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aux manufactures et sept à l'agriculture.

iNew-York. Cette branche de commerce a employé l'année dernière 1,172 navires côtiers, d'un port de 100,966 tonneaux. Enfin le tonnage des bateaux à vapeur, qui s'est beaucoup accru depuis deux ans, s'est élevé à 75,000 tonneaux. » On voit avec quelle rapidité le commerce des États-Unis s'est agrandi, tandis que celui des autres nations avec ce pays est demeuré à peu près stationnaire. Pendant l'année expirant au 30 septembre 1829, le tonnage des navires étrangers entrés aux États-Unis était de 130,743 tonseaux ; le tonnage de ceux qui en étaient sortis était de 133,006.

Le gouvernement des États-Unis est une démocratie représentative, dans laquelle la nation confie l'administration des affaires publiques à des délégués de son choix, investis les uns d'un pouvoir exécutif, les autres d'un pouvoir législatif. Ces pouvoirs sont strictement définis par un acte écrit, la Constitution, œuvre du peuple par l'intermédiaire de ses représentants, adoptée par lui, et ne pouvant être altérée que par lui. La confédération consiste en un certain nombre d'états unis entre eux de manière à former une république fédérative dans laquelle chaque état se réserve le droit de législation intérieure, et confère aux représentants de la nation assemblés en congrès général le pouvoir de régler les relations respectives des membres de la confédération, ainsi que les affaires générales qui leur sont communes à tous. Le gouvernement a pour base une représentation franche, vraie, et fondée sur des principes d'égalité à peu près universelle.

On verra par ce qui suit quels sont les principaux objets de l'industrie et du commerce tant intérieur qu'extérieur des États-Unis. La récolte du coton produit par an environ 1,038,000 balles, ou 376 millions de livres pesant; le nombre des fabriques qui le travaillent est de 795, d'où sortent annuellement 230,461,990 verges d'étoffe, produisant une somme d'environ 26 millions de dollars. Les mines des États-Unis fournirent, en 1830, 14,541,310 livres de plomb. La Dans les vieilles sociétés, les hommes récolte du sucre de canne est d'environ sont gouvernés par les anciennes formes, 100 millions de livres, avec 5 millions de par les anciens usages, autant que par livres de mélasse; 150 machines à vapeur l'instinct de leurs véritables intérêts et sont employées dans les plantations, et par les circonstances de leur position. les États-Unis po sèdent 40 raffineries. En réglant la forme de ses institutions La pêche de la baleine a rendu, en 1831, civiles et politiques, l'Amérique du Nord 225,000 barils d'huile et 100,000 livres avait un grand avantage sur les autres d'os de baleine. Les mines d'or produi- nations : elle avait l'expérience de l'Eusent une somme annuelle d'environ 5 rope, sans être enchaînée par les préjumillions de dollars, dont la plus grande gés qui s'opposent aux améliorations dans partie est exportée en Europe, où l'or a cette portion du globe. La constitution un prix plus élevé par rapport à l'argent des États-Unis peut être dite l'acte méqu'aux États-Unis. On prétend que ces dité de la nation entière. Malgré quelmines avaient déjà été autrefois exploi- ques restrictions, principalement dans tées: on en donne pour preuve des ma- les anciens états, le nombre des électeurs chines et des creusets trouvés sur les est d'environ 2 millions sur une populieux, très supérieurs aux creusets de lation de 13 millions d'âmes, tandis que Hesse actuellement en usage. La valeur dans le royaume-uni de la Grande-Bretaannuelle des produits du commerce, gne et de l'Irlande il est seulement de 8 à des manufactures et de l'agriculture des 900,000 sur une population de 24 milÉtats-Unis a été estimée de 1,200 à lions. La chambre basse du congrès (voy. 1,500 millions. M. Holmes, dans un ci-après), élue tous les deux ans, peut discours tenu dans le Sénat des États-être appelée, selon l'expression de Burke,

Unis en 1832, a dit que si l'industrie du pays était divisée en douze parties égales, on pourrait en assigner deux au commerce, une à la navigation, deux

Encyclop. d. G. d. Monde. Tome X.

