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toute hâte intronisé dans l'église de | toyens de Rome devaient prêter ser

Saint-Jean de Latran, et, accompagné
de quelques cardinaux, il quitta Rome
pendant la nuit, tandis que les séna-
teurs se préparaient à contester la va-
lidité de son élection et à s'opposer
publiquement à son autorité, s'il ne ra-
tifiait les innovations qui leur conve-
naient. Le Pape se retira au couvent
de Farfa, où il fut sacré évêque le 4
mars. Il demeura huit mois à Viterbe, |
y reçut les envoyés des Maronites et
du Catholicus arménien, lesquels, dit
Othon de Freysingen (1), émus par
une apparition dont ils furent témoins
pendant que le Pape célébrait le sacri-
fice de la Messe, résolurent d'adop-
ter le rite romain. Ce fut à Viterbe
qu'Eugène, après la prise d'Édesse par
les Turcs, à la vue des dangers qui me-
naçaient les Latins en Orient, procla-
ma la seconde croisade, qu'il chargea
S. Bernard de prêcher (2) dans toute la
Chrétienté. Eugène accorda à tous ceux
qui prirent la croix une indulgence plé-
nière, sous les conditions ordinaires,
plaça sous la protection du Saint-Siége
leurs femmes, leurs enfants et leurs
biens, et leur concéda encore d'autres
priviléges, afin d'augmenter le plus pos-
sible le nombre des croisés. Il eut la
douleur de voir échouer, malgré tous
ses efforts, cette grande et brillante ex-
pédition, qui avait fait naître de si justes
et si hautes espérances. Pendant qu'Eu-
gène résidait à Viterbe, on vit paraître
à Rome Arnaud de Brescia (3), qui par-
vint à s'emparer de l'esprit des Romains.
Suivant ses conseils ils instituèrent non-
seulement un sénat chargé du gouver-
nement temporel de Rome, mais la
chevalerie telle qu'elle existait au temps
de Rome ancienne. Ils abolirent la
charge de préfet de Rome, et mirent à
sa place un patrice, auquel tous les ci-

(1) L. VII, Chron. 32.

(2) Voy. BERNARD (S.).
(3) Voy. ARNAUD DE BRESCIA.

ment d'obéissance. Le Pape devait se contenter du gouvernement spirituel. La démagogie d'Arnaud fanatisa tellement le peuple qu'il s'abandonna aux derniers excès, démolit les palais des cardinaux et des grands, pilla l'église de Saint-Pierre, et commit toutes sortes de violences contre de paisibles pèlerins. Eugène fit plusieurs tentatives de conciliation pour ramener les Romains égarés à l'obéissance, sans pouvoir y parvenir; alors il eut recours à des moyens plus énergiques. Il commença par excommunier le patrice Giordano, et, cet acte de sévérité étant resté infructueux, Eugène prit les armes, s’unit aux habitants de Tivoli et à plusieurs membres de la noblesse romaine, qui n'appréciaient pas les bienfaits du nouveau régime, et marcha contre Rome. Les Romains furent, avant la fin de 1145, contraints de renvoyer leur patrice et de se soumettre à leur souverain légitime.

Eugène entra dans Rome aux applaudissements enthousiastes des Romains, dont les esprits varient comme le temps. Mais cette paix ne fut que de courte durée. L'irritation des Romains contre Tivoli était si grande qu'ils réclamèrent du Pape la destruction des murailles de cette ville, et Eugène, qui ne put y consentir, se vit obligé, pour se soustraire à leurs incessantes sollicitations, de se retirer encore une fois du milieu d'eux. Après avoir visité plusieurs villes d'Italie il se rendit en France; Louis VII l'accueillit solennellement, et, au moment de partir pour la croisade, il reçut l'oriflamme de la main du Pontife. Cette absence d'Eugène et sa réception honorable en France mit en grande inquiétude les Romains, que tous les sénats du monde ne rassuraient pas. Ils envoyèrent au roi de Germanie, Conrad, une députation chargée de lui remettre une lettre dans laquelle, au lieu d'a

