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titre de subside, et une autre somme sur emprunt; enfin on fit à la Hollande un autre emprunt de 10 millions de livres. Ces secours, joints à une nouvelle organisation du département des finances et à l'établissement d'une banque nationale, contribuèrent à diminuer les embarras du gouvernement. A la paix, la dette publique était de 42 millions de dollars, dont le congrès n'avait pas de quoi payer même l'intérêt. Les états obéissaient mal aux réquisitions et aux règlements de ce corps, et le pays allait devenir la proie de l'anarchie, lorsqu'une convention, composée de délégués des différents états, s'assembla à Philadelphie, en mai 1787, pour revoir les articles de la confédération. Sous la présidence de Washington, on rédigea un projet de constitution fédérative qui devait être proposée à l'acceptation du peuple dans les assemblées de chaque état.

Delaware et de Maryland, qui ne don-Unis une somme de 6 millions de livres à nèrent leur assentiment qu'un peu plus tard. Ces articles attribuaient au congrès le droit exclusif de connaître des relations avec les puissances étrangères, de faire la guerre et la paix, et de lever des troupes et des impôts. Mais, ainsi que dans toutes les confédérations qui avaient précédé, les décrets du gouvernement fedéral agissant sur les états en sa qualité souveraine n'atteignaient point individuellement les citoyens, et aussitôt que le danger fut passé, on s'aperçut que cette assemblée fédérale manquait des pouvoirs nécessaires pour gouverner le pays. La guerre, dont le sud était devenu le principal théâtre, se termina enfin, le 19 octobre 1781, à Yorktown, par la capitulation de lord Cornwallis, qui se rendit aux forces françaises et américaines combinées, sous la conduite de Washington et de Rochambeau. L'année suivante, un traité fut conclu entre la Hollande et les États-Unis, et le 24 septembre 1783, l'Angleterre elle-même reconnut l'indépendance de ses anciennes colonies. Un traite preliminaire fut conclu entre elle et ces dernières le 30 novembre suivant, et enfin le 23 septembre 1783 fut signée à Versailles la paix gé nérale, qui termina une lutte si longtemps continuée par terre et par mer, et qui avait troublé le repos de toute l'Europe aussi bien que de l'Amérique*. Ce n'était pas sans de grands sacrifices de la part des Américains que la guerre avait été conduite : 300 millions de dollars en billets de crédit avaient été livrés à la circulation pendant les cinq premières années de la guerre, et il n'avait point été pourvu à leur rachat, les états n'ayant point égard aux demandes du congrès ou n'y satisfaisant qu'en partie. En 1780, ces billets étaient tellement dépréciés qu'ils avaient cessé de circuler; le trésor était vide, l'armée sans paie, sans vêtements, et quelquefois sans nourriture. A cette époque, la France accorda généreusement à la république des États

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Dès le commencement de la guerre, le congrès avait recommandé aux assemblées des différentes colonies d'établir des gouvernements adaptés aux conjonctures: la chose était facile pour un peuple accoutumé, excepté dans quelques localités, à administrer ses propres affaires, et dont les institutions législatives et judiciaires n'exigeaient qu'une légère réforme. Les constitutions des états furent en général basées sur le même modèle, offrant, en imitation de la constitution anglaise, deux chambres investies du pouvoir législatif, l'une ou toutes deux formées de membres élus par le peuple, et une autorité exécutive avec un pouvoir déterminé, résidant en des hommes choisis par le peuple ou par ses représentants. Ces gouvernements étaient démocratiques dans leurs principes, simples dans leurs rouages et très propres à l'administration des affaires de détail. Mais le règlement général du commerce d'après des principes uniformes, les relations avec les puissances étrangères, l'entretien d'une force militaire pendant la paix, la conciliation des différends entre treize pouvoirs souverains, demandaient une autorité centrale pour trancher ces questions.

