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1800.

748,688 45 395,288 18

1810.

703,994 03 81,367 48

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64,130 73

31 22 11,989,739 92 83,744 16 177,625 00 13,319,986 74

193,636 59 4,578,369 95 3,448,716 03 2,560,878 77 315,783 47 8,008,904 46 1,654,244 20 2,294,323 94 1,248,310 05 253,370 04 1,090,341 85 8,628,494 28 4,387,990 00 2,630,392 31 2,766,440 00 441,936 31 315,750 0121,763,024 85 1,323,966 68 207,060 35 1,570,656 66 12,383,800 77 3,312,931 87 4,730,605 03 767,492 38 185,344 26 589,159 41

41125,071,017

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La dette occasionnée par la guerre de révolution américaine se montait à 42 millions de dollars, et lors de l'organisation du nouveau gouvernement, les Etats-Unis se chargèrent de celle que chaque état avait contractée individuellement. Au rachat de cette dette furent affectés les produits de la vente de terrains nationaux, et les intérêts de pluneurs espèces de fonds publics, sous la direction d'un comité de la caisse d'amortissement. Cependant en 1816, la dette publique des États-Unis était encore de 123,016,375 dollars; en 1830, elle etait réduite à 48,565,405 doll., et depuis cette époque elle s'est entièrement éteinte, nonobstant l'achat du territoire de la Floride et les dépeuses considérables qui ont eu pour objet la fortification des frontières et l'augmentation de la marine. Afin que la réduction des impóts suivit celle des dépenses, le tarif de 1832 affranchit du droit d'entrée le the, le café, et quelques autres articles. D'après le rapport du directeur de la monnaie en 1832, les opérations de cet établissement en 1831 présentaient les resultats suivants : montant de la valeur des pièces frappées, 3,923,473 dollars, dont 714,270 dollars en pièces d'or, 3,175,600 en pièces d'argent, et 33,603 en pièces de cuivre; le total des pièces etait de 11,792,284. La valeur totale de la monnaie frappée de 1792 à 1831 est de 40,000,000 de dollars.

La force militaire des États-Unis sur le pied de paix fut fixée, par acte du congrès du 2 mars 1821, à 6,000 hommes. L'armée, telle qu'elle est organisée d'après cette loi, est soumise au commandement d'un major général et de deux brigadiers généraux. Elle consiste en quatre régiments d'artillerie (2,240

15 millions de dollars avaient été payés en 1803 pour l'achat de la Louisiane, et 5 millions en 1821 pour celui de la Floride.

5,972,435 81

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24,767,122 22

30,739,558 03

25,071,017 59

5,668,540 44

hommes) et sept régiments d'infanterie (3,829 hommes). Ces forces pourraient être portées à 12,000 hommes, sans que les dépenses du département de la guerre fussent augmentées dans la même proportion, parce que le nombre des simples soldats est réduit au plus bas possible, tandis que celui des officiers est réglé sur une échelle proportionnée à trois fois l'effectif ci-dessus; mesure qui rend les dépenses générales moins grandes en temps de paix, et met à la disposition du gouvernement un nombre suffisant d'officiers dans le cas où une guerre viendrait à éclater. Cette circonstance et celle du prix élevé de la maind'œuvre aux États-Unis rendent l'entretien de la force militaire sur le pied de paix beaucoup plus dispendieux, en proportion du nombre, que chez les puissances européennes. D'après le rapport du secrétaire d'état chargé du département de la guerre, en décembre 1831, il y avait alors aux États-Unis 465,000 fusils en état de service. Les besoins annuels pour suppléer aux pertes inévitables dans l'armée et dans la milice, et fournir aux demandes des différents états, sont de 18,300; il peut s'en fabriquer 25,000 dans les manufactures publiques, ce qui, avec 11,000 fabriqués dans des établissements privés, donne un total annuel de 36,000 fusils. En 1815, les arsenaux n'en contenaient que 20,000. En 1832, il y avait 623 pièces de canon de campagne, et, dans les arsenaux et les anciens forts, 1,165 pièces, mais d'une forme surannée et incapables de servir, à l'exception d'environ 400. Le gouvernement s'est procuré, pour les fortifications nouvellement construites, 1,214 bouches à feu d'un modèle plus moderne; il en fallait encore 2,58%, et pour garnir les forts non achevés que l'on s'occupait alors de construire, on estimait qu'un nombre de 4,045 pièces