vouer leur faiblesse et leur impuissance,, romaine. Après la dernière session Euils se posaient comme les maîtres et les gène III partit pour Trèves, où se réunit dominateurs du monde, exaltaient jus- un autre concile. qu'au ridicule la dignité qu'ils proposaient d'accorder à Conrad, dont toutefois ils ne pouvaient dissimuler que l'aide et la protection leur étaient indispensables (1). Conrad attacha si peu de prix aux promesses des Romains qu'il reçut avec tous les honneurs possibles les envoyés du Pape. Eugène cependant cherchait à employer d'une manière utile à l'Église le temps qu'il passait en France. En 1147 il tint un concile à Paris pour secourir l'Église gallicane contre le fanatisme des hérétiques du Midi. On ordonna à cette fin une mission dont furent chargés deux évêques, que devait accompagner S. Bernard. L'abbé de Clairvaux eut le plus grand succès, si bien que Henri, le chef des hérétiques, fut obligé de fuir de tous les endroits dont s'approchait le saint docteur. Malheureusement les fruits des efforts de S. Bernard se perdirent bientôt, le pieux apôtre étant mort avant d'avoir pu rétablir complétement l'ordre. On porta aussi à ce concile des plaintes contre Gilbert de la Porée, évêque de Poitiers, accusé de diverses erreurs. On soumit ses livres à un sévère examen, et l'arrêt fut renvoyé à une assemblée plus nombreuse. Celle-ci fut tenue à Reims durant le carême de 1148, sous la présidence du Pape. De nombreux canons y furent publiés dans le but d'améliorer la conduite du clergé et des religieuses, de les garantir contre les actes de violence, de maintenir la trêve de Dieu, d'assurer les immunités ecclésiastiques, de bannir la cupidité dans la recherche des fonctions spirituelles, etc., etc. Puis on procéda à l'affaire de Gilbert; ses erreurs furent condamnées; défense fut faite de lire ou de copier ses écrits, jusqu'à ce qu'ils eussent été corrigés par l'Église

(1) Otton de Freysingen, de Gest. Frider., 1.1 c. 28.

L'archevêque de Mayence y fit connaître la vie extraordinaire de Hildegarde et les révélations qui lui avaient été faites, et demanda à ce sujet le jugement du Pape. L'enquête ayant été suivie par des hommes compétents, aussi prudents qu'habiles dans le discernement des esprits, qui soumirent un rapport favorable au Pape, tous les Pères du concile louèrent et remercièrent Dieu des grandes grâces dont il avait honoré la pieuse Hildegarde, et nonseulement S. Bernard, mais le Pape luimême lui écrivirent pour la féliciter et lui recommander de suivre fidèlement les inspirations de l'Esprit divin. Le Pape lui permit de rédiger les révélations qui lui avaient été communiquées et de les publier. Après avoir visité les abbayes de Cîteaux et de Clairvaux, où il se montra plein de mansuétude, il se disposa à revenir en Italie, sans toutefois se diriger encore vers Rome, toujours en proie au schisme. Enfin, en 1149, soutenu par les armes du roi Roger, il soumit les Romains. Eugène avait demandé l'abolition du sénat; les Romains n'avaient pas voulu y consentir: le schisme recommença, et en 1150 Eugène quitta de nouveau cette ville indocile, et séjourna de côté et d'autre jusqu'en 1152. Enfin cette année-là une paix durable fut conclue entre lui et les Romains. Le Pape, à son retour, conquit tellement l'affection du peuple par la séduction de ses manières et sa charité qu'il serait certainement parvenu à restreindre les usurpations du sénat, à l'aide de ce même peuple qui regrettait ses excès passés, s'il avait vécu plus longtemps. Il mourut le 7 juillet 1153 (1).

(1) Muratori, Annali d'Italia, t. VI. Natalis Alexander, Hist. eccl., Venet., t. VII. Katerkamp, Hist. de l'Église, 5o partie.