La Convention de Philadelphie, après

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furent déclarés n'être plus obligatoires pour les États-Unis ; une armée fut levée et mise sous le commandement de Washington, qui eut plusieurs engagements avec les Français. Dans cette conjonc

no travail de quatre mois, adopta la constitution fédérale actuelle des ÉtatsUnis, en y ajoutant cette clause que la ratification de cet acte par neuf états suffirait pour l'établissement définitif du nouveau système. Dix états y ayant ad-ture, la révolution du 18 brumaire chanbéré, l'acte de confédération fut ratifié gea la politique de la république franpar le congrès provisoire le 14 juillet çaise, et un traité fut signé entre les deux 1788, et le premier président fut élu puissances le 30 septembre 1800. En le 1er février 1789. Le choix unanime 1803, sous la présidence de Jefferson, tomba sur Washington. Le premier con- les États-Unis achetèrent à la France grès s'assembla à New-York le 4 mars la Louisiane, moyennant une somme 1789, et s'occupa immédiatement de de 15 millions de dollars, dont ils retincréer un revenu en imposant des droits; rent 2 millions et demi comme indemd'établir une magistrature judiciaire nité des prises illégales faites par les consistant en une cour suprême, des tri- Français. Pendant la guerre générale en bunaux de district et des cours compo- Europe à cette époque, les Américains, sées de juges parcourant la contrée pour se retranchant dans leur neutralité, faiy rendre la justice; d'organiser l'admi-saient des affaires étendues et très lucratinistration centrale en créant les départements de la guerre, des affaires étrangères, des finances; d'affecter des fonds an paiement de la dette des États-Unis, la confédération se chargeant des dettes des différents états; enfin, de créer une banque nationale. A l'expiration du terme pour lequel il avait été choisi, Washington fut unanimement réélu; il contribua par sa vigueur et par sa prudence à affermir le gouvernement.

Dans la lutte entre la république française et les puissances de l'Europe, il persista, au risque d'être accusé d'ingratitude, dans une stricte neutralité, alléguant le danger des alliances étrangères et la nécessité d'employer les ressources du pays à créer une marine, à encourager les manufactures et l'agriculture, à établir une école militaire et une université nationale. Après une vive opposition de la part d'une partie de la nation, un traité de commerce et de navigation avec la Grande-Bretagne fut concla par le gouvernement américain le 14 août 1795. Le gouvernement français, an contraire, prohiba le 31 oct. 1796 toute importation de marchandises anglaises, n'importe sous quel pavillon; ce qui fit un tort sensible au commerce américain. Bientôt après le Directoire suspendit toutes relations avec l'Union, et, dans l'intervalle, les armateurs français firent tant de prises sur les Américains que, le 7 juillet 1797, les traités avec la France

Encyclop. d. G. d. M. Tome X.

ves; tout le commerce colonial des Français, des Espagnols et des Hollandais était passé dans leurs mains, l'Angleterre respectant le pavillon neutre de l'Union (voy. NON - INTERCOURSE). Mais cet état prospère ne dura pas longtemps : le système continental de Napoléon, et les mesures du cabinet britannique pour contrarier ce système firent révoquer les décisions favorables au commerce des neutres rendues par l'Angleterre, et conduisirent près de sa perte le commerce américain. En juin 1812, la guerre fut déclarée à l'Angleterre, et conduite, avec des alternatives de bonne et de mauvaise fortune, pendant trois années, durant lesquelles les Américains essayèrent sans succès la conquête du Canada, et les Anglais échouèrent dans leurs attaques contre les villes maritimes. Enfin la paix fut conclue à Gand, le 24 décembre 1814, par un traité qui ne régla rien et ne fit aucune allusion aux motifs de la guerre.

Le changement dans les affaires de l'Europe produit par la paix de Paris en 1815, et les événements de la guerre d'Amérique, contribuèrent à introduire dans la politique du gouvernemen: américain et dans la position respective des partis qui divisaient la nation un changement dont l'effet continue encore à se faire sentir. Antérieurement à cette époque, les divisions étaient causées en grande partie par des considérations de politique étrangère, et des prédilections

