ce qui est beaucoup, même pour de très-grandes espèces telles que les Aigles et les Vautours. Si l'oiseau veut au contraire se maintenir constamment à peu près au même niveau, en se balançant dans une distance verticale aa" très-petite, de 0,05 par exemple, il devra donner dix coups d'ailes par seconde; mais fort peu étendu pour ceux de la taille des Aigles, et beaucoup moins pour les oiseaux de proie ordinaire comme les Buses; aussi ces oiseaux ne remuent-ils leurs ailes que très-peu en planant. Nous n'avons considéré jusqu'à présent l'oiseau que sous le rapport de la statique; c'est-à-dire sous le rapport des conditions qu'il doit présenter pour se maintenir immobile; et si j'ai parlé du mouvement des ailes, c'était uniquement de celui que l'oiseau est obligé d'employer pour se maintenir stationnaire, suspendu en l'air; en faisant, par ses ailes, simplement équilibre à la force de gravitation; en se balançant entre les deux limites plus ou moins rapprochées de aa" indiquées dans la démonstration précédente. SUPPLÉMENT, NOTE no XXXV. Hasard. En donnant dans cet ouvrage, Tome II, p. 347, la définition de ce qu'est le hasard, je n'ai pu m'exprimer qu'en termes généraux capables de pouvoir être appliqués dans tous les cas. Dans la crainte de n'avoir pas été assez clair, je la répéterai ici en y ajoutant un exemple qui suffira pour en élucider le sens. J'ai dit que le hasard était le concours de deux ou plusieurs causes indépendantes l'une de l'autre et produisant en commun un effet. Supposons qu'un négociant voyage pour l'intérêt de son commerce qui est en conséquence la cause de ce déplacement; et qu'une jeune femme voyage simplement pour son agrément, cause du sien ces deux personnes ne se connaissant même pas, il est évident que les causes de leurs voyages sont entièrement indépendantes l'une de l'autre, mais ces deux personnes se rencontrent dans une voiture publique ou ailleurs, ce résultat est bien dû de part et d'autre au voyage de chance, mais non par une cause commune; d'où l'on dit que cette rencontre a eu lieu par hasard; et si les deux voyageurs, faisant par là la connaissance l'un de l'autre, se marient plus tard entre eux, l'on dira aussi que le mariage a eu le hasard pour cause c'est-à-dire la rencontre dans la voiture publique, due au concours de deux causes en elles-mêmes indépendantes, tandis que le mariage lui-même n'est plus un hasard, ayant eu pour cause commune cette même rencontre. FIN. TABLE DES MATIÈRES. PRÉFACE. TOME PREMIER. CHAPITRE PREMIER. - Examen des causes premières de la Nature et de - leurs effets immédiats. CHAP. II. - Preuves de l'existence de Dieu et de ses attributs, tirées TOME DEUXIÈME. CHAP. IV. Preuves de l'existence de Dieu et de ses attributs, tirées - Pages. V 36 97 de l'organisme des Animaux mollusques en particulier. 122 181 232 CHAP. VIII.-Preuves de l'existence de Dieu et de ses attributs, tirées 251 Remarques sur la cosmogonie des Philosophes matéria- SI.- SII. Coéternité de la matière et de Dieu. 355 358 CHAP. XII. De l'immortalité de l'Ame et de l'Esprit. CHAP. XIV. Remarques sur la doctrine mosaïque ou Ancien Testa- I. - Genèse. SII.-Exode. III. - Lévitique. IV. Nombres. V.-Deuteronome. VI. Livre de léoschoa. VII. Livre des Juges. VIII. - 398 405 441 463 518 553 562 586 607 613 621 ibid. $ X.-Livre des Rois, les Chroniques, le Livre d'Ezra, celui de Néhémia et celui d'Ester. . Pages. 633 XIII. - Proverbes de Salomon, l'Ecclésiaste et le Cantique des Cantiques. 649 - S XIV. Livre des Prophètes Iéschaïa, lérémia, Ézéchiel, Daniel, TOME TROISIÈME. CHAP. XV. Remarques sur la doctrine chrétienne ou Nouveau Tes tament. § 1. Évangiles. II - Actes des Apôtres et leurs Épitres à divers peuples. III. Apocalypse. CHAP. XVI. - Des Devoirs de l'Homme. 11. Amour réciproque des deux sexes. III. Analogie entre les organes appendiculaires des végétaux. 651 1 18 149 151 153 ibid. 166 211 221 221 231 233 PARIS. IMPRIMÉ PAR E. THUNOT ET C, RUE HAGINE, 26. |