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l'image expresse des sentiments du peuple. » Le sénat, élu tous les six ans, doit être moins affecté par la variabilité de l'humeur populaire, et peut être consi

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déré comme représentant d'une manière | renté et de communauté d'origine se mulplus exacte le jugement réfléchi de la tiplient, et les liens ainsi formés dans nation et ses intérêts permanents. Le con- l'enfance de chaque état nouveau ont trôle qu'il exerce sur les actes de la Cham- pris la force de l'habitude avant qu'il ait bre des représentants n'est point celui atteint le période de sa maturité. Les ind'un corps indépendant sur la volonté de térêts des états pris isolément, quoique la nation, mais peut se comparer au con- opposés en plusieurs points, peuvent n'ètrôle qu'exercent la raison et l'expérience tre pas incompatibles dans la pratique, sur les impulsions soudaines des passions et ils en ont un si puissant à rester unis et des sentiments. La liberté du gouver- qu'on ne voit pas ce qu'ils pourraient nement des États-Unis paraît reposer sur gagner à la séparation, qui pût contrebala base la plus solide, et aussi longtemps lancer les avantages commerciaux et poque l'égalité actuelle des conditions sub- litiques que l'union leur assure*. Quant sistera, ce gouvernement doit rester réau danger des factions, il est à considépublicain. S'il est impossible, comme rer que, quoique les chefs de parti se laisquelques-uns le prétendent, d'établir sent influencer par leurs passions, la la démocratie en Europe, il est pareille- majorité du peuple est guidée par ses ment impossible d'établir l'aristocratie intérêts, et qu'à mesure que les citoyens en Amérique; car dans tout pays il y a deviendront plus intelligents l'ascendant au moins des éléments de démocratie, des ambitieux sera de plus en plus réune masse d'hommes sans priviléges, duit. La faction cherche naturellement tandis qu'aux Etats-Unis il n'existe et ne à gagner les corps législatifs des états; pourra exister de longtemps une classe mais le poids de chaque état dans la conprivilégiée, à moins que ce ne soit sous fédération diminue au fur et à mesure la forme du despotisme militaire. Mais que le grand tout s'accroit, et l'influence les États-Unis sont préservés de ce dan- du gouvernement général augmentera ger par leur situation, qui les affranchit dans la même proportion. de la nécessité de tenir sur pied une armée considérable. Ils ont encore pour barrière, de ce côté, la liberté de la presse et l'intelligence croissante de la population. Pour réussir, un usurpateur n'aurait pas seulement, comme dans les autres pays, à gagner quelques-uns des grands de la nation, il lui faudrait en imposer à tout un peuple accoutumé à juger la conduite des hommes publics. Un argument d'un plus grand poids contre la durée du gouvernement actuel des États-Unis se tire de la tendance d'un si grand empire à se démembrer par la violence des factions, et la différence des intérêts des diverses portions qui le composent. En admettant la réalité de ce danger, nous présenterons pourtant quel-nité en general. Henri IV, dit-on, a deja imaginė ques considérations qui semblent en amortir l'effet. Les états incorporés à nion depuis la révolution, et ceux qui pourraient s'y joindre à l'avenir, se peuplent lentement d'individus quittant les anciens états où la population est plus dense. Par là se répand sur tous les points une similitude de mœurs, de langage, de caractère; les relations de pa

Le congrès, qui est le centre du gouvernement fédéral, est composé de deux chambres, savoir : le Sénat et la Chambre des représentants. Pour le Sénat, chaque état nomme deux membres pour six années; un tiers du nombre total des sénateurs doit être renouvelé tous les deux ans; tous doivent être âgés de 30 ans, citoyens de l'Union depuis 9 ans, et natifs de l'état qui les a élus. Le vice-président des États-Unis préside le Sénat, mais sans avoir droit de vote, excepté dans les cas où les voix sont partagées. Les députés à