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où des antipathies qui se rapportaient à des peuples étrangers. Les facilités que présentait le commerce avaient jeté dans les entreprises commerciales une grande partie du capital national, et l'on s'était peu occupé des manufactures. A partir de ce temps, la politique étrangère a eu moins d'influence sur le pays: l'industrie manufacturière, protégée par le gouvernement, s'est merveilleusement accrue; l'intérieur du pays s'est amélioré par la construction de routes, de canaux et de chemins de fer. L'achat de la Floride donna, en 1819, à la république une frontière méridionale plus sûre, en la menaçant, il est vrai, d'un conflit avec le Mexique; six nouveaux états furent incorporés à l'Union, La France venait de lui accorder une indemnité pour les pertes que son commerce avait essuyées par suite des décrets injustes de Napoléon, et vingt années de paix et de prospérité avaient donné un large développement aux ressources du pays, lorsqu'à la suite d'une activité commerciale poussée à l'excès et qui avait fait un usage immodéré du crédit fondé par une réputation de probité qui fait honneur aux négociants anglo-américains, survint cette crise commerciale qui dure encore et qui a porté unesi grave atteinte à la prospérité du pays et à la confiance qu'il inspirait au dehors. Nous en rattacherons le récit à la notice qui sera consacrée au général Jackson.

C'est aussi dans nos articles biographiques sur les présidents des États-Unis que nous pourrons revenir sur certains faits, peut-être trop rapidement indiqués dans ce qui précède. Voici dans quel ordre ces hauts fonctionnaires se sont succédé dans le fauteuil présidentiel.

1. G. WASHINGTON, 1er mars. 1789-1793. la seconde fois. 1793-1797. 1797-1801.

.........

Et pour 2. John ADAMS.... 3. Thomas JEFFERSON...... 1801-1805. Et pour la seconde fois. 1805-1809. 4. Tames MADISON......... 1809-1813. Et pour la seconde fois. 1813-1817. 5. Janes MONROE... 1817-1821. Et pour la seconde fois. 1821-1825. 6. Joha Quincy ADAMS.... 1825-1829. 7. Andrew JACKSON....... 1829-1833.

........

Et pour la seconde fois. 1833-1837. 8. Martin VAN BUREN..... 1837.

Enfin voici l'ordre dans lequel les états nouveaux vinrent s'associer dans l'Union aux 13 anciens états qui l'avaient seuls formée dans l'origine: Vermont, séparé de New-York, 1791; Tennessee, séparé de la Caroline du Nord, 1796; Kentucky, séparé de la Virginie, 1799; Ohio, région nouvelle, 1802; Louisiane, achetée à la France, 1812; Indiana, région nouvelle, 1816; Mississipi, séparé de la Géorgie, 1817; Illinois, région nouvelle, 1818; Alabama, séparé de la Géorgie, 1819; Maine, de nouveau détaché de Massachusetts, 1820; Missouri, séparé de la Louisiane, 1821. Récemment (1836), l'Arkansas a été admis comme état dans l'Union, et le Michigan ne tardera pas à jouir du mêmė avantage (voy. la note page 141).

Le lecteur trouvera dans l'article de l'Encyclopædia Americana, qui fait la base de notre travail, et dans celui non moins remarquable du Conversations-Lexikon (8 édit. 1836), par lequel nous l'avons complété, un très grand nombre de détails qui serviront utilement à une étude plus spéciale et plus approfondie. J. H. S.

ÉTAU. Lorsqu'il s'agit de travailler une pièce dont le poids ne fait pas équilibre de résistance à la secousse qu'elle doit recevoir, il faut recourir, pour la maintenir au repos, à quelque moyen mécanique, comme les pinces ou tenailles; et si l'ouvrier a besoin de ses deux mains, pour limer ou ciseler par exemple, alors il faudra un instrument qui pince d'abord, et que rien ensuite ne puisse faire dévier tels sont les étaux.

On en distingue de trois sortes : les étaux à main ou tenailles à vis; les étaux à griffes ou à attache, et les étaux à pied.

La vis est en effet l'agent principal de l'étau: dès que la branche d'une pince ou tenaille se serrera contre l'autre au moyen d'une vis qui se montera dans cette seconde branche ou dans une boîte taraudée (ayant des pas de vis internes) en dehors de la branche antérieure, cette pince sera un étau. Maintenant, arrondissons ces branches en les écartant, de sorte qu'elles se joignent par des espèces de mâchoires; mettons un ressort en

tre les deux branches rivées en bas comme la tête d'un compas: ce ressort contre-balancera le pouvoir de la vis, fera écarter les branches de l'étau à mesure que l'on fera sortir la vis de son écrou ou boîte, et nous aurons l'étan à main, s'il est d'une dimension qui permette de s'en servir à la main sans fafigue.

