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ment compte du peu d'ancienneté de cette expression quand on réfléchit qu'avant Louis XIII un chef de troupe, un chef d'armée, se faisaient temporairement aider par qui bon leur semblait dans l'exercice de leur commandement. Depuis ce règne, depuis, surtout, celui de Louis XIV, la loi commença à régler par quels grades seraient secondés

faire constater son état, conformément à la loi française, par des agents français; enfiu, en soumettant les officiers de l'état civil à la surveillance et au contrôle de l'administration et de la justice, elle assure la stricte et entière exécution de toutes les dispositions impérativement prescrites par les lois. L'état civil, tel qu'il existe en France, est une des plus belles institutions modernes ; et des peu-les militaires mis à la tête des corps parples qui ne sont plus Français l'ont conservée avec reconnaissance, bien qu'introduite chez eux par la conquête, comme autrefois la loi romaine a survécu en Occident aux vicissitudes de la guerre et de la victoire.

ÉTAT CIVIL DE LA FAMILLE ROYALE. Sous l'ancienne monarchie, en France, le nom des enfants des rois figurait sur les registres de la paroisse à côté de celui des enfants du pauvre : c'était là une belle leçon d'égalité chrétienne. Mais cet usage ne pouvait guère être conservé du moment que la tenue de l'état civil était remise exclusivement à l'autorité administrative. Le chef de l'état ne pouvait pas convenablement relever du maire de son arrondissement. Aussi Napoléon, par l'art. 13 du sénatus-consulte du 28 floréal an XII, ordonna que les actes de naissance, de mariage et de décès des membres de la famille impériale seraient transmis au Sénat pour en faire la transcription sur ses registres et le dépôt dans ses archives. Le titre II du statut impérial du 30 mars 1806 confia à l'ar- | chichancelier les fonctions d'officier de l'état civil de la famille de l'empereur. La Restauration, qui trouva cet ordre etabli, se garda bien de le changer; et par une ordonnance royale du 23 mai 1816, les mêmes fonctions furent confiées au chancelier de France. A la révolution de juillet, elles ont été conservées au président de la Chambre des pairs. F. D. ÉTAT DE L'ÉGLISE ÉTAT ou MAIN, VOY. ROMAIN.

RO

ÉTAT DE NATURE, c'est l'opposé de l'état de société. Voy. NATURE et So

CIÉTÉ.

On trouvera aux mots GUERRE, PAIX, SIRGE, l'explication des termes état de siége, état de guerre et de paix.

ÉTAT-MAJOR. On se rend aisé

ticuliers ou des corps d'armée. Alors se francisa l'expression espagnole apprise au temps de la Ligue, l'expression estado maior. Les Italiens, qui sont nos principaux précepteurs en fait de langage militaire, n'eurent pas, cette fois, l'honneur de nous imposer une nomenclature de leur fait au lieu de nous donner le mot état-major, qu'ils ont au contraire pris de nous, ils se contentèrent longtemps du terme état colonel, dont les œuvres de Montécuculli nous révèlent l'usage. Sans examiner si le mot étatmajor a été d'une application heureuse, s'il a été bien ou mal imaginé, contentons-nous de faire remarquer que ce n'est qu'en se chargeant d'épithètes qu'il se caractérise. Il faut bien distinguer l'état-major général et l'état-major d'une armée, de l'état-major de l'artillerie, du génie, d'un corps, etc., etc. Mais on peut donner de l'état-major cette définition générale qu'il est une agrégation d'officiers hiérarchiquement institués et qui tiennent la tête d'une agrégation de militaires régulièrement organisés.

Tel est, en substance, l'historique du mot; voici un aperçu de l'histoire de la chose. Il y a eu des états-majors de corps avant qu'on ne connût des états-majors généraux. Il y a eu en France, au moyenàge, des corps de volontaires ou d'aventuriers sous un conductier, le condottiere (voy.) des Italiens; il y a eu des corps d'infanterie communale sous un chevetain, un chieftain, mot qui est resté dans la langue anglaise; il y a eu de la cavalerie féodale sous un banneret aidé par des pennoniers: on reconnaît ici la pensée d'une création d'état-major. Ce système avait pris surtout quelque régularité dans les troupes anglaises; mais en France, c'était plutôt une coutume ou une imitation qu'une règle. Alors com

