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grands et des petits?» Enfant robuste, elle mit la main à l'œuvre pour réaliser ses pensées de réforme. Le château dont il vient d'être parlé fut démoli de fond en comble, et sa destruction ruina le pays, au lieu de l'enrichir. Un nombre infini de monuments remarquables tombèrent également sous ses coups. Si elle n'avait été arrêtée dans la voie funeste où l'avait entraînée le désir immodéré de faire disparaître immédiatement des abus réels, elle aurait pu détruire complétement l'édifice social et nous abaisser à l'état sauvage.

Il nous est arrivé quelquefois, dans notre bas âge, d'entendre aussi des jeunes gens, je dirais presque des enfants-ils l'étaient du moins par l'intelligence formuler le même blâme contre la richesse de nos églises. Nous ne savions que répondre à leurs attaques, et cependant l'instinct moral les repoussait en nous. Lorsque nous les rappelant plus tard nous avons pu en comprendre toute la frivolité, nous nous sommes applaudi de cette instinctive sagesse, ou plutôt nous avons béni Dieu de n'avoir pas permis que notre foi fût alors ébranlée.

C'était dans des jours doublement mauvais. Il y avait dans l'air quelque chose de vicié qui arrêtait la fécondité de la terre, et dans les idées je ne sais quoi de contagieux qui gagnait les âmes et les détachait du ciel. Pourquoi donc, » nous disait-on avec l'accent d'une apparente philanthropie, « pourquoi ces vases éblouissants, ces riches ornements, dont le prix serait si utilement employé à soulager les malheureux? »-Pourquoi? mais

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c'est pour la gloire de Dieu, qui n'arrive ordinairement à l'âme que par l'entremise des sens. C'est dans l'intérêt de la société qui n'a de stabilité qu'en se rattachant au ciel. C'est dans l'intérêt des pauvres eux-mêmes, puisque, en appelant les hommes dans les tenples par la magnificence du culte, la religion les porte à la pratique de toutes les vertus, de la charité principalement. Nous n'avons point oublié encore les cris que fit pousser, il y a quelques années, à des hommes faussement appelés philanthropes, le reliquaire de saint Vincent de Paul. «Quelle absurdité!» disaient-ils,« pour fêter l'apôtre de la charité, ne ferait-on pas mieux de verser dans le sein des pauvres ces trésors ridiculement employés à honorer les restes d'un corps qu'il méprisait lui-même, lorsque son âme le sanctifiait? » Et ils ne voulaient pas comprendre que si on appelait les hommes, par ce splendide reliquaire, à se prosterner devant les restes de celui qui fut, pendant sa vie, la personnification, en quelque sorte, de la charité, c'était principalement pour les engager à imiter sa vertu. En effet, de tous ceux qui vénérèrent alors avec foi ces saintes reliques, quelques-uns auront pris la résolution de se dévouer corps et âme au service des malheureux; aucun ne sera resté indifférent aux maux de l'humanité. Quant à ceux qui crièrent au scandale, qu'ont-ils fait pour les soulager?... Hélas ! rien, proba blement. Peut-être même leur auront-ils été nuisibles, en affaiblissant dans les âmes la charité.

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MAGNETISME, SOMNAMBULISME.

Objections. Pourquoi avoir défendu l'usage du magnétisme?— Il y a là tant de faits extraordinaires qu'on ne peut révoquer en doute! C'est, du reste, la constatation la plus frappante de l'existence des esprits que notre siècle matérialiste est porté à nier.

Réponse. L'autorité ecclésiastique a bien fait, ce me semble, d'interdire l'usage du magnétisme, comme on le pratiquait presque partout. Car si l'extension prise par lui en quelques années seulement avait continué dans la même proportion, on aurait vu bientôt la moitié du monde magnétiser l'autre moitié, et Dieu sait ce qui serait arrivé. Comme tout a changé en peu de temps! Au tant il faisait de bruit et recherchait le grand jour de la publicité naguère encore, autant il se tait et se cache aujourd'hui. On n'entend presque plus parler quede magnétiseurs de bas étage, et de moralité plus basse encore, lesquels, poursuivis par l'autorité civile, qui a souvent quelque chose à démêler avec eux, font leurs dupes, ou, si vous l'aimez mieux, opèrent le plus discrètement possible. L'autorité ecclésiastique a donc bien fait, je le répète, d'interdire le magnétisme, tel

qu'il était en général pratiqué, ne le tolérant qu'en certains cas où sont remplies toutes les conditions dictées par la prudence, cas sur lesquels elle se réserve de prononcer plus tard.