Les arsenaux de marine sont à Portsmouth, à Charlestown, à Long-Island, à Philadelphie, à Washington, à Gosport et à Pensacola. Les forces navales de l'Union consistent en 12 vaisseaux de ligne, 17 frégates, 13 sloops de guerre et 7 vaisseaux de moindre calibre.

serait nécessaire. Les États-Unis n'ont La séparation de l'état et de l'église ne point de fonderies publiques pour la dérive pas de l'établissement primordial fabrication des pièces de canon. Le des colonies ni des principes des prenombre des hommes faisant partie de la miers colons, qui tous étaient plutôt dis— milice est de 1,262,315; mais l'organisa- posés, d'après les principes de leur siè– tion en est très défectueuse. Le collége mi-cle, à soumettre l'état à la puissance eclitaire établi par le gouvernement à West-clésiastique, et surtout à faire servir la Point consiste en un corps d'ingénieurs, loi à l'introduction d'une croyance doavec des professeurs, et 250 cadets que minante; ce fut l'expérience qui prouva l'on forme aux fonctions de simples sol- bientôt combien il serait préjudiciable à dats, d'officiers subalternes et d'officiers la prospérité de la communauté de faire à brevet. dépendre d'une profession de foi la jouissance des droits civils. Dans la suite des temps, toutes restrictions à cet égard ont cessé, et le dernier vestige qui reste du vieux système consiste dans la loi encore actuellement en vigueur dans certains états, laquelle grève tous les habitants d'un impôt foncier pour l'entretien de l'église, tout en leur laissant le choix du parti qu'ils veulent prendre en matière de foi. Chaque église ou confession dépend entièrement des contributions volontaires de ses membres, et l'Amérique ne connaît aucunement les disputes, les petites jalousies, les chicanes et les espèces d'oppressions qui dérivent du système d'une église dominante. Le sentiment religieux n'en est pas moins vif pour cela ; il ne s'est éteint nulle part, il prend au contraire une nouvelle vivacité, et la séparation absolue de l'état et de l'église paraît être la cause de sa paisible propagation. La multitude des sectes, qui souvent ne diffèrent entre elles que par de subtiles et insignifiantes distinctions dans le dogme, s'explique par l'histoire de l'établissement des colonies, où, depuis le XVII° siècle, toutes les opinions religieuses ont trouvé asile et pro

Le revenu provenant des postes a été presque entièrement consacré à étendre et à perfectionner ce service, au moyen duquel les lettres, les journaux, les pamphlets, etc., arrivent régulièrement aujourd'hui à tous les habitants de l'Union, même dans les établissements les plus éloignés du centre. On comptait, en 1830, 8,450 bureaux de poste. Le revenu du port des lettres et autres papiers, en 1831, s'est élevé à 1,997,811 dollars; les dépenses particulières à l'établissement pendant la même année ont été de 1,935,559 dollars, sur lesquels 635,028 ont été payés comme salaire aux maîtres de poste, et 1,252,226 pour le service des malles-postes.

II. État moral de la nation; cultes, instruction publique, sciences et arts. — Dans les États-Unis, où la parfaite liberté de conscience forme une des bases de l'Union, il n'y a point d'église domi-tection. Une autre cause du défaut d'unante. La constitution défend au congrès toute intervention dans les affaires de foi; et bien que les états particuliers se soient réservé le droit de donner des `lois sur cette matière, ils s'abstiennent néanmoins de faire usage de ce droit. Les états assignent, il est vrai, lors de l'établissement de nouvelles colonies, des biens-fonds particuliers à l'entretien des écoles et du service divin, mais ils en abandonnent le partage aux habitants, sans que la législation accorde jamais de préférence à un culte sur un autre.

niformité dans le culte consiste dans les progrès rapides que ne cesse de faire la colonisation sur de nouveaux territoires. Les colons s'avançaient trop rapidement vers le désert occidental pour que les ressources spirituelles du culte pussent les y suivre et satisfaire à leurs besoins; mais enfin, dans les derniers temps,des efforts furent faits spécialement par les missions indigènes et protestantes organisées en 1826, pour relever la situation morale de ces colons. L'église épiscopale (voy. T. IX, p. 225), depuis sa séparation de

tres états, et depuis quelque temps ils ont adopté une constitution synodale. Les Frères moraves, dont on compte environ 6,000, ont leurs principaux établissements en Pennsylvanie (Bethlehem) et dans la Caroline du nord.

