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Tyrol. Sous le rapport des cours d'eau, | cun fleuve d'une dimension notable n'en on peut dire que cette dernière région est découle. Moins élevées encore sont les vraiment le cœur de l'Europe, et que c'est montagnes de la Morée; mais les montade là que découlent les plus grands fleuves gnes Blanches qui divisent l'île de Canqui la parcourent : le Danube qui se dirige die offrent dans le mont Psitroliti, ou à l'est; le Rhin qui coule vers le nord; le l'antique Ida, de majestueux sommets. Rhône qui se précipite vers le sud, et Dans la péninsule hispanique, la nale Pô qui, au midi de la chaîne, court ture se montre partout sous des traits vers l'est se perdre dans l'Adriatique. fortement prononcés. La chaîne ibéLe Rhin, vers ses sources, traverse le lac rienne, qui se dirige du nord au sud, de Constance, le plus grand des lacs d'Eu- n'est pas la plus élevée, quoiqu'elle fourrope; le lac de Genève, qui tient le se- nisse les sources du Duero, du Tage, de cond rang sous ce rapport, est traversé la Guadiana et du Guadalquivir, qui coupar le Rhône. Entre ces deux grands lent dans l'océan Atlantique, tandis que lacs sont tous les lacs de Suisse, également les monts de la Biscaye, prolongation situés au nord de la grande chaîne des des Pyrénées, fournissent les sources de Alpes; tandis qu'au sud de cette chaîne, l'Ebre, qui coule vers l'est dans la mer en procédant de l'ouest à l'est, les lacs Méditerranée. Au centre de la Péninsule, Majeur, de Côme, d'Iseo, de Garda, sont la chaîne de Tolède, au sud du Tage, et formés par les affluents du Pô. La grande celle de Sommo-Sierra, contribuent touélévation des montagnes, les fleuves, les tes deux à former le plateau de Madrid lacs, les chutes d'eau, les neiges et les qui porte cette capitale à une élévation glaces perpétuelles, les contrastes d'une plus grande qu'aucune des capitales de nature tour à tour riante et désolée, ri- l'Europe. Des deux chaînes de montagnes che et stérile, attrayante et terrible, qui forment le bassin du Guadalquivir, font de ces contrées une des régions les celle du nord est la Sierra-Morena; celle plus pittoresques et les plus magiques. du sud, la Sierra-Nevada, peu longue, a des pics qui surpassent en hauteur les sommets les plus élevés des Pyrénées.

Le revers septentrional des Alpes appartient à la division intermédiaire ou au climat de la vigne, et la pente méridionale Les Alpes sont les montagnes d'Euà la division du sud, c'est-à-dire à celle de rope qui présentent les plus hauts somla vigne, de l'oranger et de l'olivier. Une mets: le Mont-Blanc a 2,460 toises d'échaîne de monts fait angle avec cette pente, lévation; le Cerro de Mulhacen, qui, dans et, en courant au sud, achève de dessiner la Péninsule hispanique, est un des somcette contrée que, selon la juste expression mets de la Sierra-Nevada, compte 1,823 d'un poèteitalien, les Alpes et la mer entou-toises de hauteur; tandis que la Maladetta, rent et que l'Apennin divise. Cette pres-le pic le plus élevé de toute la chaîne des qu'ile resserrée et si célèbre, l'Italie, qui Pyrénées, n'a que 1,787 toises; la plus élea la forme d'une botte, se trouve donc dé- | vée des montagnes de l'intérieur de la coupée dans toute sa longueur par les France, le Puy de Sancy en Auvergne, monts Apennins, et les cours d'eaux qui n'a que 973 toises; l'île de Corse, qui apen découlent dans des sens opposés ne partient à la France, présente dans le peuvent avoir une longueur plus grande. Monte Rotondo un sommet qui a 1,418 Le Tibre, qui se précipite vers le sud, les toises d'élévation. Mais la Sicile offre surpasse tous à cet égard comme en cé- dans l'Etna, dont nous n'avons point lébrité classique. Le Pô est un grand parlé, une hauteur de 1,700 toises: ce fleuve : il doit aux Alpes ses sources et volcan et le Vésuve près de Naples sont ses principaux affluents, et il n'en reçoit les seuls redoutables en Europe par leurs des Apennins qu'un nombre plus petit et éruptions ou les tremblements de terre de moins considérables. qu'ils occasionnent; car l'Hékla et les autres volcans de l'Islande, presque toujours enflammés, sont tellement éloignés des côtes d'Europe que leur influence sur le sol européen est faible ou pulle. Il