mença a être usité le terme capitain, | l'institution des régiments d'infanterie, cappitaine, emprunté du bas-latin des au perfectionnement de leur organisation, Allemands, capitaneus. C'était d'abord se rapporte la vraie création des étatsun chef de circonscription territoriale; majors; mais combien de modifications sa qualification devint celle d'un chef n'avaient-il pas encore à subir! Le chid'hommes de guerre. Cet examen nous rurgien commence à prendre le titre de a amené au xvR siècle, et à l'époque ou chirurgien-major sous la régence; le François Ier, si ce n'est plutôt Langeay sous-aide-major remplace le galopin; Du Bellay, conçut la pensée des légions le tambour-maître est reconnu sous à la byzantine un capitaine en chef y Louis XV. Choiseul institue un quartierétait à la fois capitaine d'une compagnie maître en outre du trésorier; ces deux et colonel du corps. Ce fut le premier emplois se fondent ensuite en un seul. essai légal d'un rudiment d'état-major Ce même ministre crée les adjudants. de corps. Le peu de durée de ces légions L'année 1791 met sur pied l'adjudantlaissa renaître bientôt l'ancien laisser- major et supprime le major-capitaine. aller; les corps ne furent que de petites L'année 1793 donne le jour au grade branches ou de grosses compagnies sous de chef de bataillon et abolit l'aumôun simple capitaine, se créant pour les nier et le lieutenant-colonel. La garde besoins de la guerre, se dissolvant par consulaire et la garde impériale ont un l'épuisement du trésor, se rassemblant état-major tout autrement composé; c'est plus ou moins nombreuses et tempo- à ne plus se reconnaître : les maréchaux rairement sous des mestres de camp. sont colonels, les colonels sont généHenri II ressuscita un système légion-raux, le tambour-major est capitaine, naire dont nos régiments d'infanterie ont été le produit. Les mestres de camp temporaires commencèrent à être permanents. Au lieu des anciens capitaines en chef, il y eut des capitaines-colonels, qui bientôt ne s'appelèrent plus que colonels ou mestres de camp, ce qui devint d'usage et dans la cavalerie et dans l'infanterie. Nous ne parlons pas de l'artillerie et du génie ces armes sont bien plus modernes. Dans cette organisation de Henri II, un sergent-major, c'est-à-l'utilité des grades qu'à en multiplier le dire un premier capitaine, devint l'aide du colonel ou son officier de détails. Le grade de lieutenant-colonel, essayé sous Louis XIII, prit naissance sous Louis XIV. Un trésorier était le commis du major, un aide-major était le direc-mônier, et fit revivre le titre de trésoteur du service et des exercices. Un auditeur était le juriste audiencier ou le procureur du roi du régiment; un aumônier distribuait la bénédiction les jours de bataille; un chirurgien était le chef des fraters; un tambour-colonel (on appelait ainsi le tambour-major) gouvernait sa bande (comme on appelait les tambours) aux signes et aux coups de son bâton (sa canne). Un garçon-major ou galopin était le commissionnaire du major.

On voit qu'au règne de Louis XIV, à

le chef de musique est lieutenant. L'an IV avait introduit dans les demi-brigades un quatrième chef de bataillon qui était directeur des contrôles; en l'an X cette direction devient la fonction d'un grade nouveau sous un titre ancien ; un major ayant rang d'ancien lieutenant-colonel devient l'intendant des écritures du corps. Napoléon créa un adjudant-major capitaine d'habillement; la Restauration, moins occupée à se rendre compte de

nombre, pour en répandre les décorations, transforma en lieutenant-colonel le major à double épaulette; elle reconnut comme major à une seule épaulette un chef de bataillon. Elle rétablit l'au

rier, resté en désuétude pendant toute la guerre de la révolution. Le ministre Gouvion-Saint-Cyr attacha aux légions départementales un lieutenant aide-major, dont la fonction n'est nullement d'aider le major; car les ordonnances françaises sont rarement heureuses dans le choix des titres désignatifs. L'ordonnance du 19 mars 1823 reconnaît nominalement, pour la première fois, un grand et un petit état-major, mais de fait, l'usage de cette classification existait depuis plus d'un siècle. L'ordonnance du 7 mai 1831,

la plus moderne de celles qui offraient un | tions de ce dernier avaient aussi ébranléle tableau de composition d'état-major, at- trône. Les maréchaux-de-camp ou marétache au grand état-major l'adjoint au chaux de France eurent des aides qu'on trésorier et reconnaît un adjoint au ca- nomma, sous Louis XIII, aides marépitaine d'habillement. chaux-de-camp et aides-de-camp; ils trouvèrent bon d'accourcir leur quali