l'état, est devenue tout-à-fait distincte de sa métropole britannique; elle trahit d'une manière frappante l'influence de l'esprit républicain de sa nouvelle patrie; mais depuis ce temps elle n'a fait que prospérer. Elle a ses communautés principalement dans le Maryland et dans la La sollicitude de tous les états pour Virginie. Une assemblée générale divi- l'instruction publique a eu cet heureux sée en deux sections exerce l'autorité su- résultat que le rapport des enfants qui ont prême. La constitution ecclésiastique reçu l'éducation des écoles, avec le nomressemble principalement à celle des bre des habitants en général, est de 1 à 5 presbytériens. Ceux-ci, depuis le com- dans la Nouvelle-Angleterre, de 1 à 3 dans mencement du XVIII, siècle ont formé l'état de New-York, de 1 à 4 dans les ane colonie, notamment dans les états de états de Massachusetts, du Maine et de New-Jersey et de Delaware; ils ont Connecticut, de 1 à 7 dans la Pennsylvaadopté le règlement de l'Église écossaise. nie; et même dans l'état d'Illinois où, il Les catholiques, pour lesquels le premier y a 25 ans, les Indiens formaient la madiocèse épiscopal a été établi en 1790, jorité des habitants, on trouve la proont fait depuis beaucoup de progrès; portion de 1 à 13, qui est plus avantales diocèses se multiplient, et la cour de geuse que celle qu'offre la France. L'URome emploie tous ses efforts à la pro- nion ne manque pas d'établissements pagation de la foi dans les districts oc- pour l'instruction ni pour le perfectioncidentaux, où elle a fondé des missions nement des instituteurs. Dans les écoles permanentes. Parmi les autres confes- populaires, à l'existence desquelles la sions religieuses, les plus importantes loi pourvoit, on enseigne la lecture, par le nombre de leurs adhérents sont l'écriture, l'arithmétique, la géographie; les congrégationalistes ou indépendants et dans les villes un peu considérables (voy.), surtout dans la Nouvelle-Angle- le latin et le grec. Les pères de famille terre, où ils sont venus de l'ancienne; qui veulent faire donner à leurs enfants les baptistes (voy.), qui sont très nom- une éducation d'un degré plus relevé breux dans toutes les parties de l'Union: se concertent, forment un capital social, ils se divisent en plusieurs branches par- obtiennent du pouvoir législatif une ticulières; les unitaires (voy.), secte sé- charte pour l'administration de leurs parée des congrégationalistes: grâce à fonds, et quelquefois reçoivent des auleurs excellents prédicateurs et à d'ha- torités publiques une certaine somme biles écrivains, ils ont fait de très grands destinée à favoriser l'entreprise. Souvent progrès; les méthodistes (voy.), très ré- aussi ces institutions sont fondées par des pandus depuis 1784, sous la surveillance donations de personnes libérales et par d'un évêque, en quoi ils se distinguent le produit de ce que paie chaque élève des méthodistes d'Angleterre; les qua- pour son instruction, somme généralekers (voy.), principalement en Pennsyl- ment fort modique. On enseigne dans vanie, desquels s'est séparée dans ces ces écoles, qui sont au nombre d'enviderniers temps la branche des Hicksites, ron 500, les langues anciennes et souqui incline vers les sentiments des uni- vent le français, ainsi que les éléments taires; les trembleurs (shakers), dont les des mathématiques et l'histoire natuexercices de piété consistent dans des relle. Dans certaines écoles de filles, on danses, sont assez nombreux dans l'Ohio. introduit les études savantes beaucoup L'église réformée hollandaise compte plus qu'on ne le fait en Europe; on y apbeaucoup de sectateurs à Nieuport. Les prend le latin, le grec, les mathématiques, réformés allemands abondent dans la l'astronomie, la botanique et la philosoPennsylvanie; il y a des luthériens non-phie. Enfin il existe des colléges publics, seulement dans la Pennsylvanie, mais institués par une charte et possédant plus encore dans la Caroline du nord, en ou moins de fonds, un corps de profesNew-York, en Maryland et dans d'au-seurs, et le droit de conférer les grades;

