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Ses œuvres complètes, Opera omnia quæcumque auctor pro suis agnovit, furent publiées par Béatus Rhénanus, quatre ans après la mort d'Erasme, à Bâle, chez Robert (1540-41), en 9 vol. in-fol. Cette édition étant bientôt devenue rare, Le Clerc en publia une nouvelle : Opera omnia emendatiora et auctiora, ad opt. edd. summa fide exacta, doctorumque virorum notis illustrata, Lugduni Batav., 1702-6, 10 vol. in-fol. La principale addition consiste en 425 lettres. La division des ouvrages avait été arrêtée par Érasme lui-même dans l'ordre suivant: tome I, Ecrits qui ont rapport à la langue et aux belles-lettres, ad institutionem litterarum; t. II, Adages; t. III, Lettres; t. IV, Écrits moraux, quæ faciunt ad morum institutionem; t. V, Écrits religieux, quæ instituunt ad pietatem, t. VI, le Nouveau Testament avec les Notes; t. VII, les Paraphrases; t. VIII, Traductions de S. Chrysostome, S. Athanase, Origène et S. Basile; t. IX et X, Écrits polémiques. Biographies

Compendium vitæ Erasmi, écrit par lui-même, et Notices sur sa vie, qu'il donne dans une lettre adressée au prieur de son couvent, Servatius. Vita Erasmi, per Beatum Rhenanum, ad Carolum V, imper., et dans la dédicace des OEuvres d'Origène. Ces biographies se trouvent en tête du premier volume des OEuvres complètes d'Erasme de l'édition de Leiden, ainsi que dans Batesii Vitis selectorum virorum, London, 1681, p. 187 sq. -John Fortin, the Life of Erasmus, London, 1785, 2 vol., n'est qu'un développement de ces notices, avec des extraits des écrits d'Érasme et plusieurs de ses lettres. Vie d'Erasme, par M. de Burigny, en 2 vol., Paris, 1757, traduite en allemand, avec des additions et des rectifications, par Henke, Halle et Helmsätdt, 1782, 2 v.- Samuel Knight, Vie d'Érusme, traduite en allemand par

Théodore Arnold, Leipzig, 1736; l'original anglais parut à Cambridge, 1726, intéressant surtout en ce qui concerne le séjour d'Erasme en Angleterre.- Hess, Erasme de Rotterdam, d'après sa vie et ses écrits, Zurich, 1790, 2 vol.; et Adolphe Muller, Vie d'Erasme, Hambourg, 1828.- Érasme, par Erhard, dans Ersch et Gruber, Encyclopédie, Ire sect., t. XXXVI, important au point de vue bibliographique. — Apologie ou Justification d'Erasme, par M. l'abbé Marsollier, Paris, 1713.- Controverse d'Ulrich de Hutten et d'Érasme, extraite des documents originaux et des lettres, par Charles Kieser, Mayence, 1823. Lieberkühn, de Erasmi ingenio et doctrina, Ienæ, 1856.

SÉBACK.

ÉRASME (SAINT), évêque et martyr. Ce saint, très-populaire, n'est pas seulement cité par les martyrologues Rhaban, Usuard, Addo, Notker, qui font mémoire de lui le 2 ou le 3 juin, mais il paraît déjà dans les lettres du Pape Grégoire Ier comme un martyr auquel étaient dédiés des églises et des couvents (1), ainsi que dans la biographie de S. Placide, disciple de S. Benoît, où il est fait mention de la construction d'une église de Saint-Érasme, près d'Herculanum, par Benoît et Placide (2).

