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le 2 janvier 1806, par M. le marquis de Fontanes; elle a eu deux éditions en très-peu de temps. On y trouve des morceaux qui feroient honneur aux publicistes les plus éloquens et les plus éclairés.

Sa vue s'étoit affoiblie par degrés. En 1806, il se fit opérer de la cataracte avec un courage admirable l'opération eut un succès instantané;. mais sa cécité devint bientôt plus complète. N'importe, disoit-il, j'ai pu voir mes voir mes petits-enfans. Cet affreux malheur ne lui arracha jamais d'autres plaintes.

Il mourut à Paris après une courte maladie, le 25 août 1807 (1); son corps fut déposé dans l'église souterraine de Sainte-Geneviève, où ses obsèques eurent lieu le 29 du même mois. Le duc de Massa, grand-juge, ministre de la justice, pro nonça son éloge funèbre (2). Le Corps-Législatif consigna, dans une délibération expresse, les regrets de la France entière. Des honneurs funèbres furent rendus à sa mémoire dans les églises de toutes les communions.

(1) Françoise-Marguerite SIMEON, sa femme, mourut à pareil jour, en 1813, à Gennevilliers près Paris.

(2) BERNARDIN DE SAINT-PIERRE a fait son éloge à l'Institut, DUMOLARD et Philippe DELLEVILLE au Corps-Législatif. Parmi les nombreux discours qui furent prononcés à l'oceasion de sa mort, nous devons citer, avec une particulière reconnoissance, celui que prononça M. le marquis d'ArBAUD DE JOUQUES, alors sous-préfet d'Aix, dans la maison commune de cette ville, en présence de toutes les autorités réunies.

Jamais âme plus aimante que la sienne ; il fut adoré de sa famille et chéri de ses amis; il étoit l'objet d'une bienveillance universelle.

On disoit de lui dans les assemblées où il figura : Beaucoup l'aiment, tous l'estiment, personne ne le hait. Religieux par conviction, il le fut sans faste. Ses ouvrages respirent l'amour de la vérité, de la religion et de la vertu ; ses actions furent conformes à ses principes; ses mœurs, toujours pures, furent au-dessus du moindre reproche, même dans sa plus tendre jeunesse. Bon fils, bon époux, bon père, bon parent, bon ami, bon citoyen, il fut doux et tolérant par tempérament et par système.

Son style est pur, noble, méthodique, presque toujours élégant, souvent animé. On lui a quelquefois reproché d'être diffus; mais il aimoit mieux paroître prolixe aux esprits pénétrans, que de paroître obscur aux esprits paresseux. Ce qu'il recherchoit avant tout, c'étoit la clarté : il avoit coutume de dire qu'elle est pour le discours ce que la vérité est pour la pensée.

FIN DE LA NOTICE.

TABLE

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siècle, p. lxv. - Etat de la littérature au dix-septième siècle, p. lxviij. Esprit général du dix-septième siècle, p. lxx. Etat de la langue française au dix-septième siècle, p. lxxij. — Caractère propre des grands écrivains de ce siècle, p. lxxiv. Etat des beaux-arts au dix-septième siècle, p. lxxx. - Vue générale du dix-septième siècle, p. lxxxij. Origine et histoire de la philosophie, p. lxxxiv. - Premier âge de la philosophie, p. lxxxvj. - Influence du chris ianisme sur la philosophie, p. lxxxvij. · - Influence de la révolution du quinzième siècle sur la philosophic, p. lxxxviij. philosophique proprement dit, p. xc. philosophique chez les Grecs, p. xcij.

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Origine de l'esprit

Histoire de l'esprit

- Chez les Romains,

g. vv.Depuis le christianisme, p. xcvij. - Chez les ecclectiques, p. xcviij. Chez les nouveaux platoniciens, p. c. — Chez les pères de l'Eglise, cj. Chez les hérétiques, p. ciij. -Chez les scolastiques, p. civ. - Depuis la réforme, p. cvj. Cartésianisme, p. cviij. Origine et histoire de l'esprit philosophique chez les Anglais, p. cx.- En Hollande, p. cxj. -A Genève, p. cxiij. - Etat des esprits en France, idem. Origine et progrès de l'esprit d'incrédulité, p. cxiv.

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CHAPITRE PREMIER,

De l'esprit philosophique en général. Sa définition et ses caractères..

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p. I

Philosophie pratique, Philosophie spéculative, page 2. L'Esprit Philosophique est le caractère distinctif de notre âge'; sa définition, idem. Il diffère de la Philosophie,

P. 3.

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