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la déposition des prêtres. Toutes les autres fonctions, quoique inhérentes à l'épiscopat, peuvent toutefois être commises par l'évêque.

canons. Il devait manifester son choix un mois au plus tôt après la vacance du siége, et dans les six mois au plus tard. Mais, dans l'usage, le roi nommait quand il lui plaisait. La nomination faite, elle était envoyée à Rome, après qu'une information avait eu lieu par l'évêque de la résidence du nommé sur ses qualités et bonnes mœurs. Tout cela se pratique encore aujourd'hui. Le candidat est préconisé une première fois, dans un consistoire, par un des cardinaux. Dans le consistoire suivant, il est proposé; le pape accorde la provision sur l'avis conforme des cardinaux; ensuite on expédie les búlles. Après leur enregistrement, le nouvel évèque prêtait serment entre les mains du roi; il devait être sacré dans les trois mois.

L'évêque est le premier pasteur et le chef de tout le diocèse, tous lui doivent respect et obéissance. Il a la première place dans toutes les églises, exemptes ou nou exemptes (voy. l'article EXEMPT); il a le droit de porter exclusivement certains ornements, tels que l'anneau, la crosse, la croix pectorale, la mitre, l'habit violet, etc., et le privilége d'avoir une chapelle particulière, et même un autel portatif; il a dans son diocèse et dans l'exercice de ses fonctions épiscopales la préférence sur tous les autres évêques, archevêques ou métropolitains qui peuvent s'y trouver. Hors de leur diocèse, les évêques suivent pour les préséances l'ordre et l'ancienneté de leur

sacre.

Un évêque ne peut être cité en témoignage; il a le droit de plaider par procureur. Il est affranchi de la puissance paternelle; il peut être juge dans toutes les causes de l'Église, et chacun a le droit de réclamer son jugement sans qu'il soit permis d'en appeler. Un évêque n'encourt jamais la suspense ou l'interdit*.

L'évêque exerce ses fonctions par luimême ou par ses vicaires généraux. Il en est qu'il ne peut déléguer: telles sont la collation des ordres sacrés, la consécration d'un autre évêque, la confirmation,

(*) Dans des circonstances extraordinaires, des évêques et archevêques ont cependant été suspendus de leurs fonctions. Des conciles sont allés jusqu'à déposer le pape lai-même. S.

L'évêque a le droit de règlement, de censure, d'absolution, à l'égard de tous diocésains, sauf les cas d'appel comme d'abus, par excès de pouvoir, suivant les canons reçus en France. Il a une juridiction immédiate sur les paroisses et sur les biens des églises, bénéfices, prébendes, etc., excepté la collation de certains bénéfices réservés à l'autorité royale.

D'après un des canons du concile de Trente, les évêques agissaient en plusieurs points de leur administration comme délégués du Saint-Siége, et ces délégations étaient dites à jure ou ab homine, selon qu'elles étaient perpétuelles ou temporaires. De là était venue la formule pour les évêques de se dire évéques par la grâce de Dieu et du SaintSiege apostolique (et apostolicæ sedis gratia). En France, cette qualité de délégué du Saint-Siége apostolique n'a jamais été reconnue. Pour les cas très rares qui excédaient le pouvoir ordinaire des évêques, ils demandèrent au pape une délégation spéciale. Néanmoins l'usage a aussi prévalu parmi les évêques de France de se dire, en tête de leurs mandements et lettres pastorales, évéques par la miséricorde divine et la grace du SaintSiége apostolique.

Quelle que soit au reste l'étendue des droits des évêques, ces droits eurent toujours et ont encore leurs limites. Ainsi leur juridiction est toujours renfermée dans les bornes de leur diocèse; ils ne peuvent ordonner des prétres d'un autre diocèse sans que ceux-ci soient pourvus de lettres dimissoires. Ils ne sont point curés primitifs des paroisses du diocèse, quoiqu'ils puissent y exercer les fonctions pastorales; ils ne peuvent administrer ni exercer des fonctions, même spirituelles, avant leur confirmation; ils ne peuvent se choisir de successeur ou se démettre de leurs fonetions, sans l'agrément du roi. Enfia, quelque grande que soit leur autorité par rapport au gouvernement et à la discipline de leur diocèse, ils doivent couTM

de l'Église universelle, et il ne leur est pas même permis de changer sans utilité les usages établis dans leur propre église.

jours se conformer aux lois générales | siastique. Ils exercent une surveillance immédiate et une action directe sur l'exercice du culte, soit qu'ils agissent seuls dans la limite de leurs fonctions sacerdotales, soit qu'ils agissent de concert avec l'autorité civile pour la circonscription des paroisses, l'administration des fabriques, la sonnerie des cloches, les cérémonies publiques, etc., etc. Tout privilége portant exemption ou attribution de la juridiction épiscopale est aboli.

