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ville jusqu'à Elisabethville. D'autre part, la métropole sera mise en relation avec la Colonie par l'intermédiaire de la station de T. S. F. de grande puissance qui s'achève à Bruxelles (Neder-over-Heembeek), sous la direction de M. Robert Goldschmidt (1).

Comme nous l'avons dit, il existe également un service horaire à Norddeich.

Dans ce poste, le service du jour commence à 11 h. 52 m. et consiste en une série de suivis des lettres KND indicatif de la station et de la mention MGZ (Mittel Greenwich Zeit temps moyen de Greenwich).

Norddeich emploie l'émission musicale, c'est-à-dire une émission comportant un si grand nombre d'étincelles à la seconde que dans les téléphones récepteurs on entend un son à peu près musical, quelque chose comme un appel lointain de sirène.

Les signaux horaires proprement dits consistent en des traits ou barres qui durent environ 1/4 de seconde et dont le début est à considérer. Ces traits se suivent par série de 5, toutes les 10 secondes, depuis 11 h. 58 m. 46 s. jusqu'à 11 h. 59 m. 10 s., et de nouveau, depuis 11 h. 58 m. 36 s. jusqu'à midi juste. Midi coïncide avec le début du dernier trait. On reçoit ainsi des traits à 11 h. 59 m. 46, 47, 48, 49, 50 puis à 56, 57, 58, 59, 60 ou 11 h. 59 m. 0 s. etc.... Cela fait en tout quinze signaux horaires.

(1) Nous profiterons de l'occasion que nous offre la mention du poste de Bruxelles pour attirer l'attention sur un beau geste de M. R. Goldschmidt. Pour l'instant, ce poste de grande puissance est sa propriété privée. A l'occasion de la Conférence de l'Heure, M. Goldschmidt a' pris l'initiative de la constitution d'un Comité provisoire (dont la liste complète des membres sera arrêtée prochainement), ayant pour but l'organisation de l'étude scientifique des ondes hertziennes dans leurs rapports avec les milieux ambiants. Et pour permettre à ce comité de commencer immédiatement ses études, il a mis à sa disposition le poste radiotélégraphique de Bruxelles, ainsi qu'une somme de 25 000 francs. La conférence a adressé à M. Goldschmidt des félicitations bien méritées. G. Lecointe, loc. cit., p. 10. Kohlschütter, loc. cit., p. 8.

Le même service se répète textuellement la nuit, de 23 h. 53 m. à 24 h. 0 m. 0 s.

C'est surtout de l'enregistrement photographique de ces divers signaux horaires battements, tops et barres en vue des travaux astronomiques et géodésiques de haute précision que nous voulons parler ici.

Méthodes d'enregistrement de M. H. Abraham. A l'appui du vou mentionné ci-dessus, M. H. Abraham présentait une série de tracés chronographiques très intéressants.

Pour les comparaisons d'heures, M. Abraham fait tracer par un même style (plume ou rayon lumineux) les signaux radiotélégraphiques et les battements de l'horloge à comparer; par le fait, les mesures sur les tracés deviennent plus faciles et plus précises.

Une première série de graphiques avaient été obtenus au moyen d'un milliampèremètre enregistreur à plume, réalisé sur les indications de M. H. Abraham par les ateliers Carpentier. Ces tracés montraient des applications de la méthode des coincidences à deux pendules à contact électrique bref, une inscription directe à l'Observatoire de Paris des signaux horaires reçus par T. S. F. (battements rythmés) de la Tour Eiffel et, simultanément, par la même plume, de la seconde de l'Observatoire, - la détermination du retard constant (8 centièmes de seconde) entre le courant qui commande le manipulateur T. S. F. et le départ du train d'ondes pour un signal horaire, une inscription d'un télégramme sans aucun relais.

