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donne des marques de cérémonies en mettant Votre Altesse dans ses lettres; j'espère qu'elle me traitera comme toujours avec la même bonté et familiarité.

LETTRE XIV.

Le Prince d'Orange à W. van Haren. Céremonies à La Haye ; affaires militaires; prochain départ pour la Zélande.

Monsieur!

La Haye, ce 17 May 1747.

Dans la continuelle dissipation où les cérémonies d'installation et les audiances des colléges sont plongés 1) et dans le tourbillon d'affaires que j'ai eu sur les bras, vous jugez bien, mon cher Monsieur, qu'il ne m'est pas possible de vous écrire dans le détail que je souhaiterois et que je ferois si j'étois de loisir. Je vous remercie de ce que vous me communiquez des desseins; Dieu veuille les bénir et les faire réussir à l'avantage de la République 2). Je ne doute nullement que la prudence et la sagesse du Duc et du Maréchal 3) les aura engagé à prendre toutes les mesures humainement possibles pour ne rien risquer, à quoi certainement la présente situation de la République exige qu'on donne toute attention. Le grand but doit être de tâcher à temporiser, en même tems en couvrant la Zélande de toute insulte, songer à former un plan pour récupérer ce que nous avons perdu en Flandre et à y maintenir un pied. Je pars, 1) 1. m'ont plongé.`

2) W. van Haren avait été envoyé par les Etats-Généraux à l'armée des alliés pour conférer avec les généraux en chef. Cf. Secr. Resolutien van Holland, 13 Mai 1747.

3) Le duc de Cumberland et le maréchal autrichien Batthyany.

s'il plait à Dieu, ce soir pour la Zélande où j'espère recevoir de bonnes nouvelles ou de m'aboucher avec vous. Mes respects au Duc et mes compliments au Maréchal. Je suis honteux que mes circonstances ne m'ont pas permis de leur écrire....

PRINCE D'Orange.

LETTRE XV.

La Princesse-douairière au Prince d'Orange. Ses inquiétudes. Confiance en Dieu.

Sans date.

Monsieur mon très chéris et très honoré fils. Quoique la grande gloire, avec lequel votre vocquastion vous appel de faire ce voyage, met une sufissente raison de m'y resigné, cela ne laisse point de me donner des sujets de combatre bien des circonstence qui me peuve attristé. Je prie le Seigneur de me donner les force nécessaire pour me soutenir de corp et d'esprit, mais ma plus grande ardeur de prier sera de faire des prières qu'il veuille le Seigneur vous assisté, mon très cher fils, en tout et qu'il luy plaisse de conserver vie et santé des longue année encor. Je me confie que la Providence sera votre St. Garde en toutes vos voye et que Elle vous protégera en tout lieux. Ayes toujours cet confience en luy, aussie, comme vous me l'avés témoigné, votre attende, ny la mienne, ne serons jamais frivole....

M. L. PRINCESSE D'ORANGE.

LETTRE XVI.

La Princesse-douairière au Prince d'Orange. Témoignages de

son amour.

Le 20 May 1747.

Monsieur mon très cher et très honoré fils.

Quel sujet de consolation pour moy de voirre que parmis tout les fatigue que vous avés, mon cher fils, et toute les fréquente personage de votre function où on vous a introduis, le même jour de la poste, mon très cher fils, vous avez encor songé à m'éscrire. J'avoue, cela surpasse mon attende, mais mon coeur vous ay de nouveaux doné de reconnoisse et j'espère que les bénédictions du Ciel vous ferons ressentir les sentiment de ma reconnoissens que je ressens pour toutte vos bonté et amitié fillial. Certte, mon fils, mes voeux ne cesserons jamais à dessire votre véritable bien et bonheur et votre pressieuse conservation. Je lenguis fort de recevoir des nouvelles à votre heureuse arrivée en Zélande et Dieu veuille que votre prescence y soye efficassieuse en toutte mannière pour prévenir que l'ainnemis n'y fasse point des progrès.