Dans la presqu'ile de la Turquie, partie orientale de cette division, la chaîne du Pinde, malgré la beauté poétique de son nom, mérite à peine une mention, et au

en est de même, malgré leur rapproche- | ses déserts de l'Afrique; ses plus grands ment du continent, des petits volcans du lacs ne présentent que de petites nappes petit archipel Lipari, de Santorin dans d'eau en comparaison de la mer CasArchipel, et aussi de ceux de l'archipel pienne, du lac Baikal, des grands lacs des Açores au sein de la mer Atlantique. du Canada; le plus grand archipel d'EuL'étain et le mercure, métaux assez rope ne peut rivaliser, ni pour le nomrares partout, donnent seuls un caractère bre ni pour l'importance des îles, avec les particulier à la minéralogie européenne. archipels qui forment les Indes- OccidenLe premier de ces deux métaux se trouve tales, le grand archipel Malais, et les en abondance dans la presqu'île de Corn- labyrinthes d'iles innombrables que renwall de la Grande-Bretagne, où, exploité ferme le Monde maritime ou l'Océanie. de toute antiquité, il attirait jadis les flottes phéniciennes. On en trouve aussi en Bohême; la Carniole, dans les états d'Autriche, et la Manche, en Espagne, sont riches par leurs mines de mercure. Les métaux précieux ne se trouvent qu'en petite quantité; mais les autres, le fer, le cuivre, le plomb, etc., sont abon-grations qui ont formé les nations gerdants et exploités partout, ainsi que le charbon de terre. Les montagnes d'Europe fournissent une grande variété de beaux marbres; les pierres précieuses ne s'y trouvent que rarement, et sont inférieures à celles que l'on doit aux autres parties du monde.

En général, l'Europe n'a presque rien qui lui appartienne en propre, et chez elle les productions des trois règnes ont peu d'originalité, peu d'éclat, peu d'abondance. L'Europe ne se présente pas avec d'aussi grandes proportions que les autres parties du monde, que chacune des deux Amériques, que l'Afrique, que l'Asie enfin, la plus immense de toutes, parce que l'Europe n'est pas réellement un continent à part, une partie du monde, mais un appendice de l'Asie. Le riz, le froment, le cheval, le bœuf, la poule, lui viennent d'Asie; ses toisons les plus fines de la Mauritanie; la pomme de terre d'Amérique; le cerisier de l'AsieMineure; le pêcher de la Perse; le ver à soie de l'Inde; de cette dernière contrée elle tire les diamants et les brillants; des Moluques les épices; les bois précieux des forêts américaines. La masse entière de l'Europe n'offrirait pas un bassin suffisant au Nil, au Kiang, à l'Amazone; aucune de ses chaînes de montagnes n'égale ni en longueur ni en hauteur l'Himalaya ni les Cordillères; toutes ses landes et ses dunes réunies ne formeraient qu'une portion de l'étendue des immen

Le plus grand nombre des habitants même de l'Europe est étranger à cette partie du monde et lui est venu de l'Asie et de l'Afrique. Du plateau de l'Asie, du Turkestan, de la Boukharie, de l'Arménie, des contrées qui environnent le Caucase, sont parties les émi

maniques et belges, dans les régions intermédiaires de l'Europe. Des émigrations sorties des contrées qui environnent la mer Caspienne au nord sont dérivées les nations slavonnes, qui ont peuplé les divisions orientales et septentrionales de l'Europe. Les émigrations sorties de la Perse, de la Mésopotamie, de l'Asie-Mineure, de la Syrie, de l'Arabie, de l'Égypte, de l'Afrique septentrionale, ont peuplé le midi de l'Europe et ont produit les nations grecque, étrusque et romaine. Le grec, le latin, le teuton, le scandinave, le slavon, et les langues modernes issues de ces langues anciennes, c'est-àdire le russe, le polonais, l'allemand, le danois, le suédois, l'anglais, le français, l'italien, l'espagnol, ont avec le sanscrit et les anciennes langues de la Perse des traits de ressemblance qui attestent une commune origine. Les nations primitives de l'Europe étaient les Ibères au sud, les Finnois au nord, les Celtes ou Gaulois à l'ouest. Le finnois ou la langue de la Finlande, de la Hongrie, et des vallées des monts Ourals; le basque des Pyrénées françaises, de la Navarre, du pays de Labour et des Pyrénées espagnoles, de la Biscaye; le gallois de la Bretagne et du pays de Galles, des montagnes d'Écosse, de l'ancienne Irlande, nous montrent encore les trois différents langages de ces trois grandes souches parlés par leurs descendants. Ces trois langues mères, plus ou moins altérées, et for

mant des dialectes différents, fortement liés avec leurs souches communes, n'ont aucun lien, aucun rapport entre elles ni avec aucune autre langue connue du globe, ce qui est le propre des langues sauvages, nées sur le sol, chez des peuples qui n'ont jamais entretenu de relations commerciales étendues, et ne sont jamais parvenus à un degré de civilisation perfectionné.