(*) A ces observations de l'auteur américain, nous n'ajouterons qu'un mot. Vouloir la séparation, ce serait en effet bien mal entendre les intérêts d'une politique avancée et ceux de l'huma

le projet d'une grande confédération européenne à former sur la ruine des hostilités nationales, et l'U-la civilisation tend la évidemment. Cette tendance doit être la même en Amérique : plus heureux que

l'Ancien-Moude, le Nouveau, se trouve placé des l'origine, dans les conditions qui ne sont encore pour l'Europe qu'un beau rêve ira-t-il, étourdiment et de gaité de cœur, renoncer à cet inappréciable avantage et détruire un lien dont l'établissement est ailleurs l'objet de la plus noble sollicitude des hommes éclairés et philanJ. H. S. tropes?

la Chambre des représentants sont élus | lecteurs qu'il envoie de sénateurs et de tous les deux ans par les états; chacun représentants au congrès; mais aucun séd'eux doit être âgé de 25 ans, être citoyen nateur ou représentant, aucun employé de l'Union depuis 7 ans, et avoir son do- de l'Union, ne peut être compris dans ce micile dans l'état qui l'a élu. Le nombre nombre. A uu jour fixé, les électeurs se rédes membres dépend de la population: unissent dans chaque état, et désignent, ainsi il change d'après chaque recense- mais séparément, les président et vicement décennal. Selon la loi de 1792, il président; l'un d'eux au plus doit habiter yavait un représentant sur 33,000 habi- le même état que les électeurs. Les votes tants, parmi lesquels les esclaves n'é- sont envoyés cachetés au président du taient comptés que pour trois cinquièmes; Sénat, qui fait l'ouverture des bullemais en 1822 il fut décidé qu'il y aurait tins en présence des sénateurs et des reun représentant par 40,000 habitants, présentants: celui qui a obtenu la majode manière qu'en 1832 le nombre des rité des voix est président, et, s'il n'y a représentants s'éleva jusqu'à 240. Les de majorité pour personne, le chef de simples territoires ou districts de l'Union l'état est choisi immédiatement par la envoient également au congrès des dépu- Chambre des représentants parmi les tés, qui, à la vérité, prennent part aux trois personnes qui ont eu le plus de discussions, mais sans y avoir de voix voix; toutefois les représentants de chaque délibérative. La Chambre des représen- état n'ont alors qu'une seule voix, et la tants nomme son Orateur, qui remplit majorité absolue est indispensable. S'il les fonctions de président. Le mode d'é- arrive, en pareil cas, que la Chambre des lection des représentants et des sénateurs, représentants n'ait pas fait son choix fixé dans chaque état par l'assemblée lé- avant le 4 mars de l'année suivante, le gislative particulière, mais qui peut aussi vice-président remplit de droit les foncêtre établi par le congrès, est le même que tions de président. La majorité absolue celui qu'on suit dans chaque état pour l'é- des électeurs des états rassemblés délection de ses représentants particuliers, cide de même du choix du vice-présiet dans la plupart l'opération a lieu dans dent; mais à défaut de cette majorité abdes assemblées de district à la pluralité solue, le Sénat nomme le vice-président, des voix. Quiconque occupe un emploi aussi à la majorité absolue, parmi les dans les États-Unis est incapable, tant deux personnes qui ont obtenu le plus qu'il l'exerce, d'être membre de l'une de voix. La Chambre des représentants des deux chambres. Dans plusieurs états a seule le droit de porter une accusation la loi, et dans tous les autres l'opinion publique contre un fonctionnaire prévapublique, exclut les ecclésiastiques des ricateur, et même contre le président; assemblées législatives, aussi bien que mais l'instruction et la décision appardes fonctions politiques et administra- tiennent au Sénat. Le pouvoir législatif tives. Le pouvoir législatif réside exclu- réside essentiellement dans la Chambre sivement dans le congrès; quant au pou- des représentants; et le Sénat lui-même, voir exécutif, il est confié au président produit de l'élection comme elle, ne et au Sénat; nous disons au Sénat, dans peut être comparé aux chambres noce sens qu'il faut, dans certains cas, bles héréditaires ni aux bancs des seil'approbation de la majorité de ce corps gneurs, établis dans quelques états de pour que les actes du président aient l'Europe. Le congrès se rassemble au force de loi. Le président est élu pour moins une fois l'an, et sa session comquatre ans; toutefois, après l'expira-mence le premier lundi de décembre; tion de ce terme, il est assez ordinaire qu'il soit encore élu pour quatre autres années. Il doit être citoyen des États-Unis, âgé de 35 ans, et demeurer depuis 14 ans dans le ressort de l'Union. Pour le choix des président et vice-président, chaque état nomme autant d'é