J'ai été très surprisse que Messieur de Utrecht ont eu quelque pourparlers en vous offrant le Stadhouderaad, mais je suis bien aise qu'ils ont relâché et que il ont donné la même forme, comme les précédent. S'est inprudens pour eux en toutte manière.........

M. L. PR. D'ORANGE.

LETTRE XVII.

Le greffier Fagel au Prince d'Orange. Conférences de Breda. Inconvénients de l'absence du Prince.

Hage, den 22 Mai 1747.

Doorlugtigste Furst en Heer.

Deese morgen een brief ontfangen hebbende van den Heer van Wassenaer 1) die van wat meerder importantie is, heb ik gemeent deselve directelijk aan U. H. te moeten toezenden. Soo haast als ik deese brief heb ontfangen, heb ik daarover met den Heer Raadpensionaris weesen spreeken en hebben wij Mylord Sandwich 2) versogt bij ons te koomen om te saamen te overleggen wat resolutie bij provisie daarop genoomen soude kunnen werden en sijn wij geconvenieert dat niets anders daarop te doen was, als het declaratoir van Vrankrijk te communiceeren aan de Geallieerden, ten welken einde wij een concept resolutie hebben geformeert, welke de eer heb aan U. H. hiernevens toe te zenden 3), met versoek van desselfs gedagten daarover te willen laeten gaan en desselfs sentiment hoe

1) Le comte U. W. van Wassenaar-Obdam-Twickel, un des représentants de la République au congrès de Breda. Pour le congrès de Breda, cf. De Jonge, Geschiedenis van de diplomatie gedurende den Oostenrijkschen successie-oorlog (1852). Beer, Holland und der Oesterreichische Erbfolgekrieg (1871). De Broglie, Maurice de Saxe et le marquis d'Arginson (1891).

2) John Montigu, lord Sandwich, ministre anglais au congrès de Breda, ensuite plénipotentiaire au congrès d'Aix la Chapelle.

3) Manque.

eerder soo beter daarna te reguleeren. De HeerRaadpensionaris en ik souden niet avers zijn geweest om bij de communicatie aan de Ministers der Geallieerden eenig empressement te toonen van weegens de Republicq tot het gaande houden der conferentiën, geconsidereert de situatie waarin de Republicq sig bevind, want hoe seer voor het jeegenwoordige met niet veel hoop van succes genegotieerd kan werden, soude het wat gevaarlijk sijn de deur van alle pacificatie geheel en al toe te sluyten en meen ik uit U. Hds discourssen ook geremarqueert te hebben, dat deselve niet van gedagten is, dat men weegens de Republicq de conferentien moet afsnijden: maar met Mylord Sandwich daarover spreek ende, scheen dezelve te apprehendeeren dat soodanige resolutie somtijts tot kennis van Vrankrijk soude kunnen koomen en van een verkeerde uitwerking weesen, waarom wij gemeent hebben geen middelen van aandrang bij de Geallieerden te moeten gebruiken, te meer omdat Mylord Sandwich ons verseekert heeft dat sijn Hof genoegsaam kundig is van onse situatie, ook selve geinclineert tot het werk van de herstelling van de vreede en aangenoomen heeft in sijn particulier daarover te sullen schrijven, hetgeen seekerlijk van ruim soo veel effect sal weesen, als of H. H. Mog. bij een resolutie haar gedagten expliceerden. Ik hoop dat U Hoogh hetgeen bij provisie hierin gedaan is, sult aggreeren en mij desselfs consideratien daarop laten toekomen, om die aan den Heer Raad-pensionaris te communiceeren, ten einde Sijn Ed., conform aan de intentie van U. H., de saak dirigeere.

Wij sijn hier seer verlangende na de rugkomst van U. H., omdat veele saaken van importantie niet wel kunnen werden afgedaan, als in U. Hds presentie.

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