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la technique de la Télégraphie sans fil. Les oscillations non amorties et les oscillations excitées par impulsion sont traitées en détail dans ce nouvel ouvrage, ainsi que les questions de l'amortissement, des couplages, de la résonance et de la propagation des ondes le long de la surface terrestre, envisagées surtout en vue des applications.

L'édition française est une traduction littérale de l'édition allemande revue par l'auteur. La connaissance des mathématiques élémentaires suffit, en général, pour la lecture du texte ; celle des Compléments théoriques, rejetés à la fin du volume, suppose la connaissance des théories électriques et exige dès lors l'intelligence du calcul différentiel et intégral. Par contre, le texte s'appuie sur une étude préalable détaillée de l'électricité expérimentale, surtout de tout ce qui concerne les courants alternatifs usuels.

Voici un aperçu de la table des matières.

Chap. I. Les oscillations propres des circuits à condensateur, Excitation des oscillations propres. Fréquence. Amortissement. - Chap. II. Les oscillateurs ouverts. L'oscillateur linéaire. Relations générales des oscillateurs ouverts. Oscillateurs complexes. - Chap. III. Le circuit de courant alternatif à haute fréquence. Résistance et coefficient de self-induction. Courant et tension. Mesure du courant. Chap. IV. Les systèmes couplés. Généralités sur le couplage. Couplage làche d'oscillateurs à oscillations amorties. Couplage serré de systèmes accordés à oscillations amorties. Couplage de systèmes à oscillations non amorties. Chap. V. Les courbes de résonance. Mesure de la fréquence (longueur d'onde) par la résonance. Détermination du décrément. Utilisation de la résonance pour l'étude des condensateurs. Utilisation des courbes de résonance pour l'étude des systèmes couplés. - Chap. VI. L'antenne. Les différentes sortes d'antennes. La prise de terre. L'amortissement des antennes. Chap. VII. L'émetteur pour oscillations amorties. Les différents dispositifs émetteurs. Réalisation technique des émetteurs. - Chap. VIII. L'émetteur pour excitation par impulsion et pour oscillations non amorties. L'émetteur pour excitation par impulsion ou émetteur de Wien. L'émetteur pour oscillations non amorties. Les phénomènes dans la méthode de l'arc lumineux. - Chap. IX. La propagation des ondes le long de la surface de la terre. Les ondes au-dessus d'un sol homogène plan ou sphérique. Les ondes au-dessus d'un sol accidenté ou non homogène. Action sur les ondes des influences atmosphériques et autres. - Chap. X. Les détecteurs d'ondes. Détecteurs thermiques. Détecteurs magnétiques. Contacts imparfaits. Détecteurs électrolytiques et détecteurs divers. Généralités sur les détecteurs. Appareils pour la réception des télégrammes. Chap. XI. Le récepteur. Le récepteur primitif de Marconi. Récepteur pour télégraphie syntonisée avec oscillations amorties. Récepteur pour oscillations non amorties ou excitées par impulsion. Chap. XII. La Télégraphie dirigée. Émetteurs pour télégraphie dirigée. Récepteurs pour télégraphie dirigée. Conclusions. Évolu

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tion de la T. S. F. pendant les années 1906-1907-1908. - Tables. Addenda. - Notes. N. N.

IX

LA THÉORIE CORPUSCULAIRE DE L'ÉLECTRICITÉ. LES ÉLECTRONS ET LES IONS, par P. DRUMAUX, préface de M. ERIC GERARD. (Extrait du BULLETIN SCIENTIFIQUE DE L'ASSOCIATION DES INGÉNIEURS ÉLECTRICIENS SORTIS DE L'INSTITUT ÉLECTROTECHNIQUE MONTEFIORE). Un volume in-8° de 166 pages. - Paris, Gauthier-Villars, 1911.

La préface que M. Éric Gerard a mise en tête de cet intéressant et utile opuscule en marque très bien la nature et la portée. Nous ne pouvons mieux faire que de la reproduire ici en nous associant aux éloges qu'elle contient.

« L'ouvrage de M. Paul Drumaux sur les développements de l'hypothèse des électrons est de nature à exciter la curiosité scientifique des ingénieurs et des étudiants.