Mais, me dira-t-on, ce n'est pas précisément l'autorité ecclésiastique qui l'a fait tomber, ou à peu près; comme vous venez de le reconnaître, l'autorité civile s'en est un peu mêlée, et le bon sens public en a fait justice.

Raison de plus de dire que l'autorité ecclé-. siastique a fort bien fait de l'interdire; car, si sa décision n'a pas tardé à être confirmée par le bon sens public, si l'autorité civile s'est vue dans la nécessité de lui prêter main-forte, que peut-on demander de plus, pour reconnaître la justice et l'utilité de sa décision?

Et, en effet, que de dupes dans ce magnétisme, tel qu'il se pratiquait alors, généralement parlant, et tel qu'il se pratique encore aujourd'hui ! Que de causes d'immoralité et d'impiété! Vous qui m'avez demandé pourquoi nous défendons le magnétisme, ditesmoi, si vous aviez une épouse vertueuse, non moins aimée qu'estimée, une fille aussi

vertueuse et plus tendrement aimée encore peut-être, voudriez-vous les abandonner pour devenir des agents de magnétisme? Ne voyez-vous pas, ne comprenez-vous pas, ne sentez-vous pas, comme instinctivement, que ces précieuses fleurs se souilleraient au contact de je ne sais qui ou de je ne sais quoi, et que leur beauté morale se perdrait infailliblement aux yeux de Dieu et des hommes ?

Il y a là, avez-vous dit, tant de faits extraordinaires qu'on ne peut révoquer en doute !

C'est possible, mais que de jongleries cachées sous le voile du magnétisme et du somnambulisme! Et, ce qui doit faire plus d'impression sur nous encore, que de dan. gers pour les mœurs!

Il y a la lant de faits extraordinaires! avezvous dit. En êtes-vous bien sûrs?

-

Oui, me répondez-vous. Eh bien! d'où vient donc cet extraordinaire? - Il paraît que les sujets magnétiques ont comme un sens de plus. Ceux qu'ils trompent n'auraient-ils pas comme un sens de moins? Non, c'est trop bien constaté. C'est un fait naturel extraordinaire, comme l'électricité. - Mais, s'il en était ainsi, le fait naturel ne serait point abandonné, quoi qu'on pût dire et faire. Les savants s'en empareraient comme ils ont fait des autres découvertes. Ils le dégageraient de l'erreur ou du charla tanisme qui l'auraient défiguré, et ils lui feraient faire de continuels progrès, jusqu'à ce qu'il eût frappé les yeux de tous par son évidence. Or, est-ce là ce que nous voyons par rapport au magnétisme? N'est-ce pas plutôt le contraire qui a lieu? On ne peut donc regarder comme un fait naturel l'extraordinaire du magnétisme, si extraordinaire il y a. D'où viendrait-il dès lors ? Des bons esprits? Ce n'est guère croyable, à voir la manière dont les choses se pratiquent. Donc, des mauvais, probablement. D'où je conclus encore que l'autorité ecclésiastique a fort bien fait d'interdire l'usage du magnétisme, tel qu'on le pratiquait communément, et qu'on le pratique encore aujourd'hui, et de montrer la plus grande réserve sur le fond même de la question.

C'est, du reste, avez-vous ajouté, la constatation la plus frappante de l'existence des esprits que notre siècle matérialiste est porté à nier.

Vous vous trompez, la constatation la plus frappante de l'existence des esprits, c'est l'enseignement de la religion, et, si quelqu'un ne se rend pas à une telle autorité, il est bien probable qu'il n'en écoutera aucune. C'est la réponse d'Abraham au mauvais riche

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qui le suppliait d'envoyer Lazare prévenir ses frères qu'il y avait une autre vie: Ils ont Moise et les prophètes, disait-il, qu'ils les écoutent... S'ils refusent de les écouter, ils ne croiraient pas davantage, quand même il reviendrait quelqu'un des morts. « Si Moysem et prophetas non audiunt, neque, si quis er mortuis resurrexerit, credent.» (Luc. XVI, 31.) Voilà précisément ce que nous pouvons répondre à ceux qui nous vantent le magnétisme comme un excellent moyen de constater l'existence des esprits aux yeux des matérialistes: «Ils ont Moïse et les prophètes, » pouvons-nous répondre, «< ils ont JésusChrist et sa loi, qu'ils les écoutent. Sils refusent de les écouter, ils ne croiront pas davantage, quand même quelqu'un de l'autre vie reviendrait au milieu d'eux. »

