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a Loi de séparation de l'Etat d'avec l'Eglise en France, qui entraîne avec elle la rupture du Concordat de 1801, a été promulguée au Journal Officiel de la République, le 11 Décembre 1905.

Les hommes politiques qui l'ont voulue à tout prix, n'ont cessé de répéter dans leurs écrits et leurs discours, au Parlement et au dehors, que cette loi a été rendue inévitable par l'attitude du Saint Siège. L'intérêt qu'ils ont à rẻpandre cette opinion, est évident. La France ne voulait pas la séparation; la séparation, surtout si en pratique elle prend nettement un caractère de persécution, aura des conséquences non moins graves pour la France que pour l'Eglise. D'où l'opportunité d'en faire retomber devant

l'opinion publique la responsabilité sur le Saint Siège.

Mais, à la lumière des documents et des faits, il ne sera pas difficile de montrer à qui revient effectivement cette responsabilité. C'est l'objet de ce travail.

Les trois premiers chapitres exposeront à grands traits la politique antireligieuse qu'ont suivie les derniers Cabinets français; les chapitres suivants discuteront les accusations portées contre le Saint Siège; un appendice traitera du protectorat catholique de la France en Orient et en Extrême Orient.

Cette publication n'a point pour but de rèpondre à des injures personnelles, ni d'offenser qui que ce soit, et encore moins la Nation fran

çaise que le Saint Siège considère toujours comme la Fille aînée de l'Eglise. Elle tend uniquement à éclairer l'opinion publique, spécialement en France, et à empêcher que la vérité historique ne reste altérée dans un événement d'une si grande importance.

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