Malheureusement il ne nous est point parvenu d'actes authentiques de son martyre; les actes qu'on a sont interpolés et ont été augmentés, quelques siècles après la mort du saint, par des légendes populaires. Les plus anciens actes se trouvent dans les Bollandistes (2 juin). Leur substance historique se résume en quelques lignes: Érasme, évêque d'une ville du patriarcat d'Antioche, souffrit sous Dioclétien, à Antioche, puis à Sirmium, s'établit finalement à Formie, en Campanie, et y

(1) Ep. I, 8, 24, édit. Maur. (2) Bolland., ad 5 Oct., in Vita S. Placidi.

mourut. Il avait, du temps du Pape Grégoire Ir, sa tombe dans la cathédrale de cette ville, d'après la lettre de ce Pape à Bacauda, évêque de l'église de Formie, in qua corpus beati Erasmi, martyris, requiescit (1). Au neuvième siecle Formie fut ruiné par les Sarra- | sins, et le corps d'Erasme fut transféré dans la cité voisine de Gaete. Cependant d'autres villes d'Italie et même d'Allemagne se vantent de posséder les reliques de S. Érasme. On peut lire ce que les Bollandistes ont dit de très- | sensé à cet égard, in Comment. prær. ad S. Erasmum. On trouve trèsfréquemment les images de S. Érasme surtout en Belgique et en Allemagne. On le représente entre les mains des bourreaux, qui lui arrachent les entrailles. C'est pourquoi le peuple l'invoque comme le patron de ceux qui ont des douleurs d'entrailles et des femmes en couches. Mais il n'est pas question de ce genre de martyre dans les anciens actes. C'est donc ou le fait des légendistes postérieurs, à qui les anciennes légendes d'Erasme, déjà surchargées de miracles et de conversions, ne suffirent pas, ou le fait d'une erreur qui attribua à Érasme les tortures d'un autre martyr, ou enfin le résultat de la confusion d'un Erasme postérieur avec ce premier Érasme. Henschen et Papebrock penchent pour cette opinion. Érasme est un des quatorze auxiliateurs; le peuple des campagnes l'invoque comme intercesseur pour les maladies des bestiaux et les épizooties, peut-être parce que dans l'ancienne légende d'Érasme il est dit: Diversæ etiam feræ veniebant in cellulam ejus et prosternebant se ad vestigia ejus.

S. Elme, vénéré en Italie, en Portugal et dans d'autres pays, paraît n'être que S. Erasme. Cf. les Bollandistes.

(1) Ép., I, 8.

SCHRÖDL.

ÉRASME (ÉDITIONS DU NOUVEAU TESTAMENT D'). Voy. BIBLE éditions de la).

ÉRASTE ("Epzot), Corinthien que S. Paul nomme, dans l'épître qu'il écrivit de Corinthe aux Romains, le trésorier de la ville, cixovopos TS TOλEWS (Vulg., Erarius) (1).

Selon toute vraisemblance il embrassa le Christianisme lors du premier séjour de l'Apôtre dans Corinthe (2), et se consacra au service de l'Évangile, soit qu'il renoncât à sa charge municipale, soit que ces fonctions le laissassent assez libre; car nous le voyons plus tard accompagner S. Paul (3). Lorsqu'à son dernier voyage l'Apôtre passa par Corinthe, Éraste y demeura, probablement chargé de quelque mission particulière (4). Telle est l'opinion des anciens, qui ne connaissent qu'un Éraste. Les critiques modernes croient devoir distinguer celui qui accompagna S. Paul (5) du trésorier de Corinthe. La tradition est très-vague sur sa destinée ultérieure et sur la fin de sa vie. L'Église d'Occident en fait mémoire le 26 juillet, et celle d'Orient le 10 novembre.

BERNHARD. ERCHUÉENS (Vulg., Erchuai, Kri, N), tribu assyrienne transplantée, d'après Esdras (6), en Israël. Le mot est sans doute le dérivé, de 77 (7), qu'on prend souvent pour Édesse (S. Jérôme, S. Éphrem, le targum de Jonathan et de Jérusalem), mais probablement d'après une fausse tradition; car, d'après la Genèse, 10, 10,

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(Arach) appartenait au royaume de Nemrod, dans le pays de Sennaar, (1) Rom., 16, 23. (2) Act., 18, 1 sq. (3) Act., 19, 22.