Vous parlez de constater l'existence des esprits aux yeux des matérialistes ! Mais remarquez, je vous prie, que le matérialiste ne croit pas même à Dieu. Quelle voix écoutera donc celui qui ferme volontairement l'oreille à cette grande voix de la nature proclamant partout l'existence du souverain Etre, créateur et conservateur de toutes choses?

On cite, il est vrai, certaines personnes converties par le magnétisme. Mais, si cela est, c'est bien le cas d'appliquer ces paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ : L'Esprit souffle où il veut : « Spiritus ubi vult spirat.» (Joan III, 8.) Ce n'est guère là, en effet, que se font les conversions; c'est bien plutôt le lieu des perversions, puisqu'il y a un danger sérieux pour les mœurs, et, par suite, pour la foi. Voilà pourquoi l'autorité ecclésiastique l'interdit expressément, si ce n'est en certains cas où elle le tolère jusqu'à ce que la chose en soi ait été décidée.

Or, voici les conditions que demande Mgr Gousset, dont l'autorité est d'un si grand poids, pour que le magnétisme puisse être toléré.

Il veut premièrement que le magnétiseur et le magnétisé soient de bonne foi, qu'ils regardent le magnétisme animal comme un remède naturel et utile; secondement, qu'ils ne se permettent rien, ni l'un ni l'autre, qui puisse blesser la modestie chrétienne, la vertu; troisièmement, qu'ils renoncent à toute intervention de la part du démon. Il ajoute, et cette condition rentre dans la seconde, qu'il ne faut ni conseiller ni approuver le magnétisme entre personnes de différent sexe, à cause de la sympathie trop grande et vraiment dangereuse qui se forme le plus souvent entre le magnétiseur et la personne magnétisée.

MALHEUR.

Objection. J'ai plus de malheur qu'un autre ! Qu'ai-je donc fait à Dieu pour me rendre si malheureux ?

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ne vous trompez-vous pas ? Examinons un peu, tous les deux, votre position: Est-ce que vous avez moins de lumière qu'un autre. moins de dispositions au bien qu'un autre! est-ce que de moins bons conseils vous sont donnés? est-ce que vous avez sous les yeux

tranche de son sein et les frappe de ses anathèmes.

« Les prêtres, des imposteurs ! Et quel intérêt ont-ils à vous confesser, à vous reprendre de vos vices, à vous prêcher, à catéchiser vos enfants, à nourrir les pauvres, à donner à celui-ci un conseil, à cet autre une consolation, à cet autre du pain?

« Retrancherait-on un centime de leur mince traitement et de leur casuel, plus mince encore, s'ils se taisaient sur les désordres de leurs paroisses, s'ils admettaient tout le monde aux sacrements sans se donner la peine d'examiner les consciences, s'ils abrégeaient leurs catéchismes de moitié, etc.? Quel intérêt ont-ils donc à bien remplir leur ministère ? »

Les prêtres ne croient pas ce qu'ils disent! affirmez-vous.

Mais ou il faut croire à la bonne foi du prêtre, ou il n'y en a aucune à laquelle nous puissions croire. Fut-il jamais profession plus unanime, plus constante, plus imposante sous tous les rapports? Elle est faite devant Dieu et devant les hommes, en face de la vie et de la mort... « Je crois des

témoins qui se font égorger!» s'écriait Pascal. Et moi je dirai aussi : « Je crois volontiers des confesseurs qui se font égorger, surtout quand j'en vois un si grand nombre de tous les âges, de toutes les conditions, de tous les caractères, de toutes les contrées de la terre! >>

MIRACLE.

Objections. On ne voit point de miracles aujourd'hui; et vous convenez vousmême qu'il n'y en a plus comme autrefois. -Est ce que c'est possible? Tout le monde se vante d'en faire; en sorte que les faux discréditeraient les vrais, s'il y en avait.

