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elle ne consiste pas non plus à cultiver | cherche que son propre bonheur. Les uns trouvent leur bonheur dans une chose, les autres dans une autre, et ainsi celui-ci rejette la règle de celui-là, ce qui produit une désharmonie dans ces règles et trouble l'unité du principe. Enfin l'utile et l'agréable ne sauraient être, comme tels, le but de l'effort moral, parce que l'agréable et l'utile peuvent

est moral et conforme au devoir est absolu dans ses exigences, sans égard à ce qui est utile ou agréable. Il résulte, concluent-ils, de ce triple point de vue, que le principe eudémoniste ne répond pas aux exigences d'un principe moral. »

une faculté de l'âme aux dépens d'une autre; elle ne consiste pas à enflammer les sentiments jusqu'à l'ardeur de la passion ou à les extirper radicalement jusqu'à l'apathie; elle ne consiste pas à estimer outre mesure ou à mépriser sans mesure les biens extérieurs, la richesse, la santé, la réputation; en un mot, elle ne consiste pas dans le déve-être honteux et déshonorants. Ce qui loppement partiel et exclusif de quelques facultés, de quelques propriétés; mais elle consiste dans le développement harmonique de toutes les forces de la nature humaine, suivant la valeur et l'importance de chacune d'elles dans l'organisme général. Il résulte de cette théorie que le principe eudémoniste est fondé en nature et ne peut par conséquent pas se trouver en opposition avec la vie morale, ce que prétendaient ceux à qui la morale chrétienne elle-même ne paraissait pas assez pure parce qu'elle tient compte de l'inextinguible penchant de l'homme vers le bonheur. Sans doute il en est tout différemment quand on veut élever le principe eudémoniste en principe moral; alors on peut le combattre, avec Kant et son école, lorsqu'ils repoussent cette usurpation, en disant: « En premier lieu, la loi se révèle à la volonté de l'homme sous la forme d'un devoir strictement obligatoire. Or le principe eudémoniste est de nature à n'avoir pas besoin d'être commandé et à ne pas pouvoir l'être. Il n'est pas besoin d'ordonner à l'homme de s'aimer lui-même, de chercher à faire son bonheur. Puis il n'est pas toujours au pouvoir ou dans la volonté de l'homme de faire son bonheur, en tant qu'il paraît dépendre des biens extérieurs ou des dispositions variables des hommes. En second lieu, il faut que le principe moral, comme règle pratique, ait une valeur universelle. Or l'eudémoniste n'observe pas une règle qui puisse être voulue et adoptée par tous, puisqu'il ne

Dans le fait, l'eudémonisme repose sur une identification de la moralité et de la félicité. La prétention de l'eudémoniste affirmant que l'homme heureux est aussi vertueux, qu'ainsi la vertu est l'art d'être heureux, est aussi fausse que l'affirmation des puristes, disant: Celui qui est vertueux est aussi heureux, parce que la vertu peut seule suffire complétement au bonheur. On sait que c'est là l'antagonisme réel de la morale épicurienne et de l'éthique stoïcienne (1). Mais cette identification de l'idée de bonheur et de vertu est repoussée par le sens commun, qui affirme qu'il est impossible qu'un homme vertueux qui languit pendant des années sur un lit de douleur, ou qui va mourir innocemment sur l'échafaud, soit heureux, tout comme il est impossible de déclarer vertueux l'homme à qui tout réussit, qui nage dans l'abondance et possède tout се qui constitue les jouissances de la vie. L'une de ces idées n'est pas la conséquence nécessaire de l'autre, et on ne peut déduire la nature de celle-ci de la nature de celle-là. En outre la vertu est le fait de la raison et de la liberté, tandis que le bonheur a sa

(1) Voy. EPICURÉISME.

racine dans le sentiment et dépend beaucoup du cours des choses extérieures; mais, quelque différents que soient, à tous ces points de vue, la vertu et le bonheur, il n'en est pas moins incontestable qu'il y a une liaison intime et réelle entre les deux, liaison qui ne se borne pas à des circonstances extérieures et accidentelles, comme le pense l'école critique. Autant il est vrai que la vertu renferme en elle ce qui rend digne du bonheur et autant il est évident que l'homme vertueux n'a pas le plus souvent le pouvoir de se procurer le degré de bonheur qui lui conviendrait, autant il est faux de prétendre que la vertu n'est qu'une condition et ne peut pas être considérée comme une cause efficace de bonheur; car d'abord la satisfaction de soi, qui, même d'après la doctrine de l'école critique, est une conséquence inévitable de la vertu, n'est pas simplement un semblant de bonheur, comme le dit Kant, pour ne pas avouer que la vertu produit le bonheur, mais elle est une partie importante d'une vie heureuse, ce que les simples termes de la langue usuelle et le bon sens vulgaire constatent suffisamment. Ainsi de nobles actions entraînent avec elles un sentiment de joie qui peut grandir et devenir un délice suprême, sentiment qui n'a sa base que dans la conscience du devoir accompli. Enfin l'expérience a démontré qu'en somme la vertu, quand des circonstances extraordinaires n'y font pas obstacle, peut produire une foule d'avantages extérieurs, et qu'elle donne, même sous ce rapport, à ceux qui la pratiquent et l'honorent, malgré leur impuissance à commander aux forces de la nature, bien plus de bonheur que la passion n'en peut donner à ses esclaves les plus soumis. Pour peu qu'on y fasse attention on se convainc que le monde est arrangé de façon qu'en définitive et en général il fait triompher la vertu