Telles sont les règles qui résultent de la discipline de l'Église catholique, apostoliqué et romaine, consacrées par les canons reçus en France, et que le concordat de 1802 déclare être toujours en vigueur. Ce concordat (voy. l'article), qui a eu surtout pour but de déterminer les rapports de l'Église et de l'État, n'a point aboli ces règles, mais il y a seule ment introduit quelques modifications réclamées par le temps, par les mœurs et par nos institutions, en ce qui concerne les rapports temporels; car le concordat de 1802 n'a touché ni à la foi, ni au dogme, qui forment l'admirable unité de l'Église catholique.

Les évêques nomment et instituent les curés (v.); néanmoins ils doivent manifester leur nomination, et ne donner l'institution canonique qu'après que cette nomination a été agréée par le roi. Quant aux desservants (voy.), ils les approuvent ou les révoquent à leur volonté, sans être tenus d'en référer au gouvernement. Les évêques ont droit d'avoir un chapitre pour leur église cathédrale, un graud et un ou plusieurs petits séminaires (voy. ces mots) pour leur diocèse. Ils sont logés et meublés aux frais du gouvernement. Ils reçoivent en outre un traitement, qui était sous l'empire et est de nouveau de

D'après le concordat, les évêques sont nommés par le roi et institués par le pape. L'institution canonique leur est donnée suivant les formes établies par rapport à la France sous l'ancienne monarchie. Le choix du roi ne peut tomber que sur un ecclésiastique âgé de 30 ans et origi-puis 1830, de 15,000 francs pour les naire Français. Les autres conditions de grades en théologie et de fortune, exigées par les anciens canons, sont à peti près tombées en désuétude, quoique the ordonnance royale du 25 décembre 1830 eût essayé de les faire revivre. L'évêque nommé doit faire les diligences et remplir les formalités nécessaires auprès du pape pour obtenir ses bulles. Il ne peut exercer aucune fonction pastorale, ni faire aucun acte de juridiction avant l'enregistrement de ses bulles au conseil-d'état, avant sa consécration, qui doit avoir lieu dans les trois mois, et la prestation du serment de fidélité entre les mains du roi. Ce serment, conçu d'abord en termes spéciaux, rapportés à l'article 6 du concordat, se borne, depuis 1830, à ces simples paroles, communes à tous les fonctionnaires publics : « Je jure fidélité au roi des Français, à la ⚫ Charte constitutionnelle et aux lois du ⚫ royaume. »

archevêques, et de 10,000 pour les évêques. Des honneurs particuliers sont dus aux évêques par les autorités civiles et militaires. Ces honneurs et leurs droits de préséance dans les cérémonies publiques sont réglés par le décret du 24 messidor an XII.

Les évêques gouvernent leur diocèse et leur clergé avec une autorité absolue en ce qui concerne la discipline eccle

Les évêques sont tenus de résider dans leur diocèse; ils ne peuvent en sortir sans la permission du roi. Ils doivent visiter annuellement et en personne une partie de leur diocèse, et dans l'espace de cinq ans le diocèse entier.

