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d'eux est exactement analysé, que leurs caractéristiques sont nettement mises en évidence.

Le dernier livre permet de jeter un coup d'œil d'ensemble sur les applications si variées que trouvent aujourd'hui les moteurs thermiques non seulement dans l'industrie fixe, petite et grande, mais encore dans celle des transports sur terre et sur eau, sans parler de l'aviation qui, ainsi que le remarque l'auteur, « a dû aussi tous ses succès aux moteurs ultra-légers et résistants qui ont été mis à sa disposition, et sans lesquels elle serait restée un rève ».

Rempli tout à la fois d'idées neuves, d'aperçus ingénieux et de renseignements d'une haute utilité pratique que, nulle part ailleurs, sans doute, on ne trouverait réunis en si grand nombre sous un si mince volume, l'ouvrage de M. Witz est appelé, sans conteste, à constituer un des moyens les plus efficaces de pénétrer dans l'exacte connaissance des moteurs thermiques.

PH. DU P.

XV

FREINAGE DU MATÉRIEL DE CHEMIN DE FER, par P. GOSSEREZ et A. JONET, ingénieur et inspecteur au service du matériel roulant des Chemins de fer de l'Est (Ouvrage faisant partie de la Bibliothèque de Mécanique appliquée et Génie de l'Encyclopédie scientifique). Un vol. in-18 jésus de 446 pages. - Paris, Doin, 1913.

A côté des volumes où sont exposées, dans leurs grandes lignes, les diverses branches d'application de la mécanique aux sciences techniques, la Bibliothèque de Mécanique appliquée de l'Encyclopédie scientifique consacre des volumes spéciaux, plus détaillés, aux questions qui, en ce domaine, sont plus particulièrement à l'ordre du jour et sollicitent d'une façon en quelque sorte plus directe l'attention des ingénieurs.

A de telles questions se réfère souvent une littérature déjà abondante avant que personne ne se soit encore avisé de la coordonner et de la condenser en un exposé d'ensemble propre à éviter, à celui qui veut se livrer à une étude approfondie du sujet, une multitude de lectures éparses en de multiples recueils. Tel nous semble avoir été jusqu'ici le cas de la question du

freinage du matériel de chemin de fer, question d'un intérêt qui croit de jour en jour, en même temps que la vitesse des trains, et dont il y avait une utilité véritable, en vue de préparer les progrès de demain, à fixer en un livre spécial, l'état présent. C'est à une telle oeuvre qu'avec un soin remarquable se sont attachés deux spécialistes des plus distingués, MM. Gosserez et Jonet, ingénieurs des arts et manufactures, l'un ingénieur, l'autre inspecteur au service du matériel roulant des chemins de fer de l'Est.

Les idées directrices qui les ont guidés dans l'élaboration de leur ouvrage sont indiquées dans leur avant-propos sous une forme si nette que nous croyons ne pouvoir mieux faire que de repoduire ici ce passage:

«1 Passer rapidement en revue les principales inventions antérieures à l'époque actuelle. Cela nous a paru nécessaire parce qu'il arrive fréquemment que des inventeurs, faute d'une documentation suffissante, proposent comme nouveaux, aux administrations de chemins de fer, des dispositifs qui ont déjà été essayés et même appliqués, puis abandonnés.

» 2 Présenter l'état actuel de la question, à la fois au point de vue pratique en décrivant pour chaque application ce qui nous a paru constituer l'appareil-type le plus intéressant et, au point de vue théorique, en exposant sous une forme aussi concise que possible, les différentes études faites jusqu'à ce jour, et qui ont abouti à l'établissement des formules en usage pour déterminer les conditions de freinage, soit d'un véhicule considéré isolément, soit d'un train pris dans son ensemble.

» 3' Signaler dans quel sens des expériences sont actuellement entreprises en vue de réaliser des perfectionnements destinés à répondre à de nouvelles nécessités d'exploitation des grands

réseaux.

>> 4° Enfin, d'une manière plus générale, indiquer quelles sont les conditions que devrait remplir un frein parfait, ainsi que les tentatives déjà faites en vue de se rapprocher, autant que possible, d'une manière pratique, de ces conditions. »

Qu'il nous suffise d'ajouter que MM. Gosserez et Jonet ont su remplir ce programme de la façon la plus heureuse.

Le livre s'ouvre par un historique rapide et fort intéressant qui s'étend depuis la première apparition des freins appliqués aux véhicules (qui ne remonte pas au delà du dernier tiers du XVIII° siècle) jusqu'à nos jours. On peut s'étonner que l'existence des freins soit de date relativement si récente. Les auteurs en

donnent cette explication bien simple que le besoin ne s'en est fait sentir qu'à partir du moment où l'état des surfaces sur lesquelles roulaient les véhicules rendait possible leur progression, sans effort de traction, sur les parties déclives. Or, ce n'est que dans le dernier tiers du XVII siècle que cette circonstance s'est produite par suite, d'une part, de l'établissement de chaussées vraiment roulantes par Trésaguet, en France, et Mac Adam, en Angleterre, de l'autre, de l'adoption de rails en fonte pour la circulation des wagonnets dans les mines anglaises. Mais que de chemin parcouru depuis la primitive mécanique » des antiques pataches jusqu'aux freins continus des grands rapides modernes !

Cette introduction mise à part, le volume se divise en deux parties relatives, peut-on dire sommairement, l'une à la pratique, l'autre à la théorie du freinage. Chacune d'elles comprend, au reste, deux grands chapitres ayant trait l'un aux freins à main, l'autre aux freins continus.

