'autres choses semblables." Le culte des catholiques est par conséquent un culte vain; puisqu'il est fondé sur des doctrines, et des commandemens prescrits par leur sacerdoce, par des hommes, et c'est à eux, aussi bien qu'à leurs prédécesseurs qu'Esaïe dit, v. 13. Ne continuez plus de m'apporter des oblations de néant, le parfum m'est en abomination: Chap. LXVI, v. 3. Celui qui fait un parfum d'encens, est comme celui qui bénirait une idole."

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4) Page 3. Comment la ville fidèle est-elle devenue prostituée ? niobiqzo no a

Si l'on parcourt avec esprit d'intelligence l'histoire des juifs, telle qu'elle est racontée jusqu'au temps de la venue de JÉSUSCHRIST, Jérusalem ne peut point être considérée comme la

ville fidèle dont parle le prophète. Il s'agit de Rome qui, devenue chrétienne, fut pendant un temps la vigne du bien-aimé de Dieu; car elle l'était, avant l'imposture de Nicée, qui déclara JÉSUS-CHRIST Dieu.

Romains, Chap. I, v. 7. A vous tous qui êtes à Rome, bienaimés de Dieu; la grâce et la paix vous soient données, par Dieu notre Père, et par le Seigneur JÉSUS-CHRIST.

v. 8. Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par JÉSUS-CHRIST, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde; Chap. VI, v. 17. De ce qu'après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de tout votre coeur, en vous conformant à la doctrine qui vous a été donnée pour règle. Romains, Chap. XVI, v. 19. Votre obéissance est connue de tout le monde, je m'en réjouis donc à cause de vous.

Rome a cessé d'être la ville fidèle, depuis que les Papes y ont élevé le trône de leur dominations spirituelle et temporelle, faisant des lois et ordonnances contraires aux préceptes de l'évangile, et lançant du haut de leur fastueuse chaire pontificale leurs malédictions dans tout le monde chrétien, contre ceux qui ne se soumettaient pas, en esclaves, à leurs despotiques volontés.

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II.

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"Pour ce qui est de Mon peuple, ceux

1) Page 7. Esaïe, Chap. III, v. 12. mon peuple, des femmes dominent sur lui. qui te conduisent te font égarer, et t'ont fait perdre la route des chemins que tu dois suivre."

On a vu dans l'abrégé de l'esprit des Papes, l'accomplissement de ces paroles, et quelle route le catholicisme a substituée aux sentiers tracés par l'Eternel.

"Les Papes des quinzième et seizième siècle ne prenaient pas la peine de cacher leurs amours, les enfans des pontifes Farnèse et Borgia vivaient ouvertement avec eux; et même, pendant le règne de Louis XIV, quand le cardinal de Retz vint à

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