Si les proportions de l'étau sont sur the plus grande échelle, on en attachera une branche à l'établi (voy.); alors on mettra une barre dans la tête de la vis, et on fermera et ouvrirà l'étau à volonté: ce sera l'étau à griffe. Si cette branche s'attachant à l'établi est prolongée jusqu'à terre, l'étau sera à pied. On peut rendre ces derniers tournants, c'est-àdire pivotant sur eux-mêmes : plusieurs moyens ont été tentés, le meilleur est encore de faire entrer le prolongement de la branche allongée, que l'on arrondit parfaitement, dans une griffe fixée à l'établi et gonflée en rond vers le miHeu. Cette griffe étant en fer, on fera bien de souder du cuivre après le pied, afin d'éviter une usure trop prompte dans le frottement.

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de charpente le plus généralement employé pour cela s'appelle chevalement. Il se compose d'un chapeau, grosse pièce de bois carrée qui traverse le mur au droit d'une jambe principale, de deux étais légèrement inclinés qui portent le chapeau, enfin d'une semelle ou sablière recévant le pied des étais. On met autant de ces systèmes qu'il en est besoin; ils peuvent varier selon les emplacements. Quand un mur se déverse au point qu'il faille le reconstruire, on arrête cet effort latéral, pour éviter tout accident, par des étais inclinés convenablement, qui contrebutent la poussée. Ces étais reposent par le pied sur des semelles où ils sont arrêtés par des coins ou cales fixés avec de gros clous; la tête est ordinairement scellée dans le mur avec du plâtre. Ce dernier moyen est aussi employé pour soutenir les terres: on met alors contre celles-ci des couchis.

Les principales règles à observer dans les étayements sont de n'ébranler ni détériorer en aucune manière le corps à soutenir. D'après cela, pour roidir les étais, il ne faut pas frapper dessus, mais les manœuvrer avec des leviers en fer. On fait bien aussi de ne percer que le moins de mortaises possibles pour les assemblages, afin de ne pas affaiblir le bois, et de ne jamais mettre une pièce superflue.

Les étayements jouent souvent un grand rôle dans le transport des fardeaux : ils servent principalement à empêcher que les corps élevés ne prennent aucun devers.

L. L-T. ÉTAYEMENT. C'est l'opération par laquelle, en posant des étais ou un autre système de charpente, on se propose de soutenir un bâtiment menaçant ruine, ou bien certaines parties de construction sous lesquelles on doit reprendre en sous-œuvre ou percer des ouvertures. Cette opération est parfois délicate et demande toujours des soins et une grande expérience. Comme l'action d'étayer a pour but de substituer momentanément Dans l'ouvrage de M. le chevalier Arun appui à un autre pour porter la charge taud sur l'Italie, on trouve la description jusqu'à ce que les nouveaux travaux du transport d'un clocher appartenant soient achevés, et encore de soutenir un à une église située près du bourg de mur, un corps quelconque qui se déverse, Crescentino (Piémont), sur le Pô. Le prole premier principe à observer est d'éta-jet du transport fut conçu par un simple blir un système assez solide pour supporter le poids et résister à l'effort. Il est clair alors que le système employé résiste tantôt à un effort perpendiculaire, tantôt à un effort faisant un certain anglé avec l'horizon. Dans le premier cas, l'étayement s'emploie pour percer de larges baies, comme portes cochères, ouvertures de boutiques, et à faire des reprises dans les fondations. Le système

maçon, Serra Crescentino. On sapa la base du clocher qu'on fit reposer alors sur un plancher composé de gros madriers. Huit étais, deux à chaque face, contrebutaient à peu près aux deux tiers de la hauteur du clocher à partir du bas. Ils reposaient sur le plancher portant le clocher et arrêtaient le devers. Ce plancher, porté sur des rouleaux, fut tiré par des cabestans jusqu'à l'endroit où de

nouvelles fondations avaient été préparées pour le clocher. Cette opération hasardeuse, qui eut lieu les 25 et 26 mars 1776, ne coûta que 150 livres, et valut à son auteur une pension du roi Amédée III.

