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légitimement à Ferdinand comme roi | (1620); les révoltés autrichiens sont de Bohême, mais ils organisèrent deux défaits par les Bavarois; l'électeur de armées, dont l'une se dirigea immédia-Saxe s'avance dans la Lusace, qui lui tement contre Vienne, tandis que l'autre fut battue par le comte de Bucquoi, près de Teyn, non loin de Budweiss, en Bohême, ce qui anéantit pour le moment leur plan.

Ainsi Ferdinand parvint, le 28 août 1619, à être élu empereur. Cette élection ne fit que redoubler la fureur de ses adversaires. Le parti de l'électeur palatin, après avoir organisé l'armée de Bohême, n'hésita pas à arracher à Ferdinand la possession de ce royaume. Frédéric V, sous prétexte qu'il ne l'avait pas recherchée et qu'elle lui avait été donnée de Dieu, prit la couronne de Bohême des mains des révoltés, quoiqu'il eût luimême reconnu Ferdinand comme roi légitime, et chercha alors à mettre en mouvement contre la maison de Habsbourg, qui menaçait, dit-il, la liberté de l'Allemagne, le Danemark, l'Angleterre, la Suède, l'Autriche, la Hongrie, les Turcs et les Tartares, les Français et les Pays-Bas, afin de conserver, au milieu de la conflagration générale, la couronne dont il s'était emparé. Les hordes bohémiennes se précipitèrent de nouveau sur Vienne, et déjà la perte de l'empereur semblait assurée; mais, fortifié par la prière et se confiant en Dieu, il attendit l'ennemi de pied ferme, jusqu'au moment où retentirent les trompettes de Bucquoi, qui mirent l'ennemi en fuite. Alors les choses changèrent complétement de face (1620). Dès 1619 Ferdinand s'était étroitement uni au chef de la ligue, son ami Maximilien de Bavière; celui-ci, préparé depuis longtemps à la guerre, fait appel à la ligue; les Espagnols, à la vue du danger que court la maison de Habsbourg, marchent sur le Palatinat (comme troupes du cercle de Bourgogne); l'union, effrayée, se déclare étrangère aux affaires de Frédéric et conclut l'armistice d'Ulm

est promise; Tilly et Bucquoi envahissent la Bohême, et, tandis que la Hongrie tombe au pouvoir de Bethlem-Gabor, la Bohême est arrachée aux mains de Frédéric, conquise par la bataille de la Montagne blanche, près de Prague, et le honteux plan de Frédéric est complétement anéanti.

Mais avec la victoire se multiplient pour Ferdinand les incertitudes. Les Vénitiens, à cette époque toujours unis aux protestants, dénoncent la guerre à Ferdinand; le roi fugitif de Bohême appelle la moitié du monde aux armes ; Mansfeld entre en campagne, poursuivi par Tilly; il porte partout où il passe le pillage et la mort. Maximilien de Bavière et l'électeur de Saxe doivent être indemnisés; mais celui-ci, malgré son dévouement au parti de l'empereur, s'oppose à ce que l'électorat palatin, transmis à Maximilien de Bavière sa vie durant, lui soit assuré à perpétuité, tandis que la reconnaissance et les engagements de la haute Autriche obligent l'empereur à s'acquitter envers la Bavière.

Cependant Mansfeld continue la guerre dans la haute Allemagne, Christian de Brunswick dans la basse Allemagne (1). Sur ces entrefaites, la Bohême voit tomber sous les coups d'une sanglante réaction les partisans de la révolte, la noblesse séditieuse proscrite et remplacée par la noblesse allemande, les prédicateurs protestants chassés, non sans raison, car ils s'étaient donné la mission d'exciter la haine contre le roi légitime comme contre la religion, et s'étaient attiré la défaveur de l'électeur de Saxe, qui avait été partisan de l'empereur alors que la guerre ne se faisait pas au nom et au profit de

(1) Voy. TRENTE ANS (guerre de).

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la religion. On pouvait d'ailleurs dire | et Ferdinand profite de cet intervalle

avec raison, comme on le fit plus tard à Magdebourg, que ces mesures sévères frappaient ceux qui avaient allumé la guerre et l'entretenaient opiniâtrément; et comme toute légalité avait disparu, comme le repos de l'Allemagne s'était évanoui du moment où, à l'exemple des princes, les chevaliers et les villes impériales avaient violé la paix de religion et où l'on n'avait pas même pu obtenir la restitution de quatre couvents, l'empereur n'avait plus d'autre parti à prendre que de rétablir, là où il le pouvait, la légalité, de retirer aux ravisseurs les biens par eux ravis, et de restaurer, coûte que coûte, la paix intérieure. Car, tandis que Ferdinand se défendait à grand'peine contre les ennemis de l'empire, les plus grands dangers le menaçaient au dehors, du côté de la Hollande et de la Transylvanie. Le comte de Dampierre avait été défait le 9 octobre 1620 devant Strasbourg, et Bethlem avait sous sa main vingt mille Tartares et quinze mille Tures; le roi Frédéric devait amener trente mille hommes. Bucquoi, feld-maréchal de l'empereur, tombe près de Neuhæusel, tandis que le corps auxiliaire des Tartares de Bethlem est battu par les Polonais, et que Bethlem est obligé de renoncer, par le traité de paix de Niclasbourg, de 1622, au titre de roi de Hongrie.