Les religions de l'Europe, comme ses habitants et ses plus importantes productions, lui viennent aussi de l'étranger toutes sont nées en Asie, la religion juive en Mésopotamie, la religion chrétienne dans la Judée, la mahométane en Arabie. Les juifs forment à peu près un centième de la population générale de l'Europe, les mahométans un trente-sixième : tout le reste est chrétien; mais les chrétiens se subdivisent en plusieurs branches ou communions, ou églises. L'Église romaine domine en France, en Belgique, en Pologne, en Italie, en Espagne, en Portugal, en Irlande, en Autriche, dans la moitié des provinces prussiennes, dans une partie de la confédération Suisse, dans plusieurs états de la confédération Germanique, et dans une fraction considérable de l'empire Othoman. Les catholiques romains, y compris les Grecs réunis à l'Église latine, composent environ la moitié de la population de l'Europe; les Grecs orientaux environ un quart; les protestants de toutes sectes environ un cinquième. C'est dans la division orientale de l'Europe, c'est-à-dire | en Russie et dans l'empire Othoman, en Grèce, en Moldavie, en Valachie, que prévaut l'Église grecque; c'est dans les divisions centrales et septentrionales de l'Europe, c'est-à-dire dans les monarchies prussienne, danoise, suédo-norvégienne, dans les royaumes de Hanovre, de Saxe, de Wurtemberg et autres états de la confédération Germanique, en Hollande et en Angleterre, que dominent principalement les églises protes

tantes.

Il y a en Europe une petite race d'hommes idolâtres qui ne font pas nombre, mais qui est très singulière pour ses mœurs, et aussi comme étant le dernier exemple d'une transmigration d'Asiati

ques sur le sol européen. Ils se nomment eux-mêmes Roma, Kola ou Sinte; ils sont connus en France sous le nom de Bohémiens ou Égyptiens, en Allemagne sous celui de Zigeuner, en Italie sous celui de Zingari; on les nomme Gipsy en Angleterre, et Gitanos en Espagne.

Toutes ces populations venues d'Asie et d'Afrique, en s'implantant sur le sol européen, se sont modifiées par les influences du climat et de la terre devenue leur nouvelle patrie, et ont formé par le laps des siècles des populations ayant un caractère particulier et différent des races ou souches dont elles étaient issues. La civilisation et l'organisation des sociétés y a pris des formes différentes et antipathiques avec celles que conservaient les nations dont elles tiraient leur origine. Des luttes se sont donc renouvelées durant le cours des siècles entre ces nations devenues si opposées entre elles, entre l'Europe et l'Asie. La première eut lieu lors de la guerre de Troie. Les Grecs, c'est-à-dire les Européens, furent vainqueurs, et l'anéantissement de la monarchie de Priam produisit de nouvelles émigrations asiatiques dans différentes régions de l'Europe. Une seconde lutte eut lieu entre les Perses sous Xerxès et les Grecs libres; cette lutte se renouvela une troisième fois plus grande et plus importante sous Alexandre-le - Grand. A cette époque mémorable, l'Europe civilisée se versa sur l'Asie entière et étendit son empire jusqu'à l'Indus et dans le centre même de ce vaste continent, dans la petite Boukharie. La formation de l'empire romain renouvela cette lutte, et si le démembrement de la monarchie d'Alexandre avait enlevé de vastes contrées à l'influence européenne, du moins tout le nord de l'Afrique, l'Asie-Mineure, la Syrie, la Mésopotamie, restèrent soumis à sa domination. L'Asie, armée de l'épée du prophète, reprit le dessus, et sembla sur le point d'engloutir l'Europe entière: sans la victoire de Charles Martel, l'Europe n'eût plus été sous les rapports religieux qu'une dépendance de l'Asie. A une époque plus récente, les invasions des Mongols et des Turcs menacèrent une seconde fois les nations européennes

usages et d'antiques institutions. Tout l'occident de l'Europe, l'Angleterre, la France, les royaumes Belge et des PaysBas, le royaume Suédo - Norvégien et le Danemark, plusieurs états de la confédération Germanique, sont au contraire des monarchies tempérées par des assemblées délibérantes; mais c'est seulement en Angleterre que cette forme de gouvernement, déjà ancienne, a jeté de profondes racines dans les mœurs, les habitudes et les lois. Le Portugal et l'Espagne cherchent à l'établir au milieu des convulsions révolutionnaires et des guerres ci

