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conducteurs. Conducteurs segmentaires, sectoraux. Fabrication des cordes. Tordeuses. Modes divers d'isolation. Conducteurs nus en caniveau. Conducteurs isolés. Étude des conducteurs isolés par eux-mêmes. Confection de la couche isolante. Propriétés à rechercher dans les isolants. Caoutchouc, propriétés. Fabrication de l'isolant au caoutchouc. Essais des isolants à base de caoutchouc. Cellulose. Matières d'imprégnation. Fabrication des câbles isolés à la cellulose. Dispositifs spéciaux, théorie d'O'Gorman et de Jona. Enveloppe protectrice. Mise en place de l'enveloppe de plomb. Presses. Armure. Passation des marchés. Pose des câbles. Tranchée. Déroulage. Joints. CHAP. II. Phénomènes électriques dans les câbles. Propriétés électriques des câbles. Capacité self-induction. Ròles de la capacité. Fixation des potentiels des conducteurs. Détermination du courant de charge. Détermination d'une période propre. Recherche de la période propre d'un réseau. La période propre et les harmoniques. Harmoniques. Surtensions dues aux harmoniques. Calcul du facteur de surtension d'un harmonique. Etude des conditions de résonance. Influence de la répartition de la capacité. Influence de la résistance. Inscription des courbes. Moyens de supprimer les harmoniques. Cas particulier des câbles concentriques. La période propre et les perturbations. Perturbations brusques dans les réseaux. Fermeture d'un interrupteur. Ouverture d'un interrupteur. Extinction brusque d'un court circuit. Précautions à prendre pour l'exploitation. CHAP. III. Garanties, conditions de réception. Durée de la garantie. Conditions de réception. Essais de rigidité. Coefficient de sécurité. Essais de rupture. Dispositifs à prendre pour l'essai de tension. Essai dans l'eau. Essais d'isolement. Essais après pose. Rigidité. Essais après pose. Isolement. Résistivité. Densité de courant maximum. Recherche des défauts. PLANCHES : I. Tordeuse à détorsion. Fileuse. II. Enrubanneuse. Transformateur d'essai pour 250 000 volts.

J. H.

XIII

LA THÉORIE DES IONS ET L'ÉLECTROLYSE, par AUGUSTE HOLLARD. Deuxième édition, entièrement refondue. Un vol. in-12 de VII220 pages. Paris, Gauthier-Villars, 1912.

Le présent volume de la Bibliothèque générale des Sciences expose d'une manière élémentaire, mais assez complète, la théorie des ions. L'auteur n'entreprend pas directement la défense de cette théorie, son but est plutôt de la faire connaître et de mettre en lumière les services qu'elle a déjà rendus et ceux qu'on peut en espérer dans des domaines variés de la Physique, de la Chimie et des Sciences naturelles en général. Voici un rapide aperçu des matières traitées.

Dans l'introduction, M. Hollard rappelle l'explication du phénomène de l'électrolyse proposée par Grotthus. Elle ne résista pas aux critiques formulées, vers le milieu du XIXe siècle, par Clausius qui conçut le phénomène de façon plus heureuse. D'après lui un électrolyte renferme, antérieurement au passage du courant galvanique, des molécules dissociées en ions. Cette idée fut reprise, en 1887, par Svante Arrhenius qui la précisa et arriva à la conclusion que la conductibilité des électrolytes doit être en rapport direct avec la proportion des molécules dissociées. Après avoir ainsi indiqué en quelques traits la nature de l'hypothèse des ions, M. Hollard trace le plan de son ouvrage. Il examinera dans le premier livre la constitution des électrolytes, dans le second leur conductibilité, dans le troisième la tension électrique nécessaire au fonctionnement de l'électrolyse, et dans le dernier l'énergie en jeu dans une électrolyse. Entrons maintenant dans quelques détails.

