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suivants: Eusebius Vercell. instituta monachorum clericalibus et sacerdotalibus ordinibus adjunxit, primusque in occiduis partibus hæc duo in- | ter se diversa conjunxit, ut esset in clericis contemtus rerum et accuratio Levitarum. Unde ordo clericorum, qui postea Regulares Canonici dicti sunt, in Occidente fuit propagatus, qui a beato Augustino, episcopo Hipponensi in Africam, et ab aliis episcopis, in alias provincias evectus est et dilatatus.

tance écrivit lui-même à Eusèbe, s'efforçant de le gagner à la cause du parti arien. Cette lettre (Constantius victor, triumphator, semper Augustus, Eusebio episcopo) a été extraite des Archive de Verceil et insérées par Baronius dans ses Annales (ad ann. 355, no 14).

Eusèbe fut envoyé en exil à Scythopolis, en Palestine, où l'évêque arien Patrophilus, que dans sa lettre il nomme son geôlier, le traita de la manière la plus atroce. Il demeura d'abord, il est vrai, dans une maison privée, où Épiphane, d'autres pieux Catholiques et les députés de Verceil purent le visiter; mais bientôt après on envahit et pilla sa demeure; on le traîna lui-même, sur le dos, au milieu des rues, jusqu'à la prison, où on lui infligea d'horribles tor

De Scythopolis il fut conduit en Cappadoce, de là dans la haute Égypte (Thébaïde), où il resta jusqu'à la fin de son exil, c'est-à-dire jusqu'à la mort de Constance. Lorsqu'en 361 Julien l'Apostat monta sur le trône des Césars, il permit à tous les évêques exilés de retourner à leur siége. Eusèbe quitta la haute Égypte et se rendit d'abord à Alexandrie, pour s'entendre avec S.Athanase sur le rétablissement de la paix dans l'Église, et assista avec lui, en 362, au concile d'Alexandrie, dans lequel fut décidée l'admission des évêques ariens dans l'Église, du moment qu'ils reconnaîtraient sincèrement leur erreur.

De cette pépinière ecclésiastique sortirent, d'après le témoignage de S. Ambroise (1), beaucoup de ministres des autels, pieux et instruits, beaucoup d'évêques éclairés et saints, beaucoup de confesseurs et de martyrs, Eusèbe donnant en tout l'exemple avec le précepte. Cependant le saint pasteur ne put long-tures. Mais rien ne put ébranler sa foi. temps se consacrer au soin unique de son troupeau, car l'hérésie arienne menaçait d'ébranler l'Église dans ses bases, et tous ceux pour qui la foi orthodoxe était sacrée devaient, comme le grand Athanase, lutter avec courage contre la tempête déchaînée (2). Le Pape Libère, qui, dans la conscience de ses obligations de chef suprême de l'Église, n'épargnait rien pour mettre un terme à la controverse, engagea, en 354, les évêques de Verceil, Eusèbe, et de Cagliari, Lucifer, à se rendre auprès de l'empereur Constance, alors à Arles, dans les Gaules, pour obtenir la convocation d'un concile. Constance y consentit, et le concile se réunit en effet à Milan en 355. Malheureusement les évêques ariens, soutenus par le despotique empereur, prirent le dessus, et déposèrent et envoyèrent en exil les évêques catholiques qui ne voulurent pas souscrire à l'arrêt de condamnation de S. Athanase. Le synode terminé, Cons

(1) Ep. 82, ad Vercellenses.

(2) Voy. ARIANISME et ATHANASE.