d'un asservissement asiatique. Le com- | ranties qu'ont fait naître les mœurs, les bat des deux religions, les gigantesques croisades, ne furent que le choc de l'Europe contre l'Asie, ne furent que ce qu'avaient été les combats des armées d'Agamemnon et de celles de Priam, la lutte de Xerxès et de Thémistocle; des successeurs de Saint-Pierre et de ceux de Mahomet; de ceux d'Alexandre et de ceux de Darius; la lutte des Romains et des Parthes; de l'empire de Charlemagne et de l'empire des khalifes. Il est remarquable que c'est dans le v siècle avant Jésus-Christ, et dans le ve siècle après, que la civilisation de l'Europe fut attaquée par les nations barbares. La pre-viles. La France éprouve encore le malaise miere de ces invasions fut faite par les Celtes ou Gaulois d'occident qui poussèrent leurs conquêtes jusqu'en AsieMineure, et anéantirent la civilisation des Étrusques. La seconde fut celle des Germains et autres peuples du nord-est de l'Europe qui fit rétrograder la civilisation de l'empire romain, enfanta le moyen-âge et la féodalité. Aujourd'hui, il n'y a plus en Europe de nations barbares, et un tel danger n'est plus à craindre. Sous le sceptre des tsars se trouve réunie la plus grande partie de ces contrées et de ces peuplades qui, en Asie comme en Europe, ont fait irruption sur les peuples civilisés; mais par sa religion, par Saint-Pétersbourg sa capitale, par l'éducation, les habitudes et les mœurs de ses souverains et des hautes classes, seules propriétaires du sol, ce vaste empire de Russie se trouve rattaché à la civilisation européenne.

d'une nation mal constituée, mais elle sent le besoin de l'union et d'éviter les déchirements qui lui ont été si funestes. La Suisse, et un certain nombre de villes, forment encore en Europe 31 petits états dont la forme de gouvernement est républicaine; mais rien ne garantit leur indépendance contre les grands états, qui attentent quelquefois à leur liberté par des ordres impératifs.

Londres, Paris, Vienne, Pétersbourg et Berlin, sont, comme capitales des puissances prépondérantes de l'Europe, les villes où s'agitent ses destinées. Rome est toujours le centre des intérêts catholiques du monde; Amsterdam, un de ceux du commerce du globe, quoique bien descendue de son ancienne importance; Constantinople, la ville qui unit l'Europe à l'Asie. La description de tous ces grands centres de civilisation appartient, ainsi que celle des autres villes Ainsi, malgré l'existence de la Turquie principales de l'Europe, soit à des areuropéenne encore constatée par le sé- ticles spéciaux, soit à ceux qui seront conjour d'un monarque d'Asie à Constanti-sacrés aux différents états dont ils font nople, la prépondérance de l'Asie sur l'Europe n'est plus à redouter, et on a pu voir dans le commencement de cet article combien fortement au contraire, par ses colonies et ses gouvernements, l'Europe pèse sur les autres continents, dans l'ancien comme dans le nouveau Monde.

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partie.

Il ne nous reste plus qu'à présenter sous une forme abrégée, un tableau statistique et comparatif des différents états de l'Europe.

La population totale de l'Europe est évaluée à environ 229 millions d'habitants. Nous présentons ici la superficie de chaque état, la population et les forces militaires, d'après les renseignements les plus récents et dans l'ordre de leur grandeur relative, considéré sous le rapport de la superficie du sol.

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W-R.

EUROTAS, voy. LACONIE et LACE- de mélodieuses cadences la révèlent aussi

DÉMONE.

EURYALE, voy. Nisus.

EURYDICE, voy. Orphée.

dans les poésies de Pindare, d'Homère et, parmi les modernes, de M. de Lamartine, etc. Chez les prosateurs, l'eurythmie

EURYNOMÉ, voy. GRACES et OCÉA- fait sentir son charme et sa puissance

NIDES.

EURYTHMIE, ou mieux EURHYTH-MIE (de cu, bien, et pu9uós, nombre, harmonie), se dit de la beauté qui résulte de toutes les parties d'un ouvrage où se trouvent de justes proportions. Cette beauté domine dans toutes les épopées d'Homère, de Virgile et du Tasse. Un beau rhythme,

(*) L'Académie Française écrivant rhythme, nous demanderions pourquoi, par la même raison, elle n'écrit pas eurhythmie; mais il y aurait à faire un trop grand nombre de questions de ce genre. Voy. SYMÉTRIE, DYSSENTERIE, etc. S.

dans le nombre d'une phrase harmonieuse, d'une période bien pondérée : Cicéron, Bossuet, M. de Chateaubriand en offrent d'heureux exemples. Enfin, dans l'architecture, au Parthénon, à Saint-Pierre de Rome, au Colysée, c'est le parfait accord de toutes les parties d'un grand édifice qui constitue l'eurythmie. F. D.

Disons encore quelques mots sur l'eurythmie en architecture. On fait ce mot presque toujours synonyme de symétrie:

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