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Pour étudier la constitution des électrolytes, l'auteur examine d'abord les propriétés générales des solutions en montrant que, d'après les travaux de Pfeffer, de Van 't Hoff et de Raoult, les molécules d'un corps dissous dans un liquide développent exactement la même pression mesurée en atmosphères qu'elles développeraient si elles étaient à l'état gazeux renfermées dans le même espace. C'est pourquoi Van 't Hoff a pu appliquer les lois des gaz celles de Mariotte, de Gay-Lussac et d'Avogadro aux solutions. Rappelant ensuite la dissociation thermique de certains gaz, M. Hollard montre, à l'exemple d'Arrhenius, que sous ce rapport encore les solutions peuvent être comparées aux gaz, étant donné que les solutions qui sont des électrolytes, présentent un phénomène analogue, la dissociation électrolytique. Après avoir expliqué la nature des électrolytes, l'auteur examine spécialement le cas de la neutralisation d'une base par un acide; il montre que l'acte de cette neutralisation consiste surtout dans une formation d'eau, étant donné que la majeure partie de l'acide et de la base est dissociée et que le sel formé

est dans le même cas. Cette manière de voir est confirmée par les phénomènes thermiques qui accompagnent ce genre de réactions chimiques.

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Le livre I, qui traite de la conductibilité des électrolytes, énonce entre autres la proposition suivante : « Dans les solutions aqueuses, les réactions chimiques sont des réactions d'ions ». Cette proposition est développée et illustrée par de nombreux exemples. Ensuite M. Hollard à l'exemple d'Ostwald applique la loi des masses de Guldberg et Waage à la dissociation électrique, et en donne également un certain nombre d'exemples empruntés notamment à la Chimie analytique. L'équilibre qui s'établit entre les ions libres et les éléments non dissociés est extrêmement important, et l'étude que l'auteur en fait est fort intéressante. Les derniers chapitres de ce second livre sont consacrés spécialement à l'examen de la charge électrique propre aux ions et à la théorie de Hittorf concernant la migration des ions.

Le livre III, consacré à la tension électrique nécessaire au fonctionnement de l'électrolyse, examine d'abord les différentes théories des piles électriques, spécialement des piles réversibles, ensuite la tension de polarisation, dont il donne des applications à l'analyse électrolytique. L'auteur conclut son étude de la théorie des ions et de l'électrolyse par quelques considérations sur l'énergie chimique qui se manifeste spécialement dans l'électrolyse.

Le petit volume que M. Hollard offre au public est fort intéressant, non seulement par le sujet dont il traite, mais aussi par la manière dont l'auteur s'acquitte de sa tàche. Nous sommes loin d'ignorer les difficultés et les objections qu'a soulevées la théorie des ions, aussi bien en Allemagne, où elle a cependant trouvé les plus chauds partisans, qu'en France et en Angleterre. Mais s'il y a des points obscurs, on ne peut nier les grands services que cette hypothèse à déjà rendus, et que le livre de M. Hollard fait très bien ressortir. Du reste, que d'hypothèses se sont trouvées dans une situation semblable! Souvent les difficultés ont été peu à peu aplanies, et de ces hypothèses longtemps suspectes sont sorties des théories universellement adoptées. Qu'il suffise de rappeler le passé de l'hypothèse d'Avogadro.

Quel que soit d'ailleurs le sort que l'avenir réserve à la théorie des ions, nous devons étre reconnaissants à M. Hollard d'avoir résumé et mis au point les doctrines actuellement proposées à

ce sujet. Nous recommandons vivement l'étude de ce petit opuscule à tous ceux que la théorie intéresse ; ils y trouveront un exposé clair, élémentaire et suffisamment complet.

H. d. G.

XIV

COURS DE ROUTES ET VOIES FERRÉES SUR CHAUSSÉES, professé à l'École nationale des Ponts et Chaussées, par H. HEUDE, inspecteur général des Ponts et Chaussées. Introduction.-Leçons nouvelles complémentaires. Un vol. grand in-8° de 296 pages, avec 37 fig. (ENCYCLOPÉDIE DES TRAVAUX PUBLICS). - Paris, Béranger, 1912.