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des luttes les plus difficiles et lui assure un sort acceptable.

Cette rétribution équitable, qui se révèle communément même dans la réalité, n'est que le reflet extérieur de l'harmonie des forces et des facultés qui constituent la nature humaine. De même que la raison, la liberté et le sentiment sont unis dans la nature de l'homme, forment un organisme vivant et manifestent les phases diverses du principe unique de son être, de même les produits de ces facultés, la vertu et le bonheur, sont unis et remplissent par leur union la vraie destinée de l'homme, partiellement et imparfaitement, il est vrai, dans la sphère des réalités de ce monde, mais complétement et abondamment dans la céleste région vers laquelle s'élèvent l'espérance et la foi du Chrétien.

Ainsi le principe eudémonique, bien compris, tient dans le système moral une place incontestable et n'est pas en contradiction avec l'esprit chrétien, lequel est aussi étranger à l'eudémonisme d'Epicure, fondant toutes les actions sur des motifs et des penchants sensibles, qu'au purisme exagéré de Kant, excluant absolument tous les instincts des sens, tous les motifs d'intérêt individuel, et déclarant l'accomplissement du devoir toujours et nécessairement uni à une répugnance vaincue, mais réelle.

Cf. Ancillon, de la Conciliation des opinions extrémes, Berlin, 1831, 2 p., p. 321; Kant, Fondement de la Métaphysique des mœurs (œuvres compl.), Leipz., 1838, t. IV, p. 68; Critique de la Raison pratique, p. 119, 143, 208, 245, 249, note; F.-V. Reinhard, Système de la Morale chrétienne, Wittenberg, 1805, t. II, p. 154; Ritter, Histoire de la Philosophie, Hambourg, 1831, t. III, p. 293395 (Ethique d'Aristote).

FUCHS.

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EUDISTES, ou missionnaires de Jésus et Marie. Ces prêtres tiennent leur nom vulgaire de leur fondateur, le P. Jean Eudes. C'était un frère de l'historiographe François Eudes, qui ajouta à son nom celui de son lieu de naissance, de Mézérac. Jean Eudes naquit aussi à Mézérac, dans le diocèse de Séez, en Normandie, en 1601. Il commença à quatorze ans ses études au collége des Jésuites de Caen, se voua à l'état ecclésiastique, entra en 1623 à Paris dans l'Oratoire du cardinal de Bérulle, et fut ordonné prêtre en 1625. 11 donna bientôt des preuves de sa profonde charité en se consacrant tout entier aux soins des malades durant une grande épidémie. Plus tard il se sentit appelé à l'œuvre des missions, qui à cette époque commençaient à être très-fréquentes. Il parcourut, à partir de 1632, les diocèses de Coutances, Bayeux, Lisieux, etc., et la force et l'onction de ses prédications firent rentrer un grand nombre de protestants dans l'Église. En 1639 il devint supérieur de l'Oratoire à Caen ; peu de temps après, le cardinal de Richelieu, qui avait l'intention de fonder un séminaire, l'appela à Paris pour se servir de ses conseils et de son active coopération.

Il devait s'entendre avec l'abbé Péréfixe pour former le plan et rédiger les statuts de cette institution, lorsque la mort du cardinal renversa l'œuvre heureusement commencée. Eudes, de retour à Caen, quitta, d'après le conseil de plusieurs évêques, l'Oratoire, qui n'avait qu'un petit nombre de séminaires à cette époque, et jeta, le 25 mars 1643, à Caen, avec cinq collègues, les fondements de sa nouvelle congrégation, qui devait porter le nom de Jésus et Marie, et dont le but était d'entreprendre des missions dans les campagues et de former des prêtres. Le 6 janvier 1644, la nouvelle congrégation, dont le supérieur était élu à vie, fut approuvée par l'évê

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que de Bayeux; elle le fut plus tard par plusieurs évêques de France. Eudes, se trouvant à Paris, fut encouragé par S. Vincent de Paul et par le Pape Innocent X à poursuivre son œuvre avec son zèle habituel, et ces encouragements durent le dédommager des nombreuses contradictions que lui opposèrent dans le commencement plusieurs évêques prévenus contre son entreprise. A sa mort (1680) sa congrégation avait six séminaires et un collége.