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les deux chambres publient de temps à autre leurs proces-verbaux. Quand un projet de loi est adopté par les deux chambres, il est envoyé a la signature du président, qui sanctionne la loi et la signe, s'il le trouve bon; dans le cas contraire, il la renvoie à la chambre d'où elle est

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venue, avec ses objections: la loi dans étrangères; 2o le secrétaire du Trésor, à ce cas est soumise à un nouvel examen. la surveillance duquel sont soumises non— Si le projet obtient alors dans cette cham- seulement toutes les affaires qui concerbre les deux tiers des voix, il est converti nent les finances de l'Union, mais encore en loi, même sans avoir besoin de la sanc- l'examen des comptes de toutes les brantion du président. Lorsqu'un projet n'a | ches de l'administration, qui sont conpas été renvoyé par le président dans le férées aux soins de cinq auditeurs et de délai de dix jours, il prend le caractère deux contrôleurs ; 3° le secrétaire de la de loi. Le congrès a le droit de décréter guerre, qui était aussi auparavant chargé des contributions et des impôts pour sub- du ministère de la marine, et, indépenvenir aux besoins de l'Union. Chaque damment de tout ce qui se rapporte aux proposition de loi, dans cette matière, affaires militaires, de la direction des doit émaner de la Chambre des représen- travaux de fortifications et des mesuratants; toutefois le Sénat peut proposer ges topographiques. Il a encore l'inspecdes changements. Toutes les contribu- tion sur les mines de plomb que l'Union tions doivent être uniformes dans les s'est réservées dans chaque état partiÉtats-Unis. Le congrès a le droit de faire culier, et la direction du commerce avec des emprunts pour l'Union, de battre les tribus indiennes; 4° le secrétaire de monnaie et de déterminer la valeur des la marine, établi par une loi de 1798, qui, espèces, de régler le commerce à l'étran- en vertu d'une autre loi de 1815, a sous ger et celui des états entre eux, et sans lui une commission composée de trois son consentement aucun état particulier officiers de marine, laquelle surveille la ne peut lever de taxes sur des objets construction et l'armement des vaisseaux d'importation ou d'exportation; le conde guerre et l'approvisionnement des grès peut établir des postes et des gran- magasins. Chacun de ces fonctionnaires des routes sur tout le territoire de l'U- est indépendant dans le cercle de ses atnion. C'est lui qui rend les lois sur l'or-tributions, mais il est responsable vis-àganisation et la direction des forces de vis du peuple. Le président jouit d'un terre et de mer. Il lui est interdit d'éta- | traitement annuel de 25,000 dollars; ceblir aucune loi qui déclarât une religion | lui du vice-président est de 5,000, de dominante, ou défendit le libre usage de même que ceux du secrétaire d'état et toute autre religion, qui portât atteinte du ministre des finances. Le traitement à la liberté de penser, non plus qu'à la du secrétaire de la guerre et celui du liberté de la presse et au droit du peu- ministre de la marine ne sont que de ple de se rassembler à volonté et de 4,500 dollars. Chaque membre du couprésenter des pétitions au gouvernement grès reçoit tous les jours six dollars du pour la répression des abus. Le prési- trésor de l'Union. dent est le chef suprême des armées de terre et de mer, ainsi que de la milice des états particuliers, quand elle est appelée au service de l'Union. Il conclut les traités d'alliance, pour lesquels il a obtenu l'assentiment du Sénat, nomme les ambassadeurs et les membres de la cour souveraine de justice, administre les finances d'après les sommes votées, et il possède le droit de faire grâce, quand il s'agit d'attentats contre l'Union. Il a sous ses ordres quatre agents nommés par lui dans les diverses branches de l'administration, et révocables à son gré, savoir : le secrétaire d'état établi par une loi du congrès, en 1789, qui réunit en sa personne les ministères de l'intérieur et des affaires