Plusieurs autres dispositions du concordat de 1802 n'ont jamais été exécutées, même sous l'empire, ou ne sont plus en vigueur. Ainsi les évêques prennent le titre de monseigneur et non celui de monsieur (art. 12). Ils ne sont plus tenus d'envoyer au ministre des cultes la liste des élèves qui étudient dans leur grand séminaire et qui se destinent à l'état ecclésiastique (art. 25). Ils peuvent ordonner un ecclésiastique sans exiger auparavant la preuve que cet ecclésiastique possède un revenu de 300 fr., et sans

| néralement le synonyme. Le signe de la dignité archiepiscopale est le pallium, et les prélats qui en étaient investis jouissaient aussi du droit de faire porter la croix devant eux dans toutes les parties de la province, si ce n'est en présence du pape ou d'un légat à latere. Voy. PATRIARCHE et Métropolitain.

l'autorisation du gouvernement (art. 26). Ils peuvent avoir une liturgie et un catéchisme spécial à leur diocèse (art. 39). On appelle évéque titulaire ou in partibus celui qui n'a que le titre et le caractère d'évêque sans diocèse actuel, ou dont le diocèse qui accompagne son titre fait partie d'un pays dont les catholiques ne sont plus en possession (in partibus infidelium). L'origine de ces évêques titulaires remonte au temps des invasions des Barbares et à celui des croisades. Chassés de leurs siéges par les conquêtes des Arabes et des Turcs, les évêques se réfugiaient dans les villes les plus proches, ou à Rome, auprès du pape, conservant toujours leur ancien titre. Après leur mort, on leur donna des succesdans l'espoir que leurs églises seraient recouvrées plus tard, et lorsque cet espoir fut entièrement perdu, on ne laissa pas que d'ordonner des évêques sous les titres de ces anciennes églises. Ils devenaient alors de véritables vicaires généraux et comme les coadjuteurs et les suffragants d'autres évêques qu'ils

seurs,

aidaient dans leurs fonctions.

Le titre d'évêque in partibus, tel qu'il existe aujourd'hui, est purement honorifique et ne donne droit à aucune juridiction extérieure. Toutefois il est défendu à un ecclésiastique français de poursuivre et d'accepter ce titre sans la permission du gouvernement, sous peine de perdre sa qualité de Français.F.L.B.

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On sait que la même prélature, commune aux différentes églises d'Orient et à celle d'Occident, a été conservée aussi dans plusieurs pays protestants, et notamment en Angleterre et en Suède, où les archevêques et les évêques sont de droit membres du parlement ou des États. On sait aussi quel luxe environne ces hauts dignitaires de l'Église épiscopale (voy.), et de quels riches bénéfices ils disposent. En Suède, en Danemark et dans la Norvège, cette institution n'est pas accompagnée des mêmes abus, et les pasteurs placés à ce degré hiérarchique en Prusse, en Russie, aux États-Unis, etc., n'en restent pas moins dans une condition fort modeste et assez analogue à celle que l'Église primitive avait d'abord assignée à ceux qu'elle voulait élever au-dessus de leurs frères et égaux, les simples ministres de la parole divine. J. H. S.

EVERDINGEN (VAN), nom d'une famille célèbre de peintres flamands, dans laquelle on distingue CÉSAR Van Everdingen, né à Alkmaer en 1606 et mort en 1679. Il fut célèbre comme peintre de portraits, et aussi comme peintre d'histoire et d'architecture. Son frère cadet, ALBERT Van Everdingen, se fit une grande réputation dans la peinture du paysage, et surtout par ses marines: il représentait avec une grande vérité la mer irritée; il réussit également à peindre les vues de forêts. Il s'exerça aussi dans la gravure sur cuivre, et ses planches figuratives du poème Reinecke der Fuchs sont fort estimées. Albert mourut en 1675. Le plus jeune des frères, appelé JEAN, né en 1625, embrassa la carrière du barreau, et ne cultiva la peinture que comme art d'agrément, bien qu'avec un talent remarquable. C. L. EVERETT, nom de deux frères

Les archevêques (le mot grec àpx, de apyós, chef, indique le dignitaire de première classe), outre qu'ils sont évêques dans leurs diocèses, exercent encore un droit d'inspection et une espèce de primauté sur les évêques de quelques autres diocèses voisins, et qu'on appelle évêques suffragants. Cette autorité sur toute une province ecclésiastique (voy. DiocÈSE, où l'on a parlé aussi de l'origine du titre d'archevêque) fut conférée aux archevêques, dès l'année 341, par le concile d'Antioche. Cependant, dans l'Église gréco-russe, l'archevêque a simplement un titre supérieur à celui des évêques, sans aucune autorité hiérarchique sur eux. Le titre de métropolitain y est encore supérieur à celui d'archevêque, tandis que, dans l'Église latine, il en est gé-américains, connus par divers ouvra

ges, et dont l'un se fit une grande répu- rapports des états de l'ancien monde

tation comme publiciste.