-

Réponse. Le miracle est un fait sensible qui surpasse évidemment les forces de la nature. Ainsi, qu'un mort depuis quatre jours dans le tombeau, et entrant déjà en dissolution, reprenne subitement la vie; qu'une tempête violente se calme aussitôt, à la voix qui le lui commande, ou qu'un fleuve remonte vers sa source: voilà des faits qui ne peuvent venir de la nature, voilà des miracles. On demande souvent si le démon peut faire des miracles ou les imiter. Dans l'opinion commune, le miracle est un fait divin. Nous savons que l'esprit du mal peut en venir jusqu'à séduire, s'il était possible, les élus eux-mêmes (Matth. XXIV, 24); mais son action restant toujours sous la dépendance absolue de Dieu, celui-ci donnera à l'homme, autant que cela sera nécessaire, tous les moyens de la discerner.

Le miracle véritable est donc, comme on le voit, une des preuves les plus décisives en faveur de la divinité de la religion. Je pourrais dire même qu'elle résume en soi toutes les autres, puisque celles-ci n'ont de valeur qu'autant qu'elles ont quelque chose de prodigieux, qu'elles tiennent par conséquent à la nature du miracle. Aussi l'incrédulité n'a-t-elle pas manqué de tourner contre cette preuve fondamentale tous ses efforts. Ecoutons donc non pas tout ce qu'elle dit à ce sujet, cela n'est point de notre travail, mais du moins ce qu'elle dit pour séduire le peuple.

On ne voit plus de miracles aujourd'hui, nous disent les incrédules; et vous convenez vous-même qu'il n'y en a plus comme autrefois.

On ne voit plus de miracles aujourd'hui, dites-vous. Et quand cela serait vrai, il ne faudrait point en être surpris. Pourquoi les

miracles? Pour faire connaître la volonté du Seigneur, pour appeler les hommes à la pratique de la religion qu'il était venu lui-mêine établir sur la terre. Sa volonté manifestée, sa religion établie, les miracles n'étaient donc plus nécessaires. Le miracle est la lettre de créance que le Roi des rois donne à ses envoyés sur la terre, pour les accréditer auprès des hommes. Cette lettre montrée et reconnue en due forme, pourquoi en demander davantage? Il serait d'une exigence extrême d'en vouloir tous les jours une nouvelle, et cela finirait même par devenir absurde et insensé. C'est pourtant ce que vous faites, vous qui demandez continuellement de nouveaux miracles.

Il n'y a plus de miracles!... Vous vous trompez; car tous les miracles qui ont été faits en faveur de la religion subsistent encore. Ils ont été faits réellement pour nous comme pour les premiers Chrétiens : ils doivent donc nous attacher comme eux à la religion. la religion. Je ne les ai pas vus moi-même, me répondez-vous. Mais n'est-il pas des choses que vous croyez aussi fermement, encore plus fermement quelquefois que si vous les aviez vues de vos propres yeux? Car, après tout, vous pouvez facilement vous tromper; tandis que plusieurs témoins éclairés et intègres ne peuvent vous tromper de même. Or, tels sont les miracles évangéliques. Vous ne les avez pas vus vous-même; mais des témoins nombreux et véridiques, des témoins qui ont scellé de leur sang leur témoignage, les ont vus; mais le monde entier les a vérifiés et les vérifie encore chaque jour. Cela est bien suffisant pour vous ras

surer.

Il n'y a plus de miracles !... Vous vous trompez. N'y en eût-il pas d'autres, il en est un, toujours ancien et toujours nouveau, qui doit faire sur vous comme sur tout le monde la plus vive impression c'est la conservation de l'Eglise, malgré toutes les causes de destruction qui sont en elle et hors d'elle, malgré le temps qui détruit tout. Et non-seulement c'est un miracle toujours subsistant, mais on peut dire même qu'il

pour les jours de plus en plus sur

set ainsi qu'un homme, après evons deux cents ans, je suppose, offri1 ang tamatule le spectacle d'une existence Then at we are plan prodigieuse, à mesure que Baia Bistum se prolongerait plus long

Ay w plus de miracles!... Vous vous teom,ez, vous dis-je; il y en a, et même partout 68 sont des miracles moins frappante peut être que ceux qui ont été faits au commencement du christianisme. Aussi ne @ngit-il ponat d'établir la religion sur la facra, mais dans quelques contrées seulement, et peut-être même dans quelques Ames Quoi qu'il en soit, ce sont dès mùrgetes véritables, des dérogations aux lois bien connues de la nature. Vous ne voulez pas le eroire, mais tous les gens senses le croient; et si vous ne le croyez pas, c'est que vous manquez de sens ou de bonne for, c'est que vous devenez déraisonnable à force de vous Joir être raisonneur.