EUGÈNE IV (1431-1447). Après la liance que celui-ci avait antérieuremort de Martin V (20 février 1431), ment contractée contre lui avec les Gabriel Condolmieri, Vénitien de Florentins. naissance, autrefois évêque de Sienne, puis cardinal du titre de S. Clément, fut élu Pape le 3 mars 1431, et prit le nom d'Eugène IV. Il commença son règne par un acte de rigueur. Ayant découvert que les neveux du Pape défunt avaient détourné une grande portion du trésor amassé par leur oncle pour subvenir aux frais de la guerre contre les Turcs, ainsi que des pierres précieuses et d'autres objets de prix appar tenant au Saint-Siége, Eugène les mit en jugement. Les neveux de Martin V se révoltèrent. Antoine, prince de Salerne, et Étienne Colonna entrèrent à la tête d'une troupe nombreuse dans Rome, sans toutefois trouver aucun adhérent. Le Pape, ayant de son côté reçu des renforts, chassa les Colonna de la ville, et à la suite de cette victoire intervint une réconciliation dont le prince de Salerne (1) surtout paya les frais. Ce fut sous Eugène IV que commença le concile de Bâle (2). Tandis que cette assemblée lui créait toutes sortes de désagréments et de difficultés, le Pape ramenait la paix dans ses États. Le comte François Sforza s'était emparé de la marche d'Ancône et d'autres portions des États de l'Église (3); le Pape apaisa la tempête en laissant au comte le margraviat sa vie durant, et en le nommant gonfalonier de l'Église romaine. Mais à peine avait-il calmé un de ses adversaires qu'un autre s'élevait contre lui. Nicolas Fortebraccio, jusqu'alors général du Pape, mécontent des retards qu'on mettait à lui payer sa solde, avait pris du service auprès de Philippe-Marie, duc de Milan, qui cherchait à nuire autant que possible au Pape Eugène pour se venger de l'al-d'Ancône. François Sforza, s'étant aper

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Fortebraccio tourna ses armes contre le Pape, attaqua Rome, dont il gagna les Gibelins, et poussa, par eux, le peuple à la révolte. Les Romains se plaignirent au Pape de son mauvais gouvernement, demandèrent qu'il abandonnât au peuple l'administration de la ville, et, sur son refus, arrêtèrent son neveu, le cardinal François Condolmiéri, et entourèrent son propre palais de gardes chargés de le retenir captif. Le Pape, étant parvenu à s'enfuir sous un dégui sement (1434), se retira à Florence, où il resta jusqu'en 1436. On accusa nonseulement le duc de Milan, mais le concile de Bâle, d'avoir trempé les mains dans toutes les menées ourdies contre Eugène IV; mais, quand même le concile ne se serait pas oublié à ce point, il n'en devait pas moins être doulou reux pour le Pape de voir cette assem blée, sans égard pour sa triste situation, diminuer ses revenus, et promettre vaguement des indemnités qu'il ne songea pas à fixer. Rome qui, depuis le départ d'Eugène, était au pouvoir de Fortebraccio, expia durement sa révolte contre son maître légitime. Le nou veau gouvernement était détestable; les troupes du Pape causaient aux Romains toutes sortes de dommages, et l'appauvrissement devenait de plus en plus gé néral, lorsque les Romains envoyèrent des députés à Florence, suppliant le Pape de revenir au milieu d'eux; mais il les renvoya sans espoir. Toutefois il quitta Florence, se fixa à Bologne, et enfin en 1443 il rentra dans Rome. Il s'était, dans l'intervalle, occupé de rétablir la paix dans le gouvernement temporel de ses États et de reconquérir la marche

du désir du Pape, se tourna de nouçu veau contre lui, et redevint, comme autrefois, son ennemi acharné. Le Pape