Le procédé du maçon de Crescentino a été assez souvent employé en Italie et en France: deux charpentiers de Lisieux, MM. Nicole et Lami, ont tout récemment transporté le clocher de l'église de Saint-Julien de Maillac du derrière de la nef où il était sur la porte d'entrée. Ce clocher a 100 pieds de hauteur, et la distance qu'on lui a fait parcourir était de 65 pieds. Il a été élevé d'abord perpendiculairement de 15 pouces, et son mouvement horizontal a eu lieu à 25 pieds au-dessus du sol de l'église, dont les murs latéraux ont servi de ber. Ce travail n'a coûté que 250 francs. Ces transports extraordinaires ne peuvent se faire sans étayements. ANT. D.

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nion de ce qu'il semble taire. Il serait souvent bien embarrassé si on lui demandait de donner son et cætera en toutes lettres, c'est-à-dire de nous révéler les belles pensées, les choses admirables, qu'il est censé avoir gardées par devers lui à l'aide de cette commode formule *. M. O.

ETCHMIADZINE, célèbre monastère arménien, situé dans la province russe d'Arménie, dans la vallée de l'Araxe (voy.), à 12 lieues et demie N.-O. du grand Ararat (voy.), et dont il a déjà été parlé dans les articles ARMÉNIE et ÉRIVAN. Le nom d'Etchmiadzine ou Edchmiadzine est dérivé d'Idchmán deghi, descente du Fils unique; car les Arméniens assurent que le Sauveur, après son ascension, descendit en cet endroit, et prescrivit à saint Grégoire d'y bâtir un temple. Le riche couvent, siége du katholikos (mot qu'on traduit par patriarche), du saint synode arménien, de tout le haut clergé de cette confession, dont ET CÆTERA, mots latins franci- il est véritablement la métropole, est hasés dont on fait un grand usage dans no-bité, dit-on, par environ 300 moines tre langue, et qui sont d'une utilité reet ecclésiastiques. Tavernier, Chardin, connue, dans la conversation et dans ce Tournefort en ont donné la description, qu'on écrit. Ils évitent en effet des lonet pour en connaître l'état actuel on congueurs, des répétitions, des citations sultera l'ouvrage des missionnaires amétrop étendues, des énumérations trop ricains Smith et Dwight, Researches in diffuses. Armenia (Boston, 1833, 2 vol in-8°), et celui de M. Parrot, Reise zum Ararat (Berlin, 1834, 2 vol. in-8°). Ainsi que dans Chardin, on trouve dans ce dernier voyage (t. I, p. 86) une planche figurative d'Etchmiadzine. M. Dubois, de Neuchâtel, qui a récemment visité les mêmes contrées et qui a rapporté de son voyage de nombreux et curieux dessins, vient de publier, dans ses premières livraisons de planches, une belle vue lithographiée du même monastère. J. H. S.

L'et cætera, abrégé lui-même à l'impression par ce signe etc. ou ., est, suivant l'expression vulgaire, un de ces termes qui en disent plus qu'ils ne sont gros; c'est un sous-entendu qui est tour à tour pudique, adroit, ingénieux, malin; il peut même devenir une injure sanglante, comme dans cette phrase: « Vous êtes un mari confiant, etc. »>

Ajoutons que l'et cætera est une grande le charlatanisme dans les ressource pour titres d'ouvrages, les indications de dignités, de places, d'illustrations. Quand vous lisez Par M. ***, des académies de Lyon, de Nantes, de Bordeaux, une fois que la liste est épuisée, les etc., etc., etc., arrivent à la file au secours de la vanité littéraire, et il en est de même de toute

autre.

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ÉTÉ (æstas). C'est celle des quatre saisons comprise entre le solstice de juin et l'équinoxe de septembre. Le soleil semble alors parcourir les signes du Cancer, du Lion et de la Vierge, tandis que la terre parcourt réellement ceux du Ca

(*) Ce sont les actes des notaires qui ont donné aux et cætera le plus de célébrité. Sous la plume de ces officiers publics, ils sont devenus une véritable valeur, puisqu'ils allongeaient sensiblement des écritures qui se paient à tant la page, et dont cette inévitable formule devenait un or.

Tel homme qui veut sembler profond dans son langage a soin aussi, après avoir émis des idées assez communes, de vous donner par un et cætera une haute opi-nement de luxe.

S.

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