« Oui, il y a encore des miracles, ■ s'ecria ici l'abbé de Ségur. (Reponses.)

Moi qui vous parle, je pourrs S. VOUS dire que j'en at vu, et que j'ai vu en du re plusieurs personnes sur qui s'elatent doczes dos miracles authentiques, tels que la guer son instantanée de maladies meuzscles.

Mais je préfère vous citer ua lali d'une portée plus générale,

« Un Anglais protestant start) Rodel, sous le pontificat du Pape Benoît XIV, U_29481, avec un cardinal, de la re yea dicetque, Tattaquant asses vivemedt, & predin surs tout, comme faux, les mickies heres zu l'intercession des sa:228.

• Peu de toata sprès, a Helis change d'exariver les mèors, NJ PES Patriotom vi van serverus ar Ieu. I reant wa puT AA DIVERSAL WAnnar¬ vaut de les DXIMATE NUDE SILI, D, DE l deg sod avis sur le degré de la one marimen

Lores que quas jours, "Angins “PUTE roberenõšax. — El. door, Marsier « Tai domande le préial, « quo ir PS, VODE INS AVENNUR 34 sopol de ens pipers*

Ma ks, En..noner, I not quE ET S

des saints, ainsi qu'on l'a fast Lats nos es siècles (103), et que d'autre pe canonise aucun sans un examed rarer, constatant au moins cinq miracles operès par son intercession, nous sommes 900 en droit d'affirmer qu'il y a encore des mira cles. »

Vous convenez vous-même, ajoutent les incrédules, qu'il n'y en a plus comme autre fois...

Je veas en ai dit la raison : ces miracles ne sont, as necessaires comme autrefois.

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« Les miracles ne peuvent se faire contimaelement • cirons-nous encore avec saint AugeSEL : « as De nous touchent que s'ils SOCI KOLLAMs, et ils cesseraient de l'être §. semen armaires. Car la succession des pass nuis, le retour périodique des CIEN SISUS, dépouillement des arbres A & SURSSINs des feulles, la force prodiCAR AS ENtenes, it beauté de la lumière, 3 rue as Lieurs, des sons, des parLux as swears, rear qui les verrait pour Le 1s seat ecardi, écrasé de The de mere $ 2. nous n'y faisons pas RU Ji. Bus sit facile d'en A BISA, DL-t-il de plas TAZE Dus sommes labi25ons. C'est d' - Des Ices. His se rr

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ontraires. Il fallait donc des preuves direces de cette divinité, des miracles, et des miacles nombreux et frappants, parce que tout ait à convertir, et la société, et conséquement les membres de cette société. Mais à artir du moment où cette conversion a été chevée, l'ouvrage des miracles a été achevé. n'y a plus rien eu à convertir. Les homes sont nés tout convertis. Ils ont dûcroire ur la foi de leurs ancêtres. S'ils ont perdu a foi, s'ils se sont pervertis, ça été leur faue. Dieu ne leur devait plus rien; et, alors ême, pour revenir de cette incrédulité voontaire et coupable, ils n'ont eu besoin que e rentrer dans le milieu des croyances chréennes où flotte le monde comme dans son lément.

«Il en a été du christianisme, cette créaon morale, comme de la nature et de la réation matérielle. Au commencement Dieu réa le ciel et la terre; et comment les créail? Nécessairement par des miracles, si nous ouvons parler de la sorte. Depuis lors la ature subsiste, et Dieu ne fait plus de miacles de ce genre; les êtres se reproduisent aturellement, en vertu du miracle primitif e la création. Ainsi du christianisme: il bsiste et se poursuit dans la société dont il st la vie, sans qu'il soit nécessaire de renoueler les miracles par lesquels il a été fondé. «Et qu'on ne voie pas dans cette foi traitionnelle une foi aveugie et sans motifs: le est pleine de raison au contraire. Car, e même que l'existence du monde suppose création et ses miracles, de même l'exisnce du christianisme dans le monde conuit en remontant au grand miracle de son ablissement, lequel suppose également les iracles qui l'ont fondé. Pour qui considère tentivement les éléments du christianisme le chaos de dissolution et de ténèbres d'où est sorti, il y a dans son établissement, ins la main d'aucun homme, un miracle désif qui répond des autres, qui nous les fait oir dans leur effet, parce que sans eux, omme dit saint Augustin, il serait plus rand qu'eux. Je n'ai pas vu les miracles, ais je vois le monde païen converti; et lors de deux choses l'une: ou je m'explique e monde converti par des miracles, et je rois aux miracles; ou je ne veux pas croire ux miracles. et alors je suis forcé de voir ans ce monde converti sans miracles un lus grand miracle; dans les deux cas: la érité du christianisme et sa divinité.