>>> Cette hypothèse est sortie du laboratoire de physique; elle a contribué à l'avancement de nos connaissances sur l'Électricité et sur la constitution de la matière.

>> Comme tous les développements de science pure, elle envahit peu à peu le domaine des applications industrielles. M. Drumaux montre l'aide qu'elle est venue prêter à l'étude du fonctionnement des machines et de l'arc électriques. C'est là un côté qui ne manquera pas de frapper les ingénieurs.

» Nous devons savoir gré à l'auteur de nous épargner les recherches laborieuses dans les ouvrages épars où le sujet est traité. Il nous fait un résumé clair et précis de l'état actuel de la question, évitant autant que possible les développements analytiques auxquels il se prête pour s'attacher au côté physique du problème. Ce n'est que quand le secours du calcul est indispensable, comme c'est le cas pour la mécanique de l'électron, qu'il a recours à l'appareil mathématique.

>> Pour les lecteurs, et ils seront nombreux, qui seraient mis en goût par son travail et qui désireraient poursuivre une étude approfondie de la question, M. Drumaux a eu soin de renvoyer aux sources originales où ils pourront puiser. »

N. N.

X

W. NERNST, professeur à l'Université de Berlin. TRAITÉ DE CHIMIE GÉNÉRALE. Ouvrage traduit sur la 6° édition allemande, par A. CORVISY. Première partie. Propriétés générales des corps. Atome et molécule. Un vol. grand in-8° de 510 pages, avec 33 figures dans le texte. Paris, A. Hermann et Fils, 1911.

L'ouvrage du professeur W. Nernst, dont les lecteurs français possèdent enfin une excellente traduction, a paru en 1893 sous le titre Theoretische Chemie, vom Standpunkte der Avogadroschen Regel und der Thermodynamik. Six éditions se sont succédé en Allemagne, sans cesse améliorées et tenues par l'auteur au courant des progrès dus à ses propres recherches et aux nombreux travaux de Chimie physique exécutés en Europe et en Amérique et inspirés, pour une bonne part, par ce Traité mème, extrêmement riche de faits et de lois méthodiquement classées et reliées logiquement.

Il se partage en quatre livres. « Dans le premier livre, écrit l'auteur, nous nous occuperons des propriétés générales de la matière et nous nous tiendrons presque exclusivement sur le terrain des faits sûrement établis par l'expérience; la théorie de l'énergie nous sera d'un grand secours, non seulement en nous facilitant une vue d'ensemble des faits, mais souvent aussi en nous permettant d'étendre et d'approfondir les résultats immédiats de l'expérience. Le second livre est consacré spécialement au développement de l'hypothèse moléculaire et nous amène dans le domaine des questions chimiques beaucoup plus que le premier, qui est plutôt d'ordre physique; nous y traiterons spécialement des relations entre la composition chimique et les propriétés physiques.

» Après avoir étudié les systèmes, plus spécialement au point de vue des propriétés énergétiques et de celles qui résultent de la composition, nous dirigerons notre attention sur les variations qu'ils éprouvent par l'action des forces chimiques, et sur les conditions d'équilibre de ces forces. En conséquence, les deux derniers livres seront consacrés à l'étude de l'affinité chimique, et en raison de la double nature des réactions chimiques qui modifient les propriétés matérielles, d'une part, et les propriétés énergétiques, d'autre part, nous nous occuperons des

transformations de la matière dans le troisième livre et des transformations de l'énergie dans le quatrième. »

De cet ensemble, la première partie de la traduction française, qui seule a paru jusqu'ici, contient les deux premiers livres.

Elle s'ouvre par une Introduction à quelques principes fondamentaux de la physique moderne.

Au point de vue des méthodes et des théories, le professeur Nernst n'est nullement un physicien énergétique irréductible. Si, dans l'exposé qu'il nous donne de la Chimie théorique, il utilise largement les principes de la thermodynamique, il ne s'interdit nullement le recours aux hypothèses, à l'hypothèse moléculaire, entre autres, dont il énumère avec complaisance les grands avantages qu'en retirent l'intelligence des faits, la netteté et la rapidité de l'exposition.