D'Alexandrie il se rendit en toute hâte à Antioche, pour apaiser le schisme que Lucifer de Cagliari avait augmenté par son zèle opiniâtre et mal réglé, en ordonnant évêque le prêtre Paulin, chef des Eustathiens et adversaire de Mélétius. Eusèbe blâma ouvertement le choix de Paulin, refusa de le voir, se sépara de l'irascible Lucifer, et quitta Antioche pour raffermir le long de la route les âmes ébranlées dans la

foi et ramener à la doctrine orthodoxe les esprits égarés.

| Operibus S. Hilarii Pictaviensis, Paris, 1693, fragmentum XI, p. 1356. — Il traduisit aussi, du grec en latin, le Commentaire d'Eusèbe de Césarée sur les Fsaumes, licet hæretica prætermittens, optima quæque transtulit, dit S. Jérôme (1); mais cette version est perdue. On montre dans le trésor de la cathédrale de Verceil un évangile manuscrit qu'on prétend être entièrement de la main d'Eusèbe, que J.-A. Iricus a publié à Milan, 1748, 1 vol. in-4o, sous le titre de Sacrosanctus Evangeliorum codex S. Eusebii, Magni episcopi et martyris, nomine exaratus, que J. Blanchinus a également adopté dans son Evangeliarium quatruplex Latinæ versionis antiquæ seu Veteris Italicæ, Romæ, 1749, quoiqu'on ait élevé des doutes sur l'authenticité de ce manuscrit.

Enfin il traversa l'Illyrie et rentra en 363 dans son diocèse, où il s'associa à S. Hilaire de Poitiers et continua la lutte contre l'arianisme, qui avait trouvé un nouveau défenseur dans l'évêque de Milan, Auxence, favori de l'empereur Valentinien. Eusèbe se rendit à Milan pour y attaquer directement Auxence; mais un ordre de l'empereur le fit quitter la ville et revenir à Verceil, où, d'après S. Jérôme (1), il mourut le 1er août 371, à l'âge de quatre-vingt-huit ans. Quelques auteurs prétendent qu'il fut lapidé par les Ariens; mais S. Ambroise (2), dans une lettre où il le distingue nettement des martyrs, Grégoire de Tours (3) et d'autres ne le nomment que confesseur. Baronius pense qu'on peut, dans tous les cas, le nommer martyr, puisqu'il versa son sang pour la cause catholique durant la persécution des Ariens, lors même qu'il ne fut pas mis à mort pour la foi (4). L'Église catholique l'honore comme un saint martyr et célèbre sa fête (5) le 13 décembre. Des martyrologes plus anciens célèbrent sa fête, natalitia, le 1er août, d'autres le jour de son ordination, le 15 décembre. Les ouvrages d'Eusèbe qui sont parvenus jusqu'à nous sont les suivants : 10 Epistola ad presbyteros et plebes quosdam Italiæ; —Libellus facti ad Patrophilum custodem, cum suis, écrits tous deux à Scythopolis, et se trouvant dans la Bibliotheca max. Patrum, Lugduni, 1677, t. V, p. 1227, et dans Baronius, Annal., ad ann. 356, nos 92, 95; - 2o Epistola ad Grego-térieurs donnent une date différente. rium, episcopum Spanensem (Eliberitanum), écrite de la Thébaïde, lieu de son troisième exil, en 360; se trouve in

(1) Chronicon et de Script. eccl.
(2) Ep. 82.

(3) De Gloria confessorum, c. 3.
(4) Annal., ad ann. 371, n. 117-119.
(5) Jussu Benedicti XIII.

Cf., outre les anciens historiens ecclésiastiques, surtout Baronii Annales eccl., ad ann. 355-371, Venet., 1600, t. III et IV; Ughelli Italia sacra, Venet., 1719, t. IV, de Episcopis Vercellensibus Eusebius, una cum passione ejus, p. 747-761. SEBACK.