Tel est aujourd'hui l'état des choses en France. Le tableau de l'état-major géné-fication en s'intitulant maréchaux-de

camp. La cour, au lieu de leur interdire ce titre, le confirma, mais donna aux vrais maréchaux-de-camp (en allemand Feldmarschall) la dénomination de maréchaux de France; et, dans la néces

créa les lieutenants généraux. L'année 1793 vit supprimer ces trois grades. Bonaparte, premier consul, rétablit en 1800 le titre de lieutenant général, mais dans un sens plus juste qu'autrefois, c'est-à-dire signifiant second, ou aide du général en chef; il conserva avec raison les grades de général de division et de général de brigade. Napoléon rétablit des maréchaux d'empire, titre ou dignité dont il serait difficile aux linguistes et aux antiquaires de justifier les expressions (voy. MARECHAL). Il créa un connétable, espèce de personnage de théâtre; un vice-connétable, autre sinécure; des colonels généraux, qui n'avaient rien à commander à l'arme dont ils étaient les chefs; des majors généraux, dont les fonctions n'avaient jamais été déterminées par aucun règlement; des grands-prévôts, quoiqu'il n'existât plus ni prévôtés, ni cas prévôtaux. La Restauration refit maréchaux de France les maréchaux d'empire; elle conserva les prévôts, sans savoir mieux que les gouvernements plus anciens ce que le mot voulait dire; elle n'osa pas conserver un connétable, mais elle rétablit un colonel général de l'infanterie, ce que n'avait pas osé faire Napoléon. Le ministre Gouvion créa un corps d'état-major dont le système mal imaginé ne tarda pas à amener la réorganisation.

ral de l'armée française peut se tracer dans un cadre bien plus resserré. Du x au x111° siècle, l'état-major général s'est composé de deux ou trois personnes, non compris le porte-oriflamme : c'étaient le sénéchal, le connétable, un ou deux ma-sité de les distinguer mieux encore, elle réchaux ; ces derniers n'en faisaient partie que temporairement, non constitutivement. Quand le sénéchal a été aboli, son ancien aide-de-camp, c'est-à-dire le connétable, l'a remplacé dans ses droits et fonctions; il est devenu, et des ordonnances ont consacré cette qualification, le roi de la guerre. En même temps, et comme pour atténuer par un système de bascule cette royauté rivale, la vraie royauté a créé des maîtres, des grandsmaîtres, des capitaines généraux, des colonels généraux. Au temps du sénéchal, le maréchal ou les maréchaux de France étaient ses aides-de-camp temporaires ou des arraiours; sous le règne du connétable, ils sont devenus ses aides-decamp permanents, mais non toujours en activité; s'ils étaient employés, ils avaient titre de maréchal de l'host, ce qui signifie maréchal-de-camp. Quand la puissance du connétable a porté trop❘ d'ombrage à Richelieu et à Mazarin, qui ne s'accommodaient pas de l'esprit d'opposition, le connétable a été supprimé de fait, mais maintenu fictivement dans cette juridiction qu'on appelait la connétablie. Cette fois, ce n'est pas, comme au temps du sénéchal, l'aidede-camp qui succède à son maître, mais maréchal-de-camp, de l'host, de France, tous ces titres n'en formaient qu'un; ces maréchaux, déjà au nombre de quatre sous Henri IV, se sextuplèrent sous Louis XIV, et devinrent la monnaie du connétable. Quelques-uns cependant furent maréchaux généraux, mais cette dignité fut de peu de durée, et en réalité, le roi de France se fit l'héritier des attributions et pouvoirs du connétable et du colonel général de l'infanterie; les usurpa

|

Résumons les faits : les premiers règnes de la troisième race ont un étatmajor de 3 à 4 personnages; l'état-major de 1790 est de 94 officiers généraux, 136 aides-de-camp, 30 adjudants généraux; l'état-major de l'an IX est de 118 généraux de division et de 223 généraux de brigade; l'état-major de 1814

aux mots GÉNÉRAL, MARECHAL, FE MARÉCHAL, etc.