Alors éclatent les mouvements des Pays-Bas; Mansfeld s'allie à Christian de Brunswick lorsque, soudovés par les Hollandais, ils se rencontrent sur le champ de bataille (1623) avec le duc de Transylvanie, créé récemment prince de l'empire par Ferdinand, et que Bethlem inonde de soixante mille Turcs les provinces révoltées contre l'empereur. Mais les victoires de Tilly et la résistance de l'armée impériale font échouer le plan qu'ils ont formé de renverser l'empereur. Une nouvelle paix est conclue en 1624 avec Bethlem,

de repos pour assurer la Hongrie à sa maison, en faisant couronner roi de cet État, le 8 octobre 1625, un fils qui portait son nom.

Ainsi, pendant les six premières an nées de cette horrible guerre, l'Allemagne avait été en danger plus qu'à aucune autre époque; jamais le partage de l'Allemagne, l'anéantissement de l'empire, de la maison d'Autriche, de la religion catholique, n'avaient été plus imminents. Ce qui, dans la seconde période de la guerre, fut fait par les Français, avait été accompli durant la première par les Hollandais, qui inondaient à leur gré les contrées germaniques dont ils étaient limitrophes, relevaient les armées protestantes battues, tenaient en échec les armées impériales victorieuses.

L'armée de Tilly ne pouvant suffire contre tous ces ennemis, la mort de Dampierre et de Bucquoi ayant enlevé à l'empereur ses meilleurs généraux, Ferdinand s'adressa à Wallenstein, plus tard duc de Mecklembourg et de Friedland, le mauvais génie de l'Allemagne et de l'empereur, et lui abandonna le soin de former une nouvelle armée, qui ne reçût pas, comme celle de Tilly, les ordres de la ligue. Le temps pressait, car un nouvel ennemi avait paru : c'était Christian IV, roi de Danemark. La lutte qui en résulta avec les Danois, que soutenaient les États de la basse Saxe, couronnée par les victofres de Tilly et de Wallenstein, porta la puissance de l'empereur à son apogée et donna à l'empire une situation telle, parmi les autres puissances, qu'il ne dépendait que des Allemands de prendre au commerce du monde la part qui leur convenait, de faire de la mer Baltique et de la mer du Nord des mers allemandes, et d'étouffer dans son germe la prépondérance qu'eurent plus tard les Hollandais, les Anglais et les Français à l'ouest, les Sué

dois et les Russes au nord. Malheureusement le schisme religieux, que Ferdinand considérait avec raison comme la cause de toutes les calamités, de toutes les guerres et de toutes les révoltes qui se succédaient, empêcha le peuple divisé de comprendre son temps. Ferdinand, qui partait du principe que les trônes doivent être maintenus non par les légions, mais par les lois et la justice, comme il l'écrivait au Pape en 1629, non tam legionibus quam legibus et justitia thronos constabiliri, après avoir échappé d'une manière vraiment merveilleuse à tant et de si grands périls, considéra comme une obligation impériale de prévenir les rébellions des princes, comme il avait réprimé celles de ses sujets, et, tandis qu'il faisait dans ses États héréditaires un usage peutêtre trop sévère du jus reformandi, pour tarir la source des séditions par le rétablissement d'une foi unique, il mit au ban de l'empire, de même que lecteur palatin, le duc de Mecklembourg, mais tomba précisément par là dans les plans ambitieux de Wallenstein, qui, depuis qu'il était duc de Mecklembourg, avait poussé presqu'au désespoir les amis et les ennemis de l'empereur par ses contributions de guerre et ses logements militaires, et qui, tandis que Ferdinand parlait toujours de paix et de justice, menaçait de l'avenir le plus déplorable et d'un avenir infaillible tous ceux qui obéissaient à l'empereur.

