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siques et chimiques) et la formule que Stanley Redgrove (1) donne au méthylal O - CH3 CH2! 0 CH3

en raison d'expériences sur sa chaleur de combustion.

Ce n'est pas seulement dans certains composés organiques que l'on a été amené à admettre la tétravalence de l'oxygène, dans la chimie inorganique, aussi on s'est servi souvent de cette hypothèse.

Déjà en 1873, Thomsen (2) cherchait à expliquer la constitution de l'acide per-iodique, par la tétravalence de l'oxygène.

Tilden, en 1876 et Würtz (3), en 1879, cherchent à expliquer, d'une façon analogue, la structure des sels hydratés et des sels doubles.

Pour Friedel, la tétravalence de l'oxygène se trouve aussi démontrée par l'existence des quatrantoxydes, tels que :

Ag,O et Cu40

En 1888, Heyes (4) discute longuement la tétravalence de l'oxygène. Partant de considérations sur la manière différente dont se comportent les oxydes BaO2, PbO2, MnO2, SnO2, SiO2, il admet la tétravalence de l'oxygène et montre l'intérêt que présente cette hypothèse pour expliquer la constitution des combinaisons à eau de cristallisation, les polymérisations de l'acide acétique, des aldehydes, etc., et en particulier les combinaisons moléculaires, dont la formation peut être attribuée dans certains cas à la tétravalence de l'oxygène.

Les expériences de Engler et Wild (5), d'après lesquelles l'oxydation des métaux alcalins se fait toujours avec la formation préalable de peroxyde, qui est décomposé par l'eau en hydroxyde alcalin et peroxyde d'hydrogène, les conduisent à rejeter l'équation figurative:

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qui met en évidence la facilité avec laquelle le second atome d'oxygène peut être éliminé.

Brühl (6) admet la tétravalence de l'oxygène dans l'eau oxygénée; les deux groupes hydroxyles y possèdent des propriétés spéciales qui le conduisent à la représenter ainsi : HO OH. Dans certaines conditions, l'eau se comporte comme un dérivé non saturé; la propriété dissociante qu'elle possède à un si haut point s'explique par la simple liaison chimique des ions aux deux valences libres. L'eau oxygénée étant moins saturée encore que l'eau, elle

(1) CHEM. NEWS., 99, 194.

(2) BER., 6, 433.

(3) THÉORIE ATOMIQUE, p. 305.

(4) PHIL. MAS. (5), 25, 221, 297.

(5) BER., 30, 1669.

(6) Ber., 28, 2847, 30, 162 et 33, 1709.

devra posséder une force dissociante plus considérable : cela a été démontré expérimentalement par Calvert (1).

Dans les conditions ordinaires, les valences libres de l'oxygène dans l'eau tendent à se saturer, ce qui explique sa condensation moléculaire, sa polymérisation; si la molécule est double, on aura probablement la constitution H2 = 0 = 0 = H2; si elle est triple, on peut avoir une formule cyclique du type:

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Pour Werner, si l'hypothèse de l'oxygène tétravalent permet d'expliquer la structure d'un nombre considérable de ces produits d'additions, elle ne suffit cependant pas à expliquer la totalité des cas.

Pour Werner, dans les combinaisons du type oxonien, l'oxygène peut encore mettre en action à côté de ses deux valences principales, une valence secondaire :

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Si Me est remplacé par H, on aura le cas d'addition d'oxydes aux acides.

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Les dérivés oxoniques ne renferment donc pas un atome d'oxygène tétravalent, mais un atome d'oxygène qui met en action deux valences principales et une valence secondaire.

Les arguments que Werner fait valoir en faveur de cette thèse sont les suivants :

1. Il existe des dérivés oxoniques anormaux, c'est-à-dire des produits d'addition de plusieurs molécules d'oxyde RO à une molécule d'un sel métallique MeX ou d'un acide HX.

La saturation de l'oxygène tétravalent se faisant déjà avec une molécule,

(1) ANN. DE PHYS., 1, 483.

'addition d'une seconde molécule ne peut s'expliquer que par la formation d'un composé du type :

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On devrait dans ces conditions pouvoir donner également aux hydrates des sels métalliques et aux nombreuses combinaisons de sels métalliques avec l'ammoniaque, des formules de ce genre, à chaîne rectiligne; or on sait qu'on doit les représenter par des formules à noyau qui sont mieux en rapport avec l'ensemble de leurs propriétés.