Les états particuliers se sont donné, depuis l'établissement de l'indépendance, des constitutions qui leur sont propres et qui ont été approuvées par le congrès; il n'y a que Rhode-Island qui ait en grande partie conservé comme loi fondamentale la charte d'affranchissement qu'elle avait obtenue en 1663 du roi Charles II. Le pouvoir exécutif réside dans les mains d'un gouverneur; l'autorité législative est confiée à des représentants élus par le peuple, qui se partagent en sénat et en assemblée générale (general assembly). Dans la plupart des états les représentants sont annuels; dans quelques états, ils ne sont même élus que pour six mois; dans d'autres, ils le sont

pour deux ans, et les membres du sénat |tionale émane de lui, déclare sa volonté dans des conventions ( assemblées primaires), dont les membres sont choisis par les mêmes électeurs qui nomment les députés à l'assemblée législative de

est illimitée; les ecclésiastiques et les fonctionnaires publics peuvent être nommés députés aux conventions.

L'administration se divise en plusieurs départements, sous la direction de chefs ou ministres qui, comme nous l'avons dit, tiennent leurs fonctions de la volonté du président. Nous nous occuperons spé

engrande partie pour un plus long espace. Dans certains états, c'est le gouverneur qui nomme les juges, dans d'autres ce sant les représentants*. D'après les principes du droit public américain, le gou-l'état. Dans ce cas toutefois, l'éligibilité vernement central ne peut exercer sur les états particuliers d'autre pouvoir que celui qui lui a été délégué par la loi fondamentale, ou qui est inséparable de l'autorité dont il a été formellement in- | vesti. Aux termes de cette maxime que les états particuliers font valoir, et qu'on asi souvent répétée : « Nous donnons la puissance; l'Union reçoit la puissance,»cialement des finances. Les deux prinles prérogatives accordées aux gouver- cipales sources du revenu public sont nements des états par la loi fondamen- les droits sur les marchandises importées tale, ou les droits réservés au peuple et la vente des terres appartenant à l'édans les états particuliers, restent iné- tat. Les droits sur la consommation intébranlables, en tant qu'ils n'ont point été rieure des liqueurs spirituenses, des abandonnés à l'Union. Cette question a sucres, les droits de patente, qui exisnéanmoins donné matière à de nombreu- taient précédemment, et les impôts dises difficultés, attendu que la charte rects mis en 1798 sur les terres, les maiconstitutionnelle ne renferme rien de sons et les esclaves, furent abolis en bien positif sur les rapports du gouver- 1802. En 1813, les contributions directes nement de l'Union avec les états. Toute- et les droits sur les patentes, les voifois on s'est accordé sur le principe que tures, les ventes à l'enchère, etc., furent le pouvoir législatif dans les états parti- rétablis en conséquence du surcroît de culiers n'était aucunement indépendant, dépense occasionné par la guerre et de mais simplement un pouvoir subordonné, la diminution du revenu provenant des qui dans plusieurs circonstances peut droits sur les marchandises étrangères. Les cesser, mais qui, dans tous les cas, doit actes du Congrès qui imposaient ces taxes se soumettre aux lois supérieures de l'U-furent rapportés bientôt après la fin de nion, si les ordonnances du gouvernement de l'Union et celles des gouvernements des états venaient à se contrarier. Quelques anciens états ont récemment changé leur constitution, entre autres la Virginie, qui en adopta une nouvelle en 1830. En pareilles circonstances, le peuple de chaque état, loin d'avoir pris ce principe que la souveraineté na(*) Voir Jackson, Constitutions of the states of

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la guerre, et les deux sources de revenu mentionnées ci-dessus ont amplement suffi pour faire face aux dépenses du gouvernement et payer la dette publique. Le tableau suivant indique le montant en dollars du revenu évalué à différentes époques, et fait voir de quoi il se compose: ces renseignements sont tirés d'une Lettre du secrétaire da Trésor au prési dent de la Commission des économies, 9 avril 1830.

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