lança bulle sur bulle contre lui, l'excommunia, sans pouvoir se garantir contre son agression; enfin il ne lui resta plus d'autre moyen que de se réconcilier avec Alphonse, roi d'Aragon. Celui-ci s'était emparé du royaume de Naples, contre le gré du Pape, qui, après la mort de la reine Jeanne, en avait investi René, duc d'Anjou. Le Pape, forcé par la nécessité, reconnut Alphonse et l'accepta comme allié contre François Sforza. Il réussit, grâce à cette alliance, à vaincre son adversaire, en 1446, et à lui reprendre la marche d'Ancône. Le concile de Bâle, devenu schismatique, exerça de son côté une triste influence sur les affaires du Pape. On ne demandait que réforme de l'Église dans son chef et dans ses membres. On avait déjà | beaucoup travaillé dans ce sens à Bâle, mais il restait encore beaucoup à faire. Comme on n'attendait la réforme que du concile de Bâle, et qu'on craignait que la réforme une fois décrétée ne fût exposée si on déplaçait l'assemblée, les princes d'Allemagne se déclarèrent neutres entre Eugène et les Bâlois, et cette neutralité dura à peu près jusqu'à la mort d'Eugène, qui ne put y mettre un terme qu'en ratifiant et mettant en pratique les décrets de réforme de Bâle, tels qu'ils avaient été adoptés au congrès des princes à Mayence, en 1439, à condition que le Saint-Siége serait indemnisé de ses pertes. Ces conditions acceptées, le Pape consentit à convoquer, au bout de dixhuit mois, un nouveau concile en Allemagne, et à rétablir sur leurs siéges les princes-électeurs-archevêques de Cologne et de Trèves, qu'Eugène avait déposés, les soupçonnant d'empêcher les princes de s'unir à lui. Les Allemands demandaient, en outre, qu'Eugène reconnût la supériorité du concile œcuménique sur le Pape; mais Eugène se contenta de déclarer qu'il acceptait le concile œcuménique de Constance, le décret sur la convocation plus fréquente

des conciles, ainsi que les autres conciles représentant l'Église catholique, et qu'il respectait leur pouvoir, leur autotorité, leur dignité, leur excellence, comme ses prédécesseurs, ne voulant en aucune façon s'écarter de leurs traces (1). En France, le concile de Bourges, de 1438, adopta également les décrets de réforme de Bâle, en tant qu'ils n'avaient rien de contraire aux droits et aux priviléges de l'Église gallicane. La pragmatique sanction, c'est ainsi qu'on nomma l'ordonnance renfermant les décrets adoptés, fut désapprouvée par Eugène, qui écrivit au roi Charles VII pour en obtenir l'abolition, sans pouvoir y parvenir (2). Cependant, tandis que le ciel se chargeait d'un côté sur la tête d'Eugène, de l'autre il devenait plus serein. Le Pape fit ouvrir, le 8 janvier 1438, sous la présidence du cardinal Nicolas Albergati, le concile universel de Ferrare, où devait se conclure l'union de l'Église grecque avec l'Église latine, et, pour donner plus d'éclat à l'assemblée, le Pape y parut en personne, le 27 janvier. Le 4 mars arrivèrent les Grecs, avec lesquels commencèrent immédiatement les conférences sur les points de dogme et de discipline controversés. On employa quinze sessions sans pouvoir s'entendre sur le dogme de la procession du Saint-Esprit. Le concile de Ferrare, menacé à la fois par la peste et les armes des ennemis d'Eugène, fut transféré à Florence, où se conclut enfin la réconciliation des deux Églises (3). La joie de cet événement, si longtemps désiré, fut augmentée par le retour à l'Église catholique des Arméniens et des Jacobites. Eugène, rentré dans Rome, eut encore le bonheur d'unir à l'Église romaine les Syriens et les Mésopotamiens; les Maronites et les Chaldéens abjurèrent aussi leurs erreurs devant (1) Rainald, ad ann. 1447, n. 5. (2) Ibid., ad ann. 1439, n. 28. (3) Labbe, Concil., t. XII.