Eudes avait enseigné de vive voix et par écrit; il laissa plusieurs ouvrages, la plupart de théologie pastorale. Au moment de la Révolution, un des membres de sa congrégation, depuis peu confesseur de Louis XVI, devint victime des massacres de septembre. Après la Révolution, le vicaire général d'Évreux forma le projet de rétablir la congrégation des Eudistes; il en fut empêché par la mort, et ce ne fut qu'en 1826, le 9 janvier, que l'abbé Blanchard put rassembler à Rennes les Eudistes dispersés. La congrégation l'élut supérieur général et reprit sous sa direction ses travaux apostoliques. Les Eudistes ont plusieurs colléges et entre autres un collége à Saint-Gabriel, dans l'Indiana.

Cf. Hélyot, t. VIII, p. 185; HenrionFehr, t. II, p. 272; Salzbacher, Voyage dans l'Amérique du Nord, Vienne, 1845, p. 344. FEHR.

EUDOCIE, fille du philosophe Léon, d'Athènes, naquit vers l'an 400 après Jésus-Christ. Elle se nommait Athénaïs avant son baptême, et reçut une si excellente éducation que Pulchérie, sœur aînée de Théodose, ayant appris à la connaître, crut qu'elle ne pouvait trouver une femme plus accomplie pour son frère. Le patriarche Atticus, de Constantinople, lui enseigna le Christianisme et la baptisa en 421. Elle devint la mère d'Eudoxie. En 432 elle fut élevée au rang d'auguste, Valentinien III ayant

épousé sa fille. Elle fit, à la suite d'un vou, un pèlerinage à Jérusalem, en 438, et y signala sa présence par diverses bonnes œuvres. A son retour elle rapporta avec elle des reliques de S. Étienne, protomartyr. En 440, plus vraisemblablement en 444, elle fut, sans motif, soupçonnée d'infidélité par Théodose, qui fit, à cette occasion, mettre à mort le patricien Paulin. Eudocie, au désespoir, demanda la permission de se retirer en Palestine. Elle y passa le reste de sa vie dans l'exercice de la piété et de la charité, fonda et entretint des couvents, et bâtit un grand nombre d'églises.

D'après certains auteurs elle retourna vers Théodose, et ce ne fut qu'après la mort de l'empereur que, entourée du respect universel, elle résolut de finir sa vie dans la Terre-Sainte. Mais Évagre ne peut déjà décider si Eudocie survécut à son mari ou non. Son corps fut, suivant son désir, inhumé dans l'église de Saint-Étienne, qu'elle s'était fait bâtir non loin de Jérusalem. Eudocie appartient au petit nombre des poëtes qui portèrent la couronne; elle composa 1o un poëme en l'honneur de Théodose, à son retour d'une expédition contre les Perses; 2o une description poétique des huit premiers livres de l'Écriture sainte, que Photius loue beaucoup, et dans laquelle, suivant le même auteur, elle s'en tient, avec la plus grande exactitude, à la lettre des Écritures à la fin de chaque livre elle se désigne en deux vers comme l'auteur du poëme ; 3o toujours d'après le même témoignage, une paraphrase des livres de Daniel et de Zacharie; 4o trois livres à la louange du martyr S. Cyprien, qui subit la mort à Rome au temps de la persécution de Dioclétien. Le premier livre de ce poëme renfermait la vie de sainte Justine, la conversion de S. Cyprien et sa consécration; le second, la vie de S. Cyprien; le troisième, son martyre. Aucun de ces ouvrages n'est parvenu jusqu'à nous.

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En revanche, nous possédons un récit de la vie de Jésus-Christ, composé tout entier de centons d'Homère, que quelques critiques attribuent à Eudocie, mais sans preuves bien solides; S. Jérôme cite un ouvrage de ce genre, dont il ne nomme pas l'auteur.

Cf. Socrate, VII, 21, 47; Évagre, I, 21, 22, 23; Photius, Bibl., vol. 183 et 184; Nicéphore, XIV, 50. GAMS.

EUDOXIE était fille de Bauto, noble Frank, qui s'était élevé aux honneurs sous l'empereur Théodose. Il avait, en mourant, recommandé sa fille à Promotus, général des armées de l'empereur. Quelque temps après, Eutrope, eunuque et favori d'Arcade, ayant reçu quelque injure de Promotus, le fit destituer. Eudoxie demeura dans la famille du capitaine disgracié. Eutrope vanta à Arcade la beauté d'Eudoxie et lui montra son portrait. L'empereur résolut de l'épouser et fixa son mariage au 27 avril 395. Eutrope seul savait la résolution de l'empereur; Rufin, son ministre, et toute la cour croyaient que les préparatifs avaient pour objet le mariage de l'empereur avec la fille de Rufin.

