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teur. Nous devons ces figures, de même que les deux

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suivantes (figg. 8 et 9) à la grande obligeance de la maison Edelmann, père et fils.

Sur les trois figures 5, 6 et 7 les mêmes lettres désignent les mêmes pièces.

Dans l'espace interpolaire se trouve une lame épaisse m en laiton dans laquelle sont taillées deux rainures en coin (fig. 6), où se logent les pièces polaires en fer doux. Aimants et pièces polaires sont percés de deux fenêtres permettant, à l'aide d'un microscope, l'observation directe du fil galvanométrique ou bien sa projection. Sur les pièces isolantesh se trouvent les bornes Let M (Fig. 5).

La tension du conducteur filiforme et, par suite, la sensibilité de l'appareil et la rapidité de ses indications se règlent au moyen du bouton molleté isolant F. Voici les détails les plus importants de cette partie essentielle de la construction. Le bouton F entraîne un écrou n, en forme de chapeau, mobile sur la pièce filetée r: si l'écrou se déplace vers le haut, le fil, obéissant à un ressort, se tend; le mouvement en sens contraire relâche le fil. En effet, ce fil très fin est soudé à chacune de ses extrémités à une tigelle t. Celle d'en-dessous est fixe. Celle d'en haut porte un petit plateau p, qu'un ressort à boudin f, s'appuyant par dessous sur la pièce r, repousse contre la partie supérieure de l'écrou n à chapeau. On a donc bien les deux effets voulus: mouvement de l'écrou n vers le haut, tension du fil par le ressort; mouvement vers le bas, écrasement du ressort et relâchement du fil.

Sur le pourtour extérieur de r est gravée une division K; un repère sur l'écrou n permet de préciser le degré de tension actuel du fil (Fig. 5). Une vis, invisible sur les figures, limite le mouvement de l'écrou n vers le haut afin d'empêcher qu'en tendant le fil d'une façon excessive, on ne s'expose à le briser.

Ce fil est en effet d'une minceur extrême. Le nôtre, en or, avait 5 microns (= 0,005 mm.). Sa longueur

était de 65 mm. ; sa résistance électrique de 150 ohms environ.

L'anneau R (fig. 6) sert à fixer le galvanomètre sur la tige S (fig. 5) à la hauteur voulue.

N (fig. 5) est une borne dont la mise à la terre protège le fil contre certains effets électrostatiques perturbateurs.

Sans augmenter bien sensiblement les frais d'installation, on pourrait acquérir un galvanomètre bien meilleur que celui que nous avons employé. Nous ne voulons point parler du gros galvanomètre à corde. Outre que son prix est beaucoup plus élevé, son réglage est notablement plus délicat et il ne pourrait guère convenir qu'à une installation fixe. Nous faisons allusion à cet autre modèle, à peine plus encombrant que le nôtre: le petit galvanomètre d'Einthoven à électro-aimant, construit également par Edelmann (fig. 8).

Cet appareil plus parfait conviendrait partout où l'on pourrait disposer de la faible énergie électrique nécessaire à l'excitation du petit électro-aimant (1,2 ampères sous 8 volts). Son champ magnétique a une intensité considérable: de 8000 à 10 000 unités C. G. S.

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Les équipages à fil des deux petits modèles à aimants permanents et à électro-aimants sont interchangeables.

L'optique du microscope varie suivant que l'on veut observer le fil directement ou par projection et suivant le grossissement à obtenir. Pour la projection, il est commode de se servir de l'oculaire spécial de Zeiss.

Récemment un modèle de support a été créé qui permet d'employer les microscopes que l'on possèderait déjà (fig. 9). Cet agencement est, du reste, beaucoup plus pratique que le type primitif surtout pour la projection. Nous avons adopté une disposition équivalente.

Tous nos essais ont été faits avec un objectif A et un oculaire ordinaire n° 2 de Zeiss de construction déjà

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FIG. 8. Galvanomètre à corde à électro-aimant. Edelmann, Munich.

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ancienne. C'est dire qu'il sera facile d'obtenir beaucoup mieux.

Eclairage. Au sujet de l'éclairage, rappelons-nous ce qui a été exposé à propos de l'électromètre unifilaire du P. Wulf. Tout cela s'applique ici mot pour mot. De part et d'autre, en effet, le problème est identique : projeter, sur la fente d'un enregistreur, l'image d'un fil de quelques microns d'épaisseur.

En fait, nous avons employé tantôt une lampe Nernst de 220 volts, 1 ampère, tantôt un petit arc de 2 à 3 ampères (lampe de Classen à crayons rectangulaires). Le microscope était muni de son condenseur, mais son ouverture était réduite au moyen du diaphragme-iris à 6 ou 7 mm.

Il semble que le fil d'or, sous cette épaisseur si faible de quelques microns, n'ait pas l'opacité désirable. De là l'opposition moins marquée dans les tracés obtenus par la méthode galvanométrique. Nous dirons dans quelles conditions on pourrait employer un fil de quartz argenté qui donnerait de meilleures images.

Enregistreur. Ici encore rien de nouveau. L'enregistreur était du même genre que celui employé par le P. Wulf.

Montage du galvanomètre dans le circuit du récepteur radiotélégraphique. - Nous avons utilisé le détecteur électrolytique et surtout celui à cristaux de sulfure de plomb artificiel (sans pile) et, comme montages, ordinairement l'oudin, parfois, avec le sulfure, le montage direct. Dans tous les cas, le galvanomètre plus une résistance réglable de 10 000 ohms (1) était en parallèle

(1) Cette résistance, aussi bien que celles du potentiomètre, est, tout simplement, de ce modèle à bon marché que Krüss (Hambourg) construit pour les manipulations d'élèves. Il en existe 14 types d'un module plus grand et

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