(4) II Tim., 4, 20.

(5) Act., 19, 22. 11 Tim., 4, 20.

(6) 4, 9.

(7) Genèse, 10, 10.

et Esdras (1) nomme les Erchuéens en même temps que les Élamites de Babylone et d'autres, de sorte que ni ce passage ni celui de la Genèse ne permettent de penser à une contrée située au nord autant qu'Édesse. Il est probable qu'il faut voir dans cet l'Aracca ou l'Arécha situé sur le Tigre. Cf. Rosenmuller, Antiq. bibl., I, 2, P. 25.

ÈRE. On entend par ère la série des années à partir d'un événement remarquable. On ignore d'où vient le mot d'ère (æra); les uns le font dériver du pluriel d'æs: il signifierait des sommes, des nombres. Il est plus probable que le mot n'est pas latin, qu'il est gothique, car dans l'origine on écrivait era, et non æra. Or era est identique avec le jera d'Ulphilas, année, year, aar, ar, de la langue germanique (2). Durant les trois premiers siècles chrétiens il n'y eut pas en Occident d'ère dont on fit généralement usage. On désignait habituellement les années d'après les consuls ou d'après le commencement du règne de l'empereur; souvent aussi d'après les consuls sortants, post consulatum, Tà

maria. Ce calcul dura jusqu'au milieu du sixième siècle, et un petit nombre d'empereurs seulement, Justinien et Charlemagne entre autres, reprirent la dignité consulaire et datèrent d'après les années de leur consulat. A côté de l'ère consulaire, vers la fin du troisième siècle, on se servit en Égypte d'une ère dioclétienne, suivant laquelle on calculait les années depuis le commencement du règne de Dioclétien, par conséquent de l'an 284 après J.-C. Nous ne savons pas pourquoi on adopta ce calcul en Égypte; peut-être Dioclétien avait-il rendu des services particuliers à ce pays; mais on sait que les

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Chrétiens lui donnèrent le nom de æra martyrum, à cause de l'immense quantité de Chrétiens qui subirent le martyre sous Dioclétien. Cette ère est encore en usage dans le calcul des fêtes des Chrétiens coptes et abyssiniens. Un peu plus tard que l'ère dioclétienne, à partir de Constantin le Grand, naquit la coutume de calculer par indictions. On nomma ainsi une période de quinze années. Cette manière de dater, très-commune au moyen âge, résulta de l'organisation des impôts de l'empire romain, comme l'a prouvé Savigny (1). En effet, tous les quinze ans il y avait un nouveau mands traduisirent le mot indictio par cadastre des impôts fonciers. Les Alleimpôt romain (Römer-Zinszahl). Les

rent le 1er septembre 313 après J.-C.

indictions constantiniennes commencè

Veut-on trouver l'indiction d'une année : on ajoute 3 à l'année de la naissance de J.-C., et l'on divise par 15; le reste est le chiffre de l'indiction; s'il n'y a pas de reste c'est 15 qui est l'indiction, jusqu'au 1er septembre de l'année; à dater du 1er septembre on ajoute 1.

Une nouvelle ère s'introduisit au cinquième siècle en Espagne : æra Hispanica; elle commence 38 ans après le

Christ. Veut-on ramener les années de cette ère aux années après la naissance

de J.-C.: on n'a qu'à retrancher des premières 38. Cette manière de calculer dura en Espagne jusqu'au quatorzième siècle, où elle fit place à l'ère diony

sienne.