Le titre même de l'édition allemande, transcrit plus haut, est une profession de foi. Quelques extraits de l'introduction lui serviront de commentaire.

« L'histoire des sciences physiques nous apprend qu'on peut arriver à la découverte d'une nouvelle loi naturelle par deux voies essentiellement différentes, que nous pouvons appeler l'une empirique et l'autre théorique. Dans la première méthode on s'efforce, par des expériences conformes au but poursuivi, de rassembler un ensemble d'observations, autant que possible exprimables numériquement, sur les phénomènes entre lesquels on soupçonne une relation, et l'on fait la comparaison des résultats obtenus; c'est ainsi, par exemple, qu'on a découvert certaines relations entre les propriétés des éléments et leurs poids atomiques. La seconde méthode, au contraire, nous conduit, par des idées raisonnées sur la nature des phénomènes et une activité purement spéculative, à une notion nouvelle, dont l'expérience devra ensuite vérifier l'exactitude; c'est ainsi qu'on a trouvé la loi de l'action chimique des masses, par des considérations cinétiques sur la combinaison et la dissociation des corps qui réagissent entre eux.

» De ces deux voies, la première peut être suivie dans tous les cas, et elle conduit toujours, le plus souvent après un travail très pénible, il est vrai, à certains résultats. Pour l'appréciation d'une loi naturelle ainsi obtenue, c'est principalement le domaine de son application qui donne la mesure de son importance et la considération qu'on lui accordera sera d'autant plus grande que les phénomènes auxquels elle s'étend sont plus nombreux et plus

LIBRAR

OF THE

UNIVERSITY

BIBLIOGRAPHIE

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variés. Ainsi les principes de la thermodynamique nous fournissent le plus brillant exemple de la découverte empirique d'une loi naturelle, car ils s'appliquent à tous les phénomènes de la nature et doivent toujours être pris en considération dans toutes les recherches scientifiques. D'autre part, une telle loi, dont le domaine est si vaste, est d'une intelligence d'autant plus difficile, et exige d'autant plus d'habitude dans son maniement, qu'elle est plus générale, et dans le cas cité, les difficultés d'une application exacte et complète de la loi à un phénomène naturel donné sont parfois si grandes, qu'on doit considérer comme un véritable progrès scientifique l'application des principes généraux à un cas particulier, bien que le résultat obtenu dans l'utilisation d'un principe plus général ne renferme en réalité rien d'absolument nouveau.

>> Quelque grande importance qu'ait eue dans tous les temps et qu'aura toujours pour le progrès scientifique cette méthode de recherche purement inductive, il est néanmoins indubitable que nous pénétrons bien plus profondément dans l'essence des phénomènes quand, par la seconde voie, sur la base d'idées raisonnées et des conséquences qu'on en déduit logiquement, nous arrivons à une nouvelle loi de la nature, et c'est pourquoi cette voie nous parait la plus séduisante. Il est manifeste que nous ne pouvons la suivre avec succès qu'à la condition d'avoir fait un choix heureux de notions qui servent de base au raisonnement théorique. Mais il arrive souvent qu'il est impossible de soumettre ces notions fondamentales au contrôle de l'expérience et de vérifier leur valeur, et le chercheur qui se laisse guider par la lueur trompeuse de notions fondamentales mal choisies est sans cesse en danger d'aboutir à l'erreur.

» De telles conceptions, plus ou moins inaccessibles à la démonstration expérimentale, sont appelées hypothèses : telle est l'admission de l'existence d'un éther lumineux remplissant l'univers, masse impondérable, qui par cela mème échappe à nos sens liés à la matière ordinaire; telle est encore la supposition que toutes les substances sont composées de particules indivisibles, quoique finies, mais extrêmement petites, qui, en raison de leur petitesse, ne peuvent être perçues directement par nos sens. L'introduction des hypothèses... est absolument nécessaire à une connaissance des phénomènes de la nature assez approfondie pour nous conduire à la découverte de nouvelles lois. Celles-ci étant accessibles à l'expérience, le résultat démontre, non pas la vérité, mais bien l'utilité de l'hypothèse, tandis qu'un

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