Les femmes poẽtes au XVIe siècle: Étude suivie de Mademoiselle de Gournay, Honoré d'Urfé, le maréchal de Montluc, Guillaume Budé, Pierre RamusDidier, 1860 - 391 sayfa |
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Sayfa 18 - Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure ; La vie m'est et trop molle et trop dure ; J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Sayfa 19 - Je ne souhaite encore point mourir. Mais, quand mes yeux je sentirai tarir, Ma voix .cassée, et ma main impuissante, Et mon esprit en ce mortel séjour Ne pouvant plus montrer signe d'amante, Prierai la mort noircir mon plus clair jour.
Sayfa 100 - De sa beauté il est blanc et vermeil, Les cheveux bruns, de grande et belle taille ; En terre il est comme au ciel le soleil. Hardi, vaillant, sage et preux en bataille, II est benin, doux, humble en sa grandeur.
Sayfa 86 - ADIEU, plaisant pays de France, O ma patrie La plus chérie, Qui as nourri ma jeune enfance ! Adieu, France, adieu mes beaux jours...
Sayfa 54 - Vous pouvez bien plutôt repousser une injure, Mais, quenouille ma mie, il ne faut pas, pourtant, Que pour vous estimer et pour vous aimer tant, Je délaisse...
Sayfa 54 - Quenouille, mon souci, je vous promets et jure De vous aimer toujours, et jamais ne changer Votre honneur domestic pour un bien étranger Qui erre inconstamment et fort peu de temps dure. Vous ayant au...
Sayfa 86 - N'a cy de moi que la moitié ; Une part te reste, elle est tienne ; Je la fie à ton amitié, Pour que de l'autre il te souvienne.
Sayfa 321 - Dieu que nous qui portons les armes prinsions ceste coustume d'escrire ce que nous voyons et faisons ; car il me semble que cela serait mieux accommodé de nostre main [j'entends du fait de la guerre ] que non pas des gens de lettres : car ils desguisent trop les choses, et cela sent son clerc.
Sayfa 310 - ... de si peu de repos qu'il me reste en ce monde en ma maison, afin d'avoir loisir de demander pardon à Dieu des offenses que j'ai commises.
Sayfa 20 - J'allois resvant comme fay maintefois, Sans y penser : quand j'ouy une vois, Qui m'apela, disant, Nynfe estonnee, Que ne t'es tu vers Diane tournée ? Et me voyant sans arc et sans carquois, Qu'as tu trouvé, ô compagne, en ta voye, Qui de ton arc et flesches ait fait proye ? Je m'animay...