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entre eux. Exempt des préventions qui exercent plus ou moins d'influence sur les écrivains politiques d'Europe, il essaya de faire connaître l'état des choses du point de vue d'impartialité où il était placé. Son ouvrage intitulé: Europe; or a general survey of the present situation of the principal powers, with conjectures on their future prospects (Boston, 1822), avait pour but d'établir que le progrès de la civilisation, le développement et la propagation des principes libéraux qui en sont inséparables, doivent avoir pour conséquence de remplacer le régime de l'arbitraire par des constitutions libérales, et que la lutte violente contre ces conséquences naturelles n'aurait pour résultat que d'en rendre l'effet plus terrible et plus dangereux.

En examinant les rapports des états, il appelle l'attention sur les dangers de la trop grande puissance de la Russie. M. Everett avait gardé l'anonyme, mais il se nomma sur le titre de cet autre écrit: New ideas on population, with remarks of the theories of Malthus and Godwin (Londres, 1823), dont la seconde édi

ALEXANDRE-HENRI Everett, né dans l'état de Massachusetts, fit ses études à Boston et à l'université Harvard, de Cambridge. En 1815, le gouvernement des États-Unis, qui venait de terminer la guerre avec l'Angleterre et de régler avec elle ses comptes, entama des négociations avec plusieurs autres états européens pour réclamer les indemnités auxquelles ce gouvernement croyait avoir droit à raison des pertes essuyées par les ÉtatsUnis, malgré leur qualité de puissance neutre, par la confiscation des vaisseaux et des marchandises de beaucoup de citoyens de l'Union: M. Everett fut envoyé à La Haye, en 1818, par le secrétaire d'état J.-Q. Adams. Mais, quelque habileté qu'il y mit, les négociations de M. Everett échouèrent contre le refus positif et ferme du cabinet néerlandais d'admettre des réclamations de ce genre, et en 1820 le président jugea à propos de ne pas insister davantage. Cependant M. Everett resta à la cour de La Haye en qualité de ministre plénipotentiaire, et lorsqu'en 1825 M. Adams parvint à la présidence, il fut envoyé en Espagne par M. Clay, alors secrétaire d'état, afintion (Boston, 1826) contient aussi un d'engager le roi à reconnaître l'indépendance des colonies qui s'étaient détachées de leur métropole*. Mais toutes les raisons qu'il fit valoir pour convaincre le gouvernement espagnol de la nécessité de renoncer à une résistance peu profitable aux intérêts du pays ne purent surmonter la répugnance de Ferdinand et de ses ministres à traiter avec les colonies rebelles, et M. Zea déclara catégoriquement que l'Espagne n'abandonnerait jamais ses prétentions. Après la chute de ce ministre, M. Everett fit une nouvelle tentative auprès du duc de l'Infantado, mais elle resta également infructuense, parce qu'il ne trouva pas auprès des ambassadeurs d'Angleterre et de Russie l'appui qu'il s'en était promis. Dans ces négociations, le diplomate américain eut des occasions fréquentes de connaitre la politique européenne et les

(*) Voir sur leur émancipation l'ouvrage de M. de Chateaubriand, Congrès de Vérone, Guerre Espagne, etc., t. II, pag. 230. S.

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examen des théories de J.-B. Say et de M. de Sismondi. Contrairement à cette opinion du fameux économiste anglais que la population s'augmente plus rapidement que les moyens de subsistance, et qu'ainsi elle est partout menacée de la famine, M. Everett développe et démontre la proposition que l'augmentation de la population amène aussi une augmentation des moyens de subsistance; que ceux-ci se trouvent toujours en rapport exact avec la masse d'hommes à nourrir, et que la pauvreté et le dénûment découlent d'une tout autre source que de la multiplication disproportionnée des hommes. L'écrit intitulé: America; or a general survey of the political situation of the several powers of the western continent (Philadelphie, 1827), est un exposé intéressant de la situation et de l'avenir des états de l'Amérique, comme membres de la grande famille des peuples civilisés dans les deux hémisphères. Cet écrit est le pen