EUSÈBE (S.), Pape au quatrième siècle. Le Liber Pontificalis dit qu'il était Grec d'origine. Cela n'a rien d'invraisemblable. On n'est pas d'accord sur le commencement et la durée de son règne. Il est probable qu'il fut promu en 310, et qu'il mourut la même année, le 26 septembre, après quatre mois de pontificat; du moins les plus anciens martyrologes et calendriers indiquent ce jour, quoique d'autres documents pos

S'il n'est pas tout à fait inexact, il n'est pas non plus parfaitement établi, comme on l'a prétendu, que c'est sous son règne que Ste Hélène découvrit la croix du Sauveur; que c'est ce Pape qui baptisa S. Judas Quiriacus, qui eut part à cette découverte, qu'il conféra le Bap(1) De Script. eccl., c. 96.

tême à son homonyme S. Eusèbe de Verceil, et promulgua trois décrétales adressées l'une aux évêques des Gaules, l'autre à ceux d'Égypte, la troisième aux évêque de Toscane et de Campanie. Rien ne vient non plus à l'appui du fait rapporté par le Liber Pontificalis, selon lequel Eusèbe aurait fait rentrer dans l'Église un certain nombre d'hérétiques qu'il trouva dans Rome, en leur imposant les mains. Benoît XIV (1) semble considérer comme authentique un décret portant le nom du Pape Eusèbe, sur l'Extrême-Onction, qui se trouve daus Ives de Chartres, mais il n'en donne pas les motifs. Baronius, dans le huitième volume des Annales, in Addendis, de l'année 357, a publié une épitaphe qu'il rapporte au saint prêtre Eusèbe (2); mais Tillemont (3) la rapporte au Pape Eusèbe, à cause de sa ressemblance avec l'épitaphe du Pape Marcel (4); les Bollandistes partagent cette opinion, et ils cherchent à l'établir par de nouveaux motifs. D'après cette épitaphe, dont la rédaction est attribuée, comme celle de Marcel, à S. Damase, il se renouvela sous Eusèbe un fait qui s'était présenté sous son prédécesseur. Des Chrétiens tombés durant la persécution demandaient à être admis dans l'Église sans pénitence, ou du moins sans la pénitence canonique: Eusèbe ne le permit pas; il en résulta des désordres sanglants, probablement surexcités par les païens et par Maxence, et tournés contre les partisans d'Eusèbe, à la suite desquels ce Pape fut banni en Sicile, où il mourut. Cette épitaphe est par conséquent parfaite ment propre à concilier les données di

(1) De Serv. D. beatif., et b. can., 1. III, c. 32,

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vergentes d'après lesquelles les plus anciens martyrologes ne parlent pas d'un martyre du Pape Eusèbe, et placent sa mort comme pontife confesseur au 26 septembre, tandis que les documents postérieurs parlent d'un martyre proprement dit et mettent sa mort au 3 octobre; car le Pape mourant en exil peut avec raison être nommé martyr, et le 2 octobre peut être le jour où ses saintes reliques furent déposées dans le cimetière de Calixte. On célèbre la mémoire de S. Eusèbe le 26 septembre. Bolland., in Vita S. Eusebii, P., ad 26 septembr.; Fr. Pagi, Breviarium R. P. gesta, etc., in Vita Eusebii; Pagi, Critica Baronii, t. I, ad ann. 309-311. SCHRÖDL.

EUSÉBIENS. Voyez ARIUS.

EUSTACHE (S.) (Eustathe), martyr, un des quatorze auxiliateurs, très-vénéré pendant le moyen âge et célèbre par la légende suivante. Placidas était un homme de guerre, de bonne naissance, riche et brave, qui vivait sous le règne de Trajan. Il était probe en toutes choses et particulièrement généreux envers les pauvres. Il avait une femme digne de lui et deux fils. Un jour que, suivant son habitude, il était à la chasse avec une nombreuse suite, il aperçut un cerf remarquable par sa grandeur et sa beauté. Il se sépara, dans l'ardeur de la chasse, de sa suite, et pénétra dans la partie la plus épaisse de la forêt. Là le cerf s'arrêta sur un monticule. Tandis que Placidas le considérait attentivement, il aperçut entre les deux bois du noble animal la forme resplendissante d'un crucifix portant l'image du Sauveur, qui, du haut de la croix, s'adressa au chasseur et lui dit : Placidas, pourquoi me poursuis-tu ? Crois en moi, qui suis le Christ et qui t'ai longtemps poursuivi; va vers l'évêque des Chrétiens et fais-toi baptiser. » Placidas reçut l'instruction, le Baptême et le nom d'Eustache. En même temps qu'il avait

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connut sa femme, que la protection divine avait préservée des persécutions de son ravisseur, comme ses deux enfants avaient été arrachés aux bêtes féroces par des bergers, qui les avaient élevés.