Grâce à la finesse des tracés et au déroulement rapide du papier enregistreur, les pointés sur ces chronogrammes pouvaient prétendre à une exactitude supérieure au centième de seconde. « Mais il va sans dire, observait M. Abraham, que tous les courants doivent autant que possible être enregistrés directe

ment, sans interposer aucun relais qui introduirait des retards peut-être mal connus entre le passage du courant et l'accélération du déplacement de la plume. »

Cet enregistrement à la plume des radiotélégrammes n'est guère possible qu'à une centaine de kilomètres du poste émetteur. « Pour les transmissions à longue portée, il faut recourir à l'inscription photographique qui donne infiniment plus de sensibilité un galvanomètre a moins à faire pour déplacer un rayon luminoux que pour traîner une plume sur du papier. »

M.Abraham montrait quelques chronophotogrammes et, en particulier, la très intéressante inscription simultanée des signaux horaires envoyés à 23 h. 58 par Norddeich-Willemshaven et des secondes de l'horloge directrice de l'Observatoire de Paris. « Ces derniers tracés, obtenus à une distance de plus de 700 kilomètres du poste transmetteur, ont une amplitude et une netteté plus que suffisantes pour que l'on puisse, si on le désire, y faire des mesures micrométriques définissant les temps au delà du millième de seconde. »

Deux autres méthodes. Nous avions l'honneur d'assister à la Conférence internationale de l'Heure parmi les délégués du ministère des sciences et des arts de Belgique. Nous eûmes ainsi l'occasion de présenter à la Conférence deux méthodes de réception photographique des radiotélégrammes et de comparaison précise de l'heure locale avec l'heure radiotélégraphique.

Nous nous proposons de donner ici quelques détails sur ces méthodes.

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Leurs avantages Comme celle préconisée par M. Abraham, ces deux méthodes écartent tout relais, mais, en outre, aucune d'elles ne surcharge l'horloge locale, fùt-ce d'un simple contact électrique. Et ce

point peut avoir de l'importance dans les déterminations de haute précision. En effet, un contact mobile ne permet pas l'établissement instantané du courant. Puis, ce qui est autrement important, un contact mobile est sujet à se modifier légèrement avec le temps. Si l'on veut assurer la précision du 1 100 de seconde et, a fortiori, une précision plus grande encore, n'est-il pas prudent de renoncer autant que possible à l'emploi des contacts? Or la chose est parfaitement possible.

Un autre avantage de ces deux méthodes réside en ce que l'organe mobile récepteur des ondes hertziennes, au lieu d'un cadre de galvanomètre armé d'un miroir, est un simple fil de quartz ou de métal, de quelques microns seulement d'épaisseur, par suite d'une inertie tout à fait négligeable et tendu dans un champ électrostatique ou magnétique qui peut être très intense.

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Première Méthode : Électrométrique (Th. Wulf, S. J.). La première méthode est due au P. Wulf, S. J., de Fauquemont. Elle a été employée par lui dans les observations de la dernière éclipse centrale de soleil, le 17 avril de cette année, au collège Notre-Dame de la Paix, à Namur.

Les signaux radiotélégraphiques sont enregistrés au moyen de l'électromètre unifilaire du même P. Wulf (constructeurs Günther et Tegetmeyer, Brunswick. Fig. 1 et 2). Cet appareil est constitué essentiellement par un fil de quartz de quelques microns d'épaisseur, rendu conducteur par pulvérisation cathodique et tendu dans un champ électrostatique condensé (micron 0,001 mm μ).

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A sa partie supérieure, le fil F est attaché à une pièce métallique terminée par un tube et isolé, grâce à un morceau d'ambre E formant bouchon (fig. 2). Il est retenu à sa partie inférieure par une boucle de fil de quartz isolant Q, qui fait ressort antagoniste. La

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FIG. 1 et 2.

Électromètre unifilaire de Wulf. FQ fil électrométrique (quartz métallisé). Q boucle de quartz (isolant). QRT mécanisme tenseur du fil électrométrique. E E,E2 pièces d'ambre. A sonde métallique à manche isolant. BB bornes (isolées) du champ électrostatique. SS2 coins métalliques pôles du champ métallique. CC boutons de réglage des distances des coins au fil FQ. NN ampoules à sodium métallique. M microscope d'observation ou de projection. D mise au point du microscope. V bouton de réglage latéral du microscope. L lampe Osram 4 volts, pour l'observation par projection ou l'enregistrement. P pied à vis calantes.

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