l'é

Déjà l'orgueil de Wallenstein était devenu insupportable à la ligue, dont il avait ruiné l'armée, lorsque Ferdinand publia le fameux édit de restitution, qui, s'il était réalisé, devait changer la situation faite à l'empire depuis 74 ans. En effet, en même temps que l'empereur déclarait l'état légal de 1555 l'état normal, et nul tout ce qui avait été fait depuis la paix de religion et même depuis le traité de Passau contre ces lois de l'empire, et demandait la restitution

des biens ecclésiastiques, le parti calviniste, qui avait suscité la guerre et dont tous les actes n'avaient été qu'une conspiration permanente, fut précisément écarté, puisque la paix n'avait été conclue qu'entre les partisans de la confession d'Augsbourg et les États catholiques. La puissance des Luthériens fut aussi singulièrement réduite lorsque, de tous côtés, ceux qui jusqu'alors avaient été opprimés élevèrent leurs voix, et que les paroisses rurales et celles des villes, les couvents et les églises, convertis en forteresses et en châteaux de plaisance, réclamèrent. On ne peut comprendre les immenses proportions de la sécularisation réalisée jusqu'alors qu'en suivant les négociations relatives à l'édit de restitution; on est en deçà de la vérité en disant qu'à peine la moitié des anciens évêchés subsistait encore, et les documents officiels portaient que, dès que les circonstances seraient favorables, on devait procéder à l'abolition de ce qui restait. Des commissaires impériaux ayant été envoyés pour commencer l'œuvre de la restitution, les récalcitrants, y compris Wallenstein, devant être exécutés, les pays luthériens devant être à la fois réformés et occupés, l'archiduc Léopold-Guillaume, fils de l'empereur, ayant reçu en fief les archevêchés et les cathédrales de Magdebourg, Halberstadt, Strasbourg, etc., et les villes de l'empire étant menacées aussi bien que les princes et les chevaliers, une immense panique se répandit parmi tous les États. Ferdinand, que le Pape avait confirmé dans ses projets, était résolu, disaient ses intimes, de perdre plutôt la vie que de se relâcher en rien de la rigueur de son édit. Mais, au moment même où le trouble augmentait, l'empereur se vit obligé, par le mécontentement général, de relâcher Wallenstein, et Gustave-Adolphe, couvrant ses désirs de conquête du prétexte de protéger la confession évangélique, fondit sur l'em

pire, ne trouva pas d'abord devant lui d'armée capable de lui résister, grâce à la négligence de Wallenstein et à la perfidie des Hollandais et des Français. Tilly étant obligé de garder les frontières du nord-est contre les Hollandais, Gustave-Adolphe réussit à surprendre les garnisons impériales dispersées le long de l'Oder; les princes protestants assemblés à Leipzig résolurent de mettre sur pied une armée que Tilly ne pouvait laisser sur ses derrières, et, tandis que ce capitaine cherchait à empêcher les enrôlements, il détermina précisément l'alliance de l'électeur de Saxe avec Gustave-Adolphe.

Gustave-Adolphe s'empara de Magdebourg, Wittenberg et Torgau; Tilly perdit la bataille de Leipzig, mais, quatorze jours plus tard, il fut plus fort que la veille de la bataille. Tandis que les armées victorieuses se partageaient, que Gustave-Adolphe suivait, par Erfurt, la Pfaffenstrasse, que l'électeur de Saxe pénétrait en Bohême, le vieux héros pensait à les surprendre par derrière en prenant par l'Allemagne centrale et la basse Allemagne, lorsqu'un ordre de l'électeur Maximilien l'appela au secours de la haute Allemagne. Malgré cela Gustave-Adolphe se trouva, même après la prise de Wurzbourg, dans un tel embarras que lui, qui avait compté sur le concours volontaire des princes protestants et des villes de l'empire, et qui pensait combattre les Allemands avec des Allemands, finit par menacer les envoyés de Brandebourg et de Franconie, si leurs maîtres ne se décidaient pas à s'allier à lui, «< de leur casser la tête à tous ensemble. »

Pendant que la guerre se portait sur les États de la ligue, l'empereur Ferdinand plaçait encore une fois Wallenstein à la tête des forces impériales; Wallenstein laissa Gustave- Adolphe ravager la Bavière, vit mourir le roi de Suède près de Nurenberg, livra, par