Eustache, ayant battu l'ennemi, revint victorieux à Rome. Trajan était mort et avait été remplacé par Adrien. L'empereur, voulant remercier les dieux de la victoire de son général, se rendit au temple d'Apollon pour y sacrifier.

eu cette divine révélation, il lui avait été annoncé qu'il deviendrait un autre Job. En effet, divers accidents lui firent perdre bientôt après sa fortune, le forcèrent d'émigrer et de se rendre avec sa femme et ses enfants en Égypte. Il s'embarqua; mais, au moment d'aborder, ne pouvant payer le prix du passage, il vit le capitaine du navire lui enlever sa femme, qui était fort belle, et l'emmener de force avec lui. Désespéré de cette irréparable perte, Eusta-Eustache n'accompagna le cortége que che continua sa route avec ses deux enfants et parvint auprès d'une grande masse d'eau. Il prit l'un de ses enfants sur son dos et le transporta sur l'autre rive; mais, tandis qu'il revenait chercher le dernier, un loup l'avait enlevé, en même temps qu'une lionne ravissait l'autre. Sans enfants, sans femme, sans patrie, sans secours, mais toujours confiant en Dieu, il arriva dans un bourg nommé Badyssus et se mit au service d'un cultivateur. Il passa quinze années dans les champs, lorsqu'un jour quelques-uns de ses soldats, qui, d'après les ordres de l'empereur, cherchaient partout leur ancien capitaine, arrivèrent, le reconnurent à une cicatrice qu'il avait au cou et le ramenèrent à l'empereur, qui le rétablit dans toutes ses dignités.

Bientôt après, Eustache dut rentrer en campagne avec des troupes fraîches. Il campait un jour près d'un jardin gardé par une femme chez laquelle furent logés deux jeunes guerriers qui jouissaient de la faveur spéciale du général. Ils racontèrent un soir, en sa présence, les aventures de leur vie, ce qu'ils savaient de leurs père et mère, et la pauvre jardinière, qui les écoutait, reconnut ses deux enfants. Transportée de joie d'avoir retrouvé ses enfants, la mère, étant allée demander au général la permission de retourner avec eux dans leur patrie, reconnut dans Eustache son mari, qui lui-même re

jusqu'aux portes du temple, car, ditil à l'empereur, il était disciple du Christ. Adrien, irrité, le fit jeter, lui, sa femme et ses enfants, aux bêtes; mais, les lions n'ayant pas touché ces saints martyrs, l'empereur, plus féroce, les fit jeter dans une fournaise ardente, où ils trouvèrent la mort sans que le feu eût consumé un seul de leurs cheveux.

Il n'y a aucun doute sur la non-authenticité de cette légende, qui ne fut rédigée que plusieurs siècles après le martyre de S. Eustache; mais elle est fort ancienne, comme on peut le voir d'après l'Orat. 3 de Imagin. de Jean Damascène, dans laquelle il raconte l'apparition du cerf que nous avons rapportée plus haut. Ce qu'il y a de vraisemblable en tout cela, c'est qu'Eustache, officier romain d'un grade élevé, arriva, par une conduite toute spéciale de la Providence, à la connaissance du Christianisme, perdit peut-être sa femme et ses enfants pendant la guerre, les retrouva plus tard et finit par subir le martyre pour sa foi.

Cf. Bolland., ad 20 sept., de S. Eustatho; Tillemont, Mém., II, 225 et 585, Paris, 1701.

SCHRÖDL.

EUSTASIUS et VIGILE. Voyez BA

VIÈRE.

EUSTATHE (S.), évêque d'ANTIOCHE, né à Side, en Pamphylie, élevé d'abord au siége épiscopal de Béroë, fut élu évêque d'Antioche vers 323.