Au jour fixé toute la cour sortit du palais et traversa la ville; des serviteurs portaient solennellement des habits somptueux et de magnifiques bijoux, présents que l'empereur allait offrir à sa fiancée. Arrivé devant la maison de Promotus, Eutrope, qui dirigeait la marche, s'arrêta, à la grande surprise de chacun, entra dans la maison, fit déposer les présents aux pieds de la fiancée, et, le même jour, Eudoxie, sans s'y attendre, fut unie à l'empereur.

La nouvelle impératrice avait autant d'esprit que de beauté, mais son caractère était superbe et arrogant. Toutefois elle montra dans beaucoup de circonstances des sentiments religieux. Elle avait un grand respect pour les évêques et les solitaires, elle aimait à demander leur bénédiction pour elle et

ses enfants, à se recommander à leurs | croyait directement désignée, ou bien prières, auxquelles elle attribuait l'ac- les courtisans savaient lui rapporter les complissement de ses désirs; elle témoi- paroles du saint de manière à ce qu'elle gnait un grand zèle pour l'Église ortho- dût se les appliquer. Le païen Zosime doxe, faisait aux Catholiques toutes dit que l'impératrice était irritée contre sortes de dons, consistant en ornements S. Jean Chrysostome parce qu'il avait sacerdotaux, en croix d'argent, en cier- coutume, dans ses discours au peuple, de ges pour les processions, dont S. Chry- la draper et de la couvrir de ridicule, sostome avait introduit l'usage dans xwuodeiv. Il serait difficile de déterminer Constantinople. S. Chrysostome lui- la part qu'Eudoxie prit au synode du même la nomme « la mère des solitaires Chène et à la première déposition de et l'appui des pauvres. » Le pieux Pan- S. Chrysostome (403); mais on sait que, sophius, qui, plus tard, devint évêque de la ville ayant été ébranlée par un tremNicomédie, l'avait solidement instruite blement de terre, l'impératrice supplia des vérités de la foi. Cependant la reli- l'empereur de rappeler le saint évêque. gion de l'impératrice n'était pas assez Sa prière fut facilement exaucée; elle profonde pour la faire triompher de ses écrivit elle-même à l'évêque et lui tédéfauts. Eudoxie s'imaginait qu'elle moigna toute sa joie. Elle envoya son pouvait, par de pieux établissements, par chambellan Brison pour le ramener la propagation de la religion, par le d'exil; S. Chrysostome aborda près respect qu'elle témoignait aux ministres d'une maison de campagne de l'impéde l'Église, compenser le mal que l'or- ratrice, non loin de la ville. gueil, l'avarice et la vengeance lui faisaient commettre. On lui reprochait de se laisser dominer par ses femmes et ses chambellans, dont la cupidité était insatiable, de s'être emparée elle-même de biens injustes, d'exiger des marques de respect exagérées, et d'exercer une influence funeste sur la politique de l'empire. On pouvait toutefois alléguer diverses excuses qui atténuaient ses fautes. Mais ce qui pèse le plus sur sa mémoire ce fut la persécution et le double bannissement dont❘ S. Chrysostome fut la victime, et dans lesquels elle se fit l'instrument de haines étrangères. A l'origine l'impératrice n'était nullement hostile au saint patriarche : elle lui montrait au contraire une profonde vénération; mais, peu à peu, la division se mit entre l'évêque et l'impératrice, qui, tentée souvent de se réconcilier, finit par concevoir une haine prononcée contre lui. Lorsque S. Chrysostome, dans ses sermons, reprochait leurs fautes aux grands et aux femmes de la cour, l'impératrice se

ENCYCL. THEOL. CATH.-T. VIII.

Mais la paix fut de courte durée, et l'impératrice retomba promptement dans ses anciennes dispositions. Elle avait fait élever sa statue en argent, entre le palais et l'église Sainte-Sophie. On célébra à cette occasion des jeux, des danses et des spectacles. L'évêque blâma ce culte presque idolâtrique rendu à un enfant des hommes. L'impératrice en fut émue et irritée. Chrysostome, dit-on, apostropha alors l'impératrice, dans un de ses discours, en ces termes : « Hérodiade se livre à ses fureurs; elle danse, elle demande la tête de Jean. » Nous ne croyons pas que l'évêque ait prononcé ces paroles en les appliquant à l'impératrice; mais, quand il l'aurait fait, nous répondrions avec Stolberg: « Dans ce cas, son ardente vivacité l'excuse, mais ne le justifie pas ; sans cela nous devrions tenir pour bien fait tout ce qui a été fait par des saints, par cela seul qu'ils l'ont fait, et ce serait ébranler la morale chrétienne. >>

S. Chrysostome ayant été de nouveau obligé de quitter la ville (404), Paul, évê

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