| le traître Holk, l'artillerie à l'ennemi dans la bataille de Lutzen, et défendit aux troupes de Pappenheim d'arracher la victoire aux Suédois. Au printemps suivant (1633) il poussa la trahison plus loin, négligea jusqu'en octobre soit de prendre à plusieurs reprises ou d'anéantir l'armée saxonne en Silésie, abandonna les meilleurs postes à l'ennemi, pensa à s'emparer du Wurtemberg, puis de la couronne de Bohême, et laissa ainsi aux Suédois le temps de se remettre de la perte de leur roi, d'instituer un directoire (directorium) suédois sous le chancelier Oxenstiern, magnus divisor Germaniæ, de reporter, grâce à l'inactivité ordonnée par Wallenstein aux généraux de l'empereur, la guerre dans le sud de l'Allemagne, en Alsace et en Bavière, et de conquérir Ratisbonne. Là enfin la trahison de Wallenstein devint patente; Ferdinand, toujours modéré, résolut encore une fois d'épargner celui qui l'avait servi et de n'employer la force contre lui qu'à la dernière extrémité; elle arriva, et le capitaine tout-puissant, à qui tout avait été permis, qui tyrannisait l'empereur, qui n'avait en vue que de détrôner les princes, d'anéantir les États allemands, tomba sous les coups de quelques officiers fidèles à l'empereur. Alors seulement la fortune tourna et se montra favorable à Ferdinand. Les Suédois sont battus à Nördlingue par le fils de Ferdinand, Ratisbonne est repris, la Franconie évacuée par l'ennemi, et Ferdinand II peut tendre lui-même la main pour conclure la paix de Prague (1635). L'édit de restitution est de fait aboli, les deux partis reconnaissant le statu quo de 1627; le duc de Mecklembourg est rétabli; la Saxe électorale et les autres princes intéressés promettent de réunir leurs forces pour restituer à l'empire ce que la France et la Suède lui ont enlevé ; la possession des biens ecclésiastiques est d'abord concé

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dée aux protestants pour quarante ans, la tien Nani, que ses vertus lui apparteliberté religieuse proclamée en Silésie, naient, et que ses défauts doivent être la confession protestante exclue de la attribués à la fortune et au temps où Bohême et des États héréditaires d'Au-il vécut: che le virtù erano sue, i ditriche, Magdebourg cédé à la Saxe, la vie fetti s'ascrissero alla fortuna ed ai du prince Auguste durant, les ordon- tempi. nances de l'empereur déclarées légales Edans le Palatinat. La condescendance de l'empereur dans des questions pour lesquelles il avait résisté jusqu'aux dernières extrémités semblait devoir sauver l'Allemagne du partage que la Suède et la France avaient en vue, lorsque la perfidie de Bernard, duc de Saxe-Weimar, qui se vendit à la France, et l'ambition de Guillaume, landgrave de Hesse, donnèrent à Oxenstiern le moyen de continuer la guerre encore pendant treize ans. Douze mois s'étaient à peine écoulés depuis la paix de Prague, et l'électeur de Saxe était obligé, par les dispositions générales de ses sujets, de se faire justifier devant eux, du haut des chaires, d'avoir cherché à procurer la paix à l'Allemagne. La guerre reçut un aspect nouveau par la part plus active qu'y prit la France en se déclarant ouvertement contre l'Espagne. Les prétentions des Français au trône impérial éclatèrent lorsque les Espagnols firent prisonnier l'électeur de Trèves. Elles facilitèrent l'élection de Ferdinand III, roi de Hongrie, qui fut proclamé roi des Romains, à Ratisbonne, le 22 décembre 1636, et assurèrent ainsi, au milieu de ces graves perturbations, la couronne impériale dans la maison de Habsbourg. Deux mois après Ferdinand II mourut. Ce prince avait toutes les vertus qui font les grands empereurs; ses plus cruels ennemis, comme Gualdo le remarque, ne lui reprochent que d'avoir été un élève des Jésuites; ses juges impartiaux ne le blâment que d'avoir invariablement recherché la suprême justice, qui, dans la vie pratique, devient trop souvent une injustice suprême, summa injuria, et sont obligés de dire de lui, avec le V éni

FERDINAND III. Tant qu'on ne considère dans la guerre de Trente-Ans que le côté militaire ou le côté religieux, on n'embrasse pas la question dans toute sa généralité. Cette guerre était en réalité la lutte des éléments démocratiques, aristocratiques et absolutistes, la lutte des états provinciaux contre leurs princes, de l'empereur contre les états de l'empire, des princes contre l'empereur, des villes libres contre les princes, des paysans contre tout le monde, lutte qui, née en cent endroits à la fois, après avoir arboré le drapeau du calvinisme, ravagea d'abord la Bohême, s'étendit de là en Allemagne et remplit l'Europe presque tout entière. Ferdinand II soutint cette lutte tant que l'Allemagne en fut le principal théâtre; Ferdinand III vit, dans les quinze dernières années de la guerre, la conflagration devenir générale, les États qui avaient servi à en alimenter de loin le foyer en Allemagne en être atteints eux-mêmes, et toutes les nations d'Europe, Suédois et Danois, Français, Hollandais, Espagnols et Anglais, s'acharner les unes contre les autres, se déchirer dans tous les coins de la terre, à travers toutes les mers, partout où elles purent se rejoindre. L’Autriche étant devenue, durant les dernières années de la guerre, l'objet principal des attaques des Suédois et des Français, alliés entre eux, ce fut un bonheur pour l'empire d'avoir à sa tête un prince aussi belliqueux que Ferdinand. Mais l'effroyable misère dont il fut témoin le porta à son tour à désirer la paix (1648) qui, si elle avait été retardée encore, aurait peut-être été plus heureuse pour

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