puissamment pour réveiller toutes les forces parmi le peuple, et pour exciter, par une attraction magique, les capacités de ses enfants disséminés dans les parties les plus éloignées. Il montre que dans les petits états liés ensemble par un

dant de celui du même auteur sur l'Eu- | rope; tous les deux ont été traduits en allemand et dans d'autres langues. La pensée principale de l'écrit sur l'Amérique est que la Russie, colosse politique qui écrase toutes les puissances du continent et menace la Grande-intérêt commun, les empiétements du pouBretagne, ainsi que le système que celle-ci cherche à faire prévaloir; que la Russie, dit-il, et les États-Unis, puissance prépondérante sur le continent occidental, comme premier état populaire et vraiment libéral qui s'y soit formé, sont les deux états prédominants du monde chrétien civilisé, et que tous les autres états sont nécessairement sous l'action de l'un d'eux. Dans le développement des rapports existant entre les états américains, cet écrit renferme des vues profondes et pleines de sens, quoiqu'il soit d'ailleurs très facile de trouver des objections contre sa manière d'envisager en général les rapports du monde. Pour la beauté et l'énergie du style, M. Everett est, avec M. Washington Irving, au premier rang des écrivains américains. Il quitta la carrière diplomatique lorsque MM. J.-Q. Adams et Clay (voy.) abandonnèrent le gouvernail de l'état.

voir sont impossibles et les progrès de la civilisation faciles; que le despotisme de l'opinion est écarté, la liberté de la pensée assurée, l'émulation encouragée et tenue en baleine. Dans un autre discours intitulé: An oration delivered at Plymouth (Boston, 1824), il traite des causes qui ont amené sur le continent américain les premiers colons anglais, et il peint sous de vives couleurs comment, à travers les difficultés et les peinès, ils ont, par leur fermeté et leur constance, assuré la liberté à eux-mêmes et à leurs descendants. Dans le premier temps de sa carrière littéraire, M. Everett avait publié une traduction anglaise de la grammaire grecque de Buttmann (Cam bridge en Massachusetts, 1821). C. L.

EVERGÈTE.Ce mot grec (eepyérns', qu'en français on écrirait et prononcerait euergète sans une considération euphonique qui l'a emporté sur la règle générale, signifie bienfaiteur, et se compose du mot pyov, œuvre, et de la particule ev, bien. C'est un titre que l'antiquité a souvent conféré à des hommes (voy. PTOLEMÉE), et quelquefois même à des peuples, s'il est vrai que Cyrus en

de la Drangiane, suivant le rapport et la traduction des Grecs. M. Fessler (voy.) a publié en 1804 les statuts d'une association d'hommes qui, sous le nom d'évergètes, s'était formée en Silésie dans un but très honorable, mais qui ne dura pas au-delà de trois ans, de 1792 à 1795.

EDWARD Everett, son frère, professeur à l'université d'Harvard, est également compté parmi les écrivains les plus distingués de l'Amérique, et il est en outre un orateur remarquable. Lors du voyage de Lafayette aux États-Unis, sous la Restauration, M. Everett prononça à Cam-ait fait la dénomination des Arimaspes bridge, le 27 août 1824, un discours plein de sens devant l'hôte de la nation et une assemblée des hommes les plus distinqués de tous les états de l'Union. Dans ce discours, qui fut imprimé (An oration pronounced at Cambridge, before the Phi Beta Kappa society, Boston, 1824), il fit voir éloquemment à quel point l'état de sa patrie et l'avenir vers lequel elle ÉVHÉMÈRE, ÉVHÉMÉRISME. Sous marche sont propres à réjouir l'âme et à le règne de Cassandre, roi de Macédoine, exciter tous les efforts de l'intelligence environ 300 ans avant J.-C., et à la humaine. Il montre que dans un pays cour même de ce prince, vivait Évhéoù rien n'est accordé au hasard de la mère, historien, philosophe et voyageur. naissance, où chacun peut prétendre On ne sait pas au juste s'il était de Mesaux honneurs, où les intérêts de fa-sène ou de Tégée, dans le Péloponèse, mille sont sans influence, mais où tout ou de l'île de Cos ou d'Agrigente; mais est le prix d'efforts honorables et per-les curieuses traditions qui nous restent sonnels, un tel établissement social agit de ses voyages et de ses écrits sont assez

S.

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