« Ainsi les miracles ont dû cesser, ou du noins diminuer considérablement du nonent où le monde a été converti, par deux aisons: la première, parce que le but direct les miracles a été atteint; la seconde, parce que ce but atteint, n'ayant pu l'être sans uiracles, nous les fait voir en lui.

Mais il y a une raison encore plus sensible et plus admirable de la diminution des miracles à partir de l'établissement du christianisme: cette raison est l'accomplissement de plus en plus complet des prophéties.

Jésus-Christ a fait des miracles, dit à ce sujet Pascal, et les apôtres ensuite, et les pre

miers saints en grand nombre, parce que les prophéties n'étant pas encore accomplies, et. s'accomplissant par eux, rien ne témoignait que les miracles. Il était prédit que le Messie convertirait les nations: comment cette prophétie se serait-elle accomplie sans la conversion des nations? et comment les nations se fussent-elles converties au Messie, ne voyant pas ce dernier effet des prophéties qui le prouvent? Avant "donc qu'il ait été mort, ressuscité et converti les nations, tout n'était pas. accompli; et ainsi il a fallu des miracles pendant tout ce temps-là. Maintenant il n'en faut pas, car les prophéties sont un miracle toujours subsistani.

« Ainsi, par une admirable compensation de la Providence, qui veut qu'à toutes les époques il y ait à peu près les mêmes motifs de foi, les deux plus grands miracles de la religion, la réprobation des Juifs et la perpétuité de l'Eglise, deviennent chaque jour plus éclatants, à mesure que nous nous éloignons du temps des miracles. Un homme qui affirmerait que Dieu lui a promis une vie de dix siècles ne serait cru de personne, s'il ne faisait des miracles; mais dès qu'il aurait dépassé trois cents ans, cette longévité sans exemple serait un miracle continuel qui suffirait apparemment pour convaincre les plus incrédules. Or, le peuple juif, dispersé dans toutes les parties de la terre depuis dix-huit siècles, a subsisté dans cet état de dissolution indissoluble, inouï auparavant dans l'histoire, plus de temps que n'ont subsisté les empires les plus célèbres; et l'Eglise catholique, de son côté, a duré dix fois plus de temps que ne vivent d'ordinaire les systèmes de gouvernement les mieux combinés.

<< Pascal observe très-judicieusement quelque part que de tels événements sont les seuls miracles subsistants qu'on peut faire. Et en effet, les autres miracles particuliers cesseraient d'être tels par leur répétition, et deviendraient des phénomènes naturels. Mais il n'en est pas ainsi des événements dont nous parlons, parce que là il n'y a pas répétition; c'est un fait singulier, mais tellement immense qu'il remplit tous les temps et tous les lieux, et que c'est cette universalité et cette perpétuité qui font sa singularité. Il se compose de deux parties: la prophétie et l'événement. C'est la séparation de ces deux parties et leur accord dans cette séparation qui font le prodige. Or, quatre mille ans sont d'abord donnés à la prophétie, et le reste des siècles à l'événement: la séparation ne peut pas être plus tranchée; et son étendue, loin d'en affaiblir le prodige, en est la plus éclatante préparation. Et maintenant quant au prodige en lui-même, c'est-à-dire l'accord de l'événement avec la prophétie, la durée ne peut l'affaiblir, tant s'en faut, puisqu'il consiste précisément dans la durée : c'est là l'événement, c'est là le prodige: la durée de la réprobation des Juifs, la durée de l'Eglise. Ce fait non-seulement ne saurait devenir ordinaire à force de durer; mais il devient de jour en jour plus extraordinaire, et ce n'est pas seulement, comme dit Pascal,

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