ÉTATS (ASSEMBLÉES D'). Daus l'e gine, ce mot Etats ne signifiait a chose que ce que l'acception natur du mot indique, des manières d'être tus), des conditions, et par conséqu des classes. C'est ce qu'exprime ausa mot allemand Stænde. Il y avait a l'état des hommes libres et l'état de c qui ne jouissaient pas de toute leur berté personnelle; il y avait l'état clercs ou ecclésiastiques, dont faisal d'abord partie les hommes de scienc les hommes de robe, l'état des hom de guerre, etc. Il y eut ensuite l'etat noble et l'état de roturier ou de vila et parmi ces derniers il y eut encore états différents, les habitants des vi et les habitants des campagnes. Tout la s'organisa insensiblement et prit

était de 3,790 militaires de tout grade. Les discussions du budget de 1818 témoignent que l'état-major répondait aux besoins d'une armée de douze cent mille hommes; l'état-major de 1833 était de 4,058 officiers*. Gal B. C'est ici le lieu d'expliquer quelquesuns des termes que l'on rencontre souent dans nos articles de biographie militaire, relatifs aux pays étrangers. Dans la plupart, la dignité la plus élevée est celle de feldmaréchal, dont nous traiterons séparément. En Autriche, le grade de feldmaréchal-lieutenant constitue un rang inférieur, ainsi que celui de feldzeugmeister, qui répond au titre de grandmaitre ou maître de l'artillerie. En Russie, en Autriche et dans d'autres pays encore, le titre de général de la cavalerie, de l'infanterie, de l'artillerie, a un sens différent de celui que nous attachons aux mots plus corrects de général d'infante-forme régulière. En Angleterre, on rie, de cavalerie, etc.: il désigne un grade supérieur à celui de lieutenant général, le grade de chef de corps, sans que celui qui en est revêtu soit nécessairement affecté à l'arme que son titre indique. Il ne faut pas non plus confondre le grade allemand, russe, etc. de général major avec les fonctions de major général, telles qu'on les connait en France, c'est-à-dire de chef de l'étatmajor général. Le mot allemand désigne simplement un général de brigade ou maréchal-de-camp. Ce dernier mot lui-même, quoiqu'il semble être la traduction de Feldmarschall, désigne cependant, comme on sait, un grade bien inférieur. Le quartier-maître général répond à ce qu'était sous l'empire le maréchal-des-logis de l'armée, titre qu'il ne faut pas confondre avec celui du sous-officier de cavalerie ainsi dénommé, ni avec le maréchal-des-logis-chef, qui n'est qu'un sergent-major dans la même arine. Nous pourrions pousser bien loin ces distinctions utiles à faire connaitre en France, mais nous aurons l'occasion d'y revenir

(*) Il sera dorénavant, si le projet déjà adopté par la Chambre des députés reçoit force de lui, de 6 maréchaux de France, nombre qui, en temps de guerre seulement, pourra être porté à 12 de

80 Lieutenants-generaux, de 160 maréchaux-de

camp, etc.

S.

de très bonne heure le clergé, les nol et les communes; dans le Saint-Emp d'Allemagne, il y avait, indépendamm du clergé, l'état des princes, celui des gneurs et celui des nobles infericu avant lesquels les savants, les docte en théologie ou en droit ont eu consta ment le pas. En France, on divisa la tion en trois ordres (voy.); cepend le mot états n'en resta pas moins us car il y eut des états généraux et états provinciaux (voy. ces mots), distingua les pays d'états (vo).) des p d'election, et le troisième ordre po spécialement la dénomination de tie état.