Celle-ci (æra Dionysiana) fut établie par Denys le Petit (2) dans le sixième siècle (532). Elle compte les années à partir de la naissance de J.-C. Ainsi Denys nomma 1er janvier de l'an I apr. J.-C. le 1er janvier de l'année dans laquelle le Christ naquit au mois de décembre. D'après

(1) Mém. de l'Acad. de Berlin, 1822-23. (2) Voy. DENIS LE PETIT.

que son usage devint général. A Rome on s'en servit bientôt après sa découverte, c'est-à-dire vers le milieu du sixième siècle; au septième siècle elle était connue hors d'Italie; au huitième elle fut plus répandue encore par Bède le Vénérable, qui l'introduisit dans la chronologie de son Histoire ecclésiastique. Le premier acte public qui fut daté suivant cette ère fut le Concil. Germ., ann. 742; le premier souverain qui la mit en usage, quoique avec modération, fut Charlemagne. Au dixième siècle elle était générale en France et en Allemagne; mais ce ne fut qu'à partir du onzième siècle, depuis Léon IX, que les Papes en firent usage, et alors elle devint universelle.

Les expressions dont on se servait et dont on se sert encore en employant cette ère étaient : Ab Incarnatione, anno gratiæ, anno trabeationis (trabea, vêtement, revêtement de la nature humaine). Les Chrétiens d'Orient se servaient d'autres ères; ainsi :

son calcul le Christ naquit à la fin de
la 1re année, post Incarnationem.
Denys fut conduit à cette singularité par
cela que, comme beaucoup d'autres, il
entendait par incarnatio, non la nais-
sance, mais la conception du Christ
(25 mars), qui ne s'éloigne pas autant
du 1er janvier que le 25 décembre, jour
de la Nativité. Il voulait, par conséquent,
dire le 25 mars de l'an I, le Christ fut
conçu. Cette première année après le
Christ, selon Depys, tombait l'an 754 |
de la fondation de Rome; or il est de-
puis longtemps reconnu que ce calcul
était inexact, et qu'il fallait que le Christ
fût né plusieurs années auparavant. |
Hérode le Grand mourut, d'après Jo-
sèphe, au printemps de 750 de la fonda-
tion de Rome; le Christ, comme le
prouve le massacre des Innocents, dut
naître pendant la vie de ce prince, par
conséquent avant le printemps de 750.
Il est probable que le Seigneur vint au
monde en 747 de la fondation de Rome;
car cette année-là eut lieu par extraor-
dinaire une triple conjonction remar-
quable des planètes Jupiter et Saturne
dans la constellation du Poisson, con-
jonction dans laquelle Jupiter et Sa-
turne se rapprochèrent tellement que
ces planètes purent apparaître comme
une seule et même étoile particulière- | J.-C.;
ment grande. C'est là probablement
l'étoile des mages d'Orient, comme Ké-
pler l'avait admis et comme l'ont redit
dans les temps modernes Ideler (1) et
Sepp (2). Il résulte d'autres faits cités
par ces savants que l'année 747 est très-
vraisemblablement celle de la naissance
du Christ; par conséquent l'ère diony-
sienne compte sept années en moins
depuis la Nativité, et ainsi, au lieu de
1860, nous devrions écrire 1867.

L'ère dionysienne n'était qu'un calcul privé, et ce fut peu à peu seulement

(1) Chronol., II, p. 400.

(2) Vie du Christ, 1, 30, trad. en français par Charles Sainte-Foy.

1o L'ère séleucide, qui commençait en automne 312 avant le Christ et est encore en usage dans l'Église de Syrie ;

2. L'ère antiochienne, dont par exemple fait usage l'historien Évagre, et qui commence le 1er septembre avant

3 L'ère arménienne, qui commence en 551 après J.-C.;

4 L'ère byzantine, qui fut longtemps en usage chez les Grecs et les Russes; qui l'est encore chez les Albanais, les Serviens, les Grecs modernes; qui date de la création du monde, de sorte qu'on compte 5508 ans jusqu'au commencement de l'ère dionysienne.

mar

HÉFÉLÉ. ÈRE DIOCLÉTIENNE (æra tyrum). Voy. ÈRE.

ÈRE DIONYSIENNE (æra Dionysiana). Voy. ÈRE.

ÈRE ESPAGNOLE ( æra Hispanica). Voy. ÈRE.