Dans les formules à valence secondaire, il suffit d'admettre que l'hydrogène de HX, ou l'atome de métal dans MeX, peut mettre en action plus d'une valence secondaire; on obtient ainsi les formules:

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2. Ce qui semble confirmer la thèse de l'hydrogène à plusieurs valences secondaires, c'est que les produits d'addition des oxydes aux acides ou aux sels sont très analogues et par leur mode de formation et par l'ensemble de leurs propriétés.

Ainsi, la diméthyl-pyrone donne des dérivés absolument analogues avec HCl et avec CuCl2 :

OCHO+ HCl = OC,H2O ... HCI
OCHgO + CuCl = 0C,H,O ... Cung
OCH2O

Si l'on ne veut pas donner à l'hydrogène une place toute spéciale par rapport aux autres éléments, il faut admettre qu'aussi bien que les métaux, il peut saturer plusieurs valences secondaires.

On a encore fait d'autres hypothèses au sujet de la valence.

Picini (1) en 1896 discute la constitution des peroxydes en se plaçant au point de vue du système périodique; il arrive à la conclusion que les métaux n'y fonctionnent pas avec une valence plus élevée que dans leurs combinaisons normales, que l'oxygène au contraire s'y trouve avec une valence moindre.

On a discuté aussi la possibilité de l'hexavalence de l'oxygène. Flawistsky (2) en 1891 l'admet pour expliquer la constitution des composés à eau de cristallisation et des composés moléculaires, qu'il considère comme des combinaisons chimiques auxquelles il ne convient pas d'attribuer une place spéciale.

(1) Z. ANORG. CHEM., 12, 169.

(2) JOURN. SOC. de chim. et de PHYS. RUSSE, 23, 125.

Kanonikoff (1) arrive au même résultat à la suite de ses recherches spectrométriques en comparant les valeurs de la densité vraie trouvées et calculées il est ainsi amené à donner à l'oxalate de mésityle, par exemple, la formule très complexe que voici :

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Il faut également citer ici la série des composés halogénés décrits par Archibald et Mac Intosch (2) (C2H5)2O.HI, (CH3)2CO.HBг, C ̧H2OH.2HBr, C3H2OH.5HCI.

Ils donnent à ces deux derniers les formules :

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Dans ce dernier composé, l'oxygène aurait donc une valence égale à 12; il est cependant beaucoup plus simple, pour expliquer sa constitution, d'admettre la plurivalence du chlore.

Wroczynsky et Guye (3) ont mis en évidence dans l'étude thermique du système oxyde d'éthyle-iodure de méthyle l'existence des trois combinaisons que voici :

(CH3)3, (C2H5)20

(CH3)2, (C2H5)20

(CH3), (CH3)20.

P. BRUYLANTS.

(1) JOURN. SOC. DE CHIM. Et De phys. russe, 33, p. 78, 81, 108, 208.

(2) TRANS. CHEM. SOC., 85, 919.

(3) JOURN. CHIM. PHYS., 8, 205.

VARIÉTÉS

L'ORGANISATION ET LA SITUATION ACTUELLE

DE

L'ENSEIGNEMENT AGRICOLE EN BELGIQUE

L'agriculture belge jouit à l'étranger d'une excellente réputation, parfaitement justifiée d'ailleurs. Ce n'est pas cependant que le sol de la Belgique soit particulièrement favorable à la culture : En dehors de la zone centrale du pays, couverte de limon ou de sable limoneux et qui comprend environ 960 000 hectares, la terre arable est plutôt de nature très sablonneuse dans la BasseBelgique, qui occupe 820 000 hectares au nord de la région. centrale, et de nature argilo-calcaire ou schisteuse, froide et généralement peu profonde dans les 970 000 hectares de la Haute-Belgique, au sud du limon, où elle est, en général, formée sur place par la désagrégation des roches sous-jacentes (1).

Pas plus que le sol, le climat n'est exceptionnellement propice, et il faut chercher ailleurs les raisons de l'intensité et du développement remarquables de notre agriculture.

En tête de ces raisons il faut placer les qualités de l'agriculteur belge, intelligent, actif, avide de progrès; et la densité de la population qui atteint en moyenne pour le pays 252 habitants par km2 (2). Mais à ces facteurs il faut joindre, et pour une

(1) Pour être complet il faut ajouter à ces régions, 97 000 hectares de terre poldérienne argileuse, tenace, bordant la Mer du Nord sur une largeur de quelques kilomètres et la zone extrême Sud du pays (Lorraine belge), couvrant 94 000 hectares, constituée surtout de sol d'àge jurassique, de nature variable: argileux, marneux ou sableux.

(2) Maximum 374 et 270 habitants par km2 dans les deux Flandres qui sont essentiellement agricoles; minimum 99 et 52 habitants par km2 dans l

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