En Allemagne, les assemblées d'l ont conservé ce nom, tandis qu'ils pris ailleurs des dénominations specia (voy. DIETE, PARLEMENT, CONGR CHAMBRES). Il en existe aujourd'hui d les royaumes de Bavière, de Saxe, Hanovre, de Wurtemberg, dans le grad duché de Bade, etc., etc., peut le voir aux articles consacres a différents pays. On peut les regard

ainsi qu

comme de veritables assemblées nati nales, tandis que dans les portions lemandes de la monarchie autrichien en Prusse, etc., il n'existe encore des États féodaux ou provinciaux. I États- Généraux des Provinces-Lai

ont joui autrefois d'une grande célébrité, à-vis des conseils généraux de déparme nous le dirons à l'article PAYS- tement. Mais dans les gouvernements Bas, où l'on fera connaître aussi l'orga- où le roi ne levait d'impôts qu'avec le nisation des États-Généraux actuels de ce consentement des États, les pouvoirs de royaume. Quant aux États-Généraux de ceux-ci devenaient tout-à-fait politiques France, nous avons dû leur consacrer un et dépassaient de beaucoup l'autorité des article séparé, auquel nous renvoyons le conseils généraux actuels, qui peuvent lecteur, ainsi qu'à l'article ci-après. S. bien imposer au département un certain ÉTATS (PAYS D'). La France de l'an- nombre de centimes additionnels et en en régime n'était pas sans posséder régler l'emploi, mais qui n'ont aucun quelques libertés municipales ou provin- moyen légal d'influence sur le budget géciales; mais ces franchises locales, d'ail-néral de l'état, dont les chambres législeurs peu étendues et inégalement ré- latives sont les seuls arbitres. parties, n'avaient pas toute l'importance Les États provinciaux de France* n'ofqu'on serait tenté de leur supposer lors- fraient qu'une incomplète image d'un qu'on se souvient que plusieurs grandes gouvernement représentatif. L'élection provinces, investies du privilége de s'im- ne contribuait à leur formation que pour poser elles-mêmes, parlaient avec or- une part très secondaire; en général, ils pel de leurs États et qualifiaient de étaient composés de membres-nés. Ainsi a gratuit (voy.) les subsides qu'elles dans les États de Languedoc, divisés paraient à la couronne. Cependant quel- comme tous les autres en trois ordres, tes-unes de ces assemblées ont laissé les trois archevêques et les vingt évêques des souvenirs imposants, sinon sous le de la province siégeaient pour le clergé; support politique, au moins sous celui vingt-trois barons héréditaires (un par des améliorations administratives. Des diocèse) votaient pour la noblesse, non édifices utiles, de beaux établissements comme ses mandataires, mais en vertu scientifiques, des systèmes de routes sa- de leur droit individuel, comme les pairs pement combinés et exécutés avec éco- d'Angleterre dans la Chambre haute; nomie et persévérance, recommandent, enfin les 68 députés du tiers prenaient a divers degrés, la mémoire des États de séance pour les villes et les diocèses ou Languedoc, de Bretagne et de quelques divisions administratives de la province; Extres provinces, telles que l'Artois, la mais c'était comme consuls ou magistrats Burgogne, le Béarn, le Dauphiné et la municipaux qu'ils avaient entrée aux Provence. On les appelait pays d'États, États, et si l'élection leur avait conféré es leur opposait assez souvent les pays les fonctions municipales, elle ne les apelection, quoique la limite restât sou-pelait qu'indirectement à celles de memrent assez confuse; car dans certains d'États, tels que le Dauphiné, il y Ta des élections.

bres de l'assemblée provinciale. Néanmoins dans ces mêmes États de Languedoc une disposition protectrice des intérêts populaires avait assuré aux villes et aux diocèses, dans les commissions déléguées par les États pendant leur session, un nombre de membres égal à celui des prélats et des barons pris ensemble. Ce doublement du tiers fut l'exemple qu'on fit valoir avec succès en 1788, pour assurer à la bourgeoisie, dans les États-Généraux qu'on se préparait à convoquer, une place moins indigne de l'importance réservaient les précédents de 1614. qu'elle avait acquise que celle que Jui

Les siéges d'élections, investis à la fois stributions administratives et judiciai, étaient chargés de la répartition de pot foncier, qu'on appelait taille. s les pays d'États, cette répartition opérée par les États entre les subdide la province, et quelquefois la répartition était confiée à des assabes de second ordre, quoiqu'elles portament aussi le nom d'États. Ainsi es Eats du Vélai, du Vivarais, du GéTandan, remplissaient en Languedoc, see rapport, à l'égard des États-Généde la province, le rôle que les conveils d'arrondissement actuels jouent vis-d'autres pays de l'Europe. Encyclop. d. G. d. M. Tome X.

(*) L'article ÉTATS PROVINCIAUX que nous donnerons plus bas se rapporte spécialement à

S.

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