Par suite de l'approbation, par le Ministre des Travaux publics de France, de nouveaux programmes pour l'enseignement de l'École des Ponts et Chaussées, des matières entièrement nouvelles ont été ajoutées aux cours classiques existants. Ce sont les leçons sur ces matières qui font l'objet de l'ouvrage de M. Heude, qui constitue donc un complément au cours de route de M. Durand-Claye.

L'auteur débute par l'Introduction de son cours où il appelle l'attention de ses élèves sur l'importance de la construction et de l'entretien des routes et des chemins dans l'œuvre du corps des Ponts et Chaussées, importance que l'automobilisme a mise de plus en plus en lumière.

Après une digression sur l'origine de quelques mots d'usage courant dans le sujet qui l'occupe, le savant professeur expose l'historique de la route. A part les routes romaines, dont il subsiste encore de ci de là des vestiges, les routes du moyen âge étaient des plus rudimentaires et le progrès, bien que lent, ne commença que sous Henri IV, avec Sully et Colbert. Au XVIIIe siècle, un arrêt du Conseil de 1705 ordonna entre autres « que les chemins seront conduits du plus droit alignement que faire se pourra ». C'est de cette époque que datent les grandes chaussées rectilignes que nous possédons en Belgique également. Mais il appartint au XIXe siècle de développer et d'améliorer considérablement les routes et les chemins. Quant aux tramways, ils ne datent que de 1873 et leur nombre depuis lors ne fait qu'augmenter.

Dans la première partie de son ouvrage, M. Heude s'occupe du Service Vicinal.

Après quelques mots sur la forme d'enquête administrative, applicable aux chemins vicinaux, l'auteur expose leurs caractères distinctifs, leur législation, leur classification, leur construction et leur entretien. Il dit un mot de la propriété de leur sol, du règlement et de l'instruction générale qui les concernent. Ces généralités constituent le chapitre I.

Le chapitre II est consacré à l'organisation du personnel de ce service et le chapitre III traite de l'assiette de ces chemins et des questions relatives aux diverses modifications auxquelles elle peut être soumise.

Enfin, l'exécution des travaux, la comptabilité des chemins vicinaux et quelques renseignements sur les chemins ruraux font l'objet des trois chapitres suivants.

Cette partie, plutôt aride, est présentée d'une manière claire et pratique pour ses élèves, futurs ingénieurs des Ponts et Chaussées.

Dans la deuxième partie de son ouvrage, l'auteur s'occupe des Voies ferrées sur chaussées.

Après quelques pages d'introduction, M. Heude, dans un premier chapitre, examine d'une manière approfondie et à l'aide de graphiques la façon de déterminer la subvention de l'État, en conformité de la loi du 11 juin 1880. Il combat les conventions passées en employant la formule forfaitaire dans laquelle les frais d'exploitation sont supposés n'être qu'une fonction des recettes brutes; il conseille, au contraire, l'emploi d'une formule moins simpliste, mais qui incite l'exploitant à développer le trafic. Toutefois, la formule change quand l'État subventionne par l'intermédiaire d'une ville ou d'un département. Il y a enfin lieu de noter que l'établissement des voies ferrées sur chaussées doit être précédé d'une enquête.

Quel est le meilleur emplacement à donner aux voies de tramway? Cette question est traitée dans le chapitre II. L'auteur rencontre successivement les divers cas qui peuvent se présenter en pratique et signale les meilleures solutions à adopter.

Le chapitre III traite du genre de voie à employer. Sur piste spéciale c'est le Vignole ordinaire, mais sur les parties accessibles aux autres voitures, on emploie presque toujours des rails à gorge.

Ce fut d'abord la voie Loubat sur longrines, mais qui ne présente plus qu'un intérêt historique. Le plus employé est le rail

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