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ÈRE SÉLEUCIDE (æra contrac- | plus en plus avancé au nord, que, vers tuum). Séleucus Nicator, un des ca- 732, il parvint à fonder l'église de pitaines d'Alexandre le Grand, devint, Notre-Dame (Marienkirche), à Erfurt. quelques années après la mort du roi de Enfin, ayant, après plus de vingt ans Macédoine, gouverneur de la Babylonie. de travaux, conquis au Christianisme Antigone lui ayant demandé compte de toute l'Allemagne centrale jusqu'aux son administration, Séleucus se réfugia frontières de Saxe, et principalement la auprès de Ptolémée Lagus, en Égypte, Thuringe dans toute la partie soumise y réunit une armée, et, à la tête de ses à la domination franke, il put songer à troupes, se mit en possession de la Ba- organiser l'Église de ces contrées et à bylonie, l'an 312 avant J.-C. Cette pro- la diviser en diocèses. Il suivit, comme vince lui fut bientôt reprise, et à son on avait fait ailleurs jusqu'alors, les tour, l'année suivante, il s'en empara de divisions politiques, et eut soin nouveau. C'est avec cette conquête de de ne pas confondre les frontières Babylone que commence l'ère séleucide; des diverses races. Comme on avait il est très-naturel d'après cela qu'on ait établi pour la Thuringe méridionale hésité assez longtemps sur le point fixe ou la Franconie l'évêché de Wurzde son commencement entre l'an 311 et bourg, Burabourg pour la Hesse, il créa l'an 312 avant J.-C. On finit par adopter en 741, pour le nord de la Thuringe généralement cette dernière année franconienne, que l'Unstrut sépare de comme l'année initiale de cette ère. la Saxe, l'évêché d'Erfurt. On cite Cette hésitation explique aussi très- comme premier et dernier évêque d'Ersimplement et très-naturellement com- furt S. Adalar, qui subit le martyre ment les dates des deux livres des Ma- en Frise avec S. Boniface. Cet évêché, chabées diffèrent régulièrement d'une dont l'existence est hors de doute, dura année. On appelle aussi ce calcul l'ère peu, parce que ses limites s'étendirent grecque ou alexandrine et l'ère des rapidement vers le nord avec le Chriscontrats, æra contractuum ( chez les tianisme même. Dès 744 le nord de Juifs ni), parce qu'on l'em- la Hesse thuringienne et la Souabe ployait toujours dans les contrats, et furent convertis, et lorsque, l'année elle resta l'ère habituellement employée suivante, S. Boniface devint archevêpar les Juifs jusqu'au onzième siècle, où que de Mayence, il conserva sous sa ils commencèrent à compter les années juridiction immédiate les régions noude la création du monde. vellement conquises à la foi. Adalar l'ayant accompagné en Frise, Boniface remit provisoirement l'administration des diocèses compris dans cet accroissement à son successeur Lullus. Toute la partie de la Thuringe septentrionale qui avait été soumise aux Saxons fut convertie au Christianisme sous Charlemagne, et unie à l'évêché saxon d'Halberstadt, fondé en 814, ainsi que la Hesse saxo-thuringienne et la Souabe, qui jusqu'alors avaient été provisoirement réunies à Mayence, tandis que le midi de la Thuringe franconienne fut, avec Erfurt, incorporé au diocèse même de

ERFURT (ÉVÊCHÉ ET UNIVERSITÉ D'). Erfurt était déjà, au temps de S. Boniface, une ancienne ville païenne (1). Lorsque ce saint missionnaire vint pour la première fois en Thuringe, en 719, il comprenait encore sous ce nom tout le pays qui s'étendait au nord de la Bavière jusqu'aux confins de la Saxe. A cette époque tout était païen dans Erfurt et autour de cette ville. Ce ne fut que lorsque Boniface eut prêché durant les années 722 et 724, et se fut de

(1) Bonif., Epist. 51, ed. Würdtwein.

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