Eugène et reconnurent la primauté de l'évêque de Rome. Eugène mourut le 23 février 1447. Il était déjà malade lorsqu'il publia la bulle accordée aux Allemands, que nous avons mentionnée plus haut (il mourut seize jours après). Craignant avoir fait par là des concessions nuisibles au Saint-Siége, il s'en défendit par la Bulla salvatoria, qui déclarait qu'il n'avait voulu, en faisant des concessions à l'Allemagne, nuire en rien à l'autorité et aux droits du SaintSiége apostolique. A la mort du Pape il n'y eut qu'une voix sur sa douceur envers les pauvres, l'ardeur de son zèle, son désintéressement et son amour de la mortification.

Muratori, Annali d'Italia, t. IX; Natalis Alex., Hist. ecclés., t. IX, Venetiis; Döllinger, Manuel de l'Hist. ecclés. Voyez BALE (concile de).

EUGÈNE (EVÊQUE DE CARTHAGE). Déogratias, évêque de Carthage, avait été comme un ange de consolation et de salut pour les fidèles de son diocèse et surtout pour les milliers de prisonniers que Genséric avait emmenés de Rome (455) et traînés en Afrique. Déogratias était mort au bout de trois années d'une glorieuse administration; les Vandales ariens exercèrent alors leurs fureurs contre les Catholiques, entre autres en interdisant toute élection épiscopale pendant vingt-quatre ans. Ce ne fut que sous le règne du fils et du successeur de Genséric, Hunéric, que Zénon, empereur d'Orient, put obtenir pour les Catholiques l'autorisation d'élire un évêque, sous la fâcheuse condition qu'en retour les Ariens jouiraient de la liberté religieuse dans l'empire d'Orient; dans le cas contraire Hunéric menaçait d'exiler parmi les Maures le nouvel évêque de Carthage et tous les évêques catholiques du nord de l'Afrique. Le clergé catholique voulut, dans cette triste situation, renoncer à l'élection; mais le peuple manifesta vive

ment le désir d'avoir un évêque et décida l'élection. Elle tomba sur un homme digne de succéder à Déogratias, que son zèle et sa foi avaient mis à la hauteur des circonstances difficiles et périlleuses dans lesquelles se trouvait l'Église. Eugène, le nouvel élu, était né vers 480. Il prouva ce que, malgré la médiocrité des ressources, un évêque peut faire quand il est inspiré par l'esprit de la foi et de la charité. Les Vandales avaient dépouillé son église de tous ses biens, et toutefois il parvint à distribuer tous les jours de nombreuses aumônes à la foule des nécessiteux qui le sollicitaient. Quiconque voulait faire du bien aux pauvres croyait ne pouvoir mieux employer son argent qu'en en confiant la distribution à l'évêque; aussi ne manquait-il jamais de ressources; mais ce qu'il recevait un jour, il ne le gardait pas jusqu'au lendemain. Cette infatigable bienfaisance, le respect qu'elle lui valait même parmi les Vandales, les conversions que sa charité opérait parmi eux, exaspérèrent contre lui le clergé arien et le roi lui-même. Hunéric lui fit défendre de recevoir dans l'Église catholique ceux qui portaient le costume vandale. L'intrépide évêque répondit que la maison de Dieu était ouverte à tout le monde et qu'il ne lui était permis de repousser personne. Alors éclata une persécution des plus violentes. Constantinople envoya à diverses reprises des députés qui obtinrent quelques mesures en apparence plus douces; mais Hunéric, en gardant les dehors du droit, voulut anéantir d'un seul coup l'Église catholique d'Afrique. Il publia un édit adressé à « tous les évêques homoousiens,» dans lequel il déclarait que les prêtres catholiques avaient si souvent violé la loi qui défendait de célébrer leur culte sur les domaines des Vandales (lesquels s'étaient emparés de toutes les terres fertiles), et avaient égaré tant d'â mes chrétiennes,

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