Parmi les freins à main, les auteurs distinguent les freins manoeuvrables du sol, les freins de guérite, pour lesquels ils examinent successivement la timonerie, le mécanisme intermédiaire et le mécanisme de commande, enfin les freins à déclenchement et à travail emmagasiné parmi lesquels ils décrivent les types Bricogne, Lapeyrie, Mestre (à cric et barillet à réglage automatique). Ils terminent le chapitre en indiquant les règles, dérivées de notions tout élémentaires de cinématique et de résistance des matérieux, à observer dans l'établissement d'un frein, et faisant connaitre les dispositifs ayant pour effet de proportionner l'effort de freinage au poids du véhicule.

Le chapitre consacré aux freins continus est naturellement beaucoup plus développé, s'attachant successivement aux freins à air comprimé dont le premier type a été réalisé en 1869 par M. G. Westinghouse, et que le même inventeur a rendus automatiques en 1872, puis aux freins à vide, dont la première réalisation, sous forme du système Smith, remonte également à l'année 1872.

Il ne nous est pas possible d'entrer ici dans le détail de toutes les questions abordées par les auteurs à l'occasion de ces freins et de ceux, de types très divers, qui en ont été les succédanés. Disons d'un seul mot qu'il n'est pas un seul des perfectionnements y ayant été successivemeut apportés que les auteurs ne fassent très exactement connaître.

La question capitale des accouplements entre véhicules

contigus, en vue d'assurer la continuité de fonctionnement de tels freins, est traitée à fond dans une section spéciale.

Pour la théorie du freinage par les freins à main, les auteurs résument avec une parfaite clarté les importantes recherches de Thoyot, de Massieu, de Bricka, ainsi que celles toutes récentes de M. Maison, faisant ressortir les règles utilisables en pratique qui en résultent et dont un ensemble se trouve codifié dans les règles ministérielles françaises du 4 janvier 1910.

En ce qui concerne les freins continus, les auteurs, après avoir établi l'équation des freins, développent, sur le frottement, les considérations générales qui résultent des expériences de MM. Vuillemin, Guebhard et Dieudonné, et de celles, très complètes, du capitaine Douglas-Galton; ils reproduisent, à cette occasion, un remarquable passage de Vicaire sur les effets du calage des roues.

Cette étude les conduit à formuler les conditions que doit remplir un frein continu et à établir, d'après M. Doyen, la formule générale du freinage.

Le paragraphe réservé aux conclusions, après l'énoncé des desiderata auxquels devrait répondre un frein continu automatique idéal, montre comment et dans quelle mesure les inventions acquises jusqu'ici permettent d'y satisfaire.

A titre d'annexe, le volume reproduit le protocole final, en date du 11 mai 1909, de la Commission internationale chargée d'élaborer un programme des conditions que doit remplir un frein continu pour trains de marchandises, et contient une liste complète des brevets français relatifs au freinage du matériel de chemin de fer, délivrés depuis l'année 1859 jusque et y compris l'année 1911.

G. C.

XVI

PROPAGATION DES COURANTS ÉLECTRIQUES DANS LES CONDUCTEURS TÉLÉPHONIQUES ET TÉLÉGRAPHIQUES, par J.-A. FLEMING. Un vol. in-8' de Ix-348 pp. Paris, Gauthier-Villars, 1913.

Cet ouvrage qui vient d'enrichir la Bibliothèque des Annales des postes, télégraphes et téléphones n'est que la reproduction. ou plus exactement la mise en œuvre des notes que M. J.-A.

Fleming, l'éminent professeur de l'University College de Londres, avait rassemblées en vue des deux séries de conférences qu'il a données à l'Université de Londres dans le laboratoire d'électricité Pender, au cours de l'année 1910-1911. C'est M. C. Ravut, ingénieur des postes et télégraphes, qui s'est chargé de le présenter, en une excellente traduction, aux lecteurs de langue française.

Le but que s'étaient proposé les promoteurs de ces deux séries de leçons avait été de permettre aux ingénieurs de se tenir au courant des recherches scientifiques et techniques les plus récentes dans ces deux branches spéciales de la technique électrique. la télégraphie et la téléphonie. Les travaux sur ces matières sont disséminés dans d'innombrables publications et revues, difficiles à trouver et presque inaccessibles à la plupart des ingénieurs, à cause de l'appareil mathématique dont ils se trouvent le plus souvent hérissés. Rassembler ces travaux, les coordonner, les mettre à la portée des ingénieurs versés depuis longtemps dans la technique mais désireux de tirer parti, pour leur propre enseignement et le perfectionnement de leurs techniques, des dernières données de la science, telle est l'œuvre qui s'imposait à M. Fleming. Les ingénieurs qui étudieront l'ouvrage pourront se rendre compte que l'éminent professeur n'est pas resté au-dessous de sa tàche. C'est d'ailleurs sur l'invitation de ses auditeurs et de nombreuses personnes empêchées d'assister à ses conférences, qu'il s'est décidé à publier ses notes.

Comme il le dit lui-même dans son introduction, «l'auteur a tout d'abord donné une introduction mathématique qui permettra à n'importe quel technicien d'acquérir facilement une connaissance pratique des opérations et des méthodes mathématiques indispensables dans la conduite des calculs nécessités. par l'exposé de la question; en second lieu, il s'est efforcé de présenter sous une forme aussi simple que possible l'étude mathématique; troisièmement il a cherché, en illustrant la théorie par des exemples, à faire que n'importe quel lecteur put facilement effectuer les calculs arithmétiques en utilisant les fonctions hyperboliques, suivant les méthodes qui ont été admirablement imaginées par le professeur Kennelly et exposées par lui dans de nombreuses notes. >>

Ainsi qu'on vient de le lire, M. Fleming commence son ouvrage par une longue introduction mathématique qui occupe tout le premier chapitre. Le deuxième chapitre est consacré à l'étude de la propagation des ondes électro-magnétiques. L'auteur y fait

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