Il assista en cette qualité, en 325, au concile de Nicée, y combattit énergiquement les Ariens et défendit non moins vigoureusement la divinité du Christ. Les Ariens, vaincus à Nicée, et rejetés de l'Égypte, concurent un plan hardi et digne d'une secte hérétique pour reprendre l'avantage : ils laissèrent d'abord tomber la discussion dogmatique, mais s'efforcèrent de chasser des siéges épiscopaux, et surtout des siéges métropolitains, les évêques catholiques les plus solides, les plus zélés, et de les remplacer par des Ariens; de faire placer peu à peu par ces métropolitains des évêques ariens sur les siéges des provinces; puis, lorsque l'épiscopat arien serait assez nombreux, de rejeter dans un nouveau concile le symbole de Nicée et d'y substituer le leur. Eustathe, qui se distinguait par sa piété, son éloquence, sa solide raison, non moins que par la beauté de son style, était particulièrement odieux aux Ariens; il les avait combattus dans différents écrits et ne cherchait en aucune façon à cacher la répugnance qu'ils lui inspiraient. Comme en outre il occupait par son siége dans l'Église d'Orient le second rang après Rome, le plan formé par les Ariens dut d'abord s'appliquer à Eustathe. Ils parvinrent à réunir, en 330, un synode à Antioche, l'y accusèrent de sabellianisme, gagnèrent une courtisane qui affirma par serment avoir été rendue mère par lui, et enfin ils lui reprochèrent une conduite irrespectueuse à l'égard de la mère de l'empereur. Le synode le déposa, donna son siége à un Arien et l'exila en Thrace. L'Église d'Antioche entra alors dans une telle fermentation qu'il fallut toute l'autorité des magistrats et le déploiement de la force armée pour sauver la ville d'une révolution complète. La courtisane citée plus haut tomba grièvement malade et dénonça les perfides intrigues des Ariens. Eustathe néanmoins

mourut en exil en 337; ses dépouilles furent portées, en 482, de Trajanopolis, où on l'avait enseveli, à Antioche. L'Église l'honore comme un saint le 26 juillet. Un grand nombre de Catholiques d'Antioche restèrent toujours attachés à Eustathe; ils ne reconnurent pas l'intrus arien comme leur évêque, et formèrent un parti ecclésiastique sous le nom d'Eusthatiens.

Cf. MÉLÉTIUS (schisme de); Théodoret, H. E., I, 4, 7, 21, 22; Socrates, H. E., 1. 24; Sozomène, H. E., II, 19; Hieronym., de Viris illustrib., c. 85; Excerpta ex H. E. Theodori Lect., II, I.

EUSTATHE (ÉVÊQUE DE SÉBASTE) doit être souvent nommé dans une histoire détaillée de l'arianisme et dans une biographie de Basile le Grand, sans qu'il soit possible de rien dire de précis sur sa vie, les renseignements des anciens à cet égard étant inexacts et contradictoires. Trois points bien constatés suffisent pour démontrer qu'il occupa une place peu honorable dans l'histoire, savoir: ses fréquents changements de croyance, la nature de ses rapports avec S. Basile et son action dangereuse sur le monachisme dans une portion de l'Asie Mineure. Eustathe, qui était probablement de Cappadoce, étudia à Alexandrie et devint un ardent disciple d'Arius. Admis dans le premier tiers du quatrième siècle, par Hermogène, évêque de Césarée, en Cappadoce, parmi les dignitaires de son clergé, en qualité de bon Catholique, il se rangea, à la mort d'Hermogène, en 340, du parti d'Eusèbe, chef des Ariens à Constantinople, d'où il fut bientôt renvoyé pour cause d'infidélité. En 350 il parvint à se faire élire évêque de Sébaste, en Asie Mineure, et continua, après comme avant son épiscopat et jusqu'à la fin de sa vie, à changer de symbole suivant l'occasion, devenant tour à tour, et selon le besoin du moment, Catholique, semi-Arien

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