1808 à Andower, dans l'état de Massachusetts; il y a ensuite 6 séminaires catholiques au Maryland, dans la Caroline du sud, dans le Kentucky et au Missouri. Quant aux bibliothèques publiques, on ne s'est pas encore suffisamment oc

Un des avantages du système d'éducation suivi aux États-Unis, c'est qu'il fait prendre à la population entière un intérêt direct et personnel à l'éducation, et qu'il la lui fait régler de la manière la mieux adaptée aux besoins généraux. C'est le peuple qui vote l'argent néces

le nombre de ces établissements est aujourd'hui de près de 80 ; le cours des études dure quatre ans,et embrasse le grec, le latin, l'histoire naturelle, les mathématiques, la métaphysique, la philosophie, la chimie, etc.; mais toutes ces sciences y sont traitées d'une manière assez super-cupé jusqu'à ce jour d'en former, bien ficielle. La plus ancienne de ces hautes que toutes les hautes écoles possèdent des écoles est l'université Harvard, fondée en collections de livres. Les plus considé1638, à Cambridge, dans l'état de Massa- rables sont, outre celles de l'université chusetts, par le prédicateur Harvard, avec Harvard, la bibliothèque de l'Athénée trente professeurs et une bibliothèque de Boston, celle du congrès à Washingde 40,000 volumes, à laquelle un ami ton, et celles qui existent à Philadelphie des sciences, de Boston, Israel Thorudike, et à Charlestown. Les grands jardins fit don, en 1818, de la bibliothèque, ri- botaniques se trouvent à Cambridge, à che en ouvrages sur l'Amérique, qu'il New-York et à Philadelphie; mais il n'y avait achetée du professeur Ebelin, à a encore ni cabinet d'histoire naturelle Hambourg. Parmi les autres établisse- important, ni bon observatoire. ments, les plus remarquables sont le collége Yale, à New-Haven, dans le Connecticut; l'université de Charlotteville, près Monticello, dans la Virginie, fondée en 1819, sous la coopération de Jefferson. Le plus récent de tous les établissements de ce genre est celui de Buffalo, comté d'Erié, dans l'état de New-saire à cet effet dans les assemblées muniYork, pour la fondation duquel une propriété foncière de 200,000 dollars fut obtenue par souscription. Ces hautes écoles ressemblent aux universités anglaises, en tant qu'elles n'ont pas pour but de préparer à une vocation scientifique particulière, mais seulement de former la jeunesse dans les principes gé-vres. Dans la plupart des villes, un seul néraux de tous les genres de vocations. Cependant à plusieurs de ces hautes écoles se rattachent des institutions particulières pour l'enseignement de la jurisprudence, de la médecine, de la théologie. Elles ont, à quelques exceptions près, été créées par des particuliers dont elles sont la propriété; mais le niveau de ces études est en général assez peu élevé en Amérique. C'est ainsi que l'université Harvard et le collége Yale possèdent tous deux d'excellentes écoles de médecine. On compte en général 22 établissements consacrés à l'enseignement de cette science: l'un des plus importants est l'école de New-York. Il y a 9 écoles de droit et 31 institutions de théologie pour les diverses confessions protestantes: la plus remarquable de ces dernières institutions est le séminaire fondé en

cipales, qui en règle la dépense par ses comités, commeil en profite dans les personnes de ses enfants. Un autre avantage, c'est qu'il est pourvu aux frais de ces écoles par une taxe sur la propriété foncière, du moins dans la plupart des états, ce qui est éminemment favorable aux classes pau

cinquième des habitants paie au moins la moitié de la taxe, et au lieu d'envoyer la moitié des écoliers n'en envoie pas un sixième. C'est donc comme un impôt mis sur les riches pour l'éducation des enfants des pauvres; mais les deux classes gagnent à cette disposition: aux pauvres la loi et la constitution offrent la garantie que leurs enfants recevront de l'éducation, et seront ainsi préservés de la plus forte induction au crime; les riches savent qu'ils vivront dans un état social où la diffusion générale de l'éducation consolide les bases de la société et veille à leur sûreté personnelle mieux qu'aucune loi ne saurait faire.

Aux États-Unis l'aisance règne généralement dans toutes les classes. La cherté de la main-d'œuvre, d'ailleurs fort recherchée, pour les travaux de

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