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nutation. On conçoit facilement que ce mouvement se lie étroitement aux va

et son commerce, ainsi que par les services importants qu'elle rendit en plus d'une occasion à l'Empereur et à l'Em-riations de l'obliquité de l'écliptique sur pire, elle conserva ses anciennes franchises même au milieu du bouleversement de 1803. Son territoire comprenait alors une superficie de 23 milles carr. géogr., avec 40,000 hab. Ses revenus annuels étaient d'environ 800,000 florins. Mais comme, depuis 1797, sa dette s'était élevée à la somme de 9 millions de florins, elle se trouva hors d'état d'en payer les intérêts. A son territoire appartenait aussi la grande forêt impériale. Des discussions ayant éclaté entre la ville et les rois de Prusse, ses protecteurs, et ces derniers s'étant emparés d'une portion de son territoire, Nuremberg ne vit d'autre moyen d'arrêter ces empiétements qu'en se donnant en toute souveraineté au roi de Bavière, qui en prit possession le 15 septembre 1806. C. L.

NUR-MAHAL, voy. NOUR-MAHAL. NUTATION (de nutare, balancer). Dans l'astronomie, on nomme ainsi une oscillation périodique de l'axe de la terre qui incline, tantôt plus, tantôt moins, sur le plan de l'écliptique, en faisant varier la position des pôles terrestres dans le ciel. Ceux-ci en effet décrivent autour du pôle moyen pris pour centre une petite ellipse dont le grand axe, dirigé vers le pôle de l'écliptique, soustend un arc de la sphère céleste d'environ 20", et le petit axe, coupant le premier à angles droits, d'environ 15". Le pôle parcourt cette ellipse dans le même temps que le cycle lunaire, c'est-à-dire à peu près en 18 ans 7 mois. L'effet de ce mouvement réel du pôle est le rapprochement ou l'éloignement apparent de toutes les étoiles relativement au pôle. Il en résulte un déplacement des longitudes et des ascensions droites des astres, que l'on corrige dans les observations astronomiques, à l'aide de tables donnant ce qu'on nomme l'équation de la

entre ses deux fils, sous le nom de haut et bas burgraviat: le premier, situé au nord de la ville de Nuremberg, dont les possesseurs recurent plus tard le margraviat de Brandebourg (voy.), se divisait en 5 cercles: Baireuth (voy.), Culmbach, Hof, Wonsiedel et Neustadt; le bas burgraviat, situé au sud, est plus connu sous le nom de margraviat d'Auspach (10y, ce mot).

l'équateur, puisque le pôle ne saurait s'incliner sans entrainer le même changement dans son diamètre équatorial. Comme ces phénomènes n'affectent pas seulement à nos yeux les étoiles fixes, mais aussi les corps errants, il n'est pas possible d'en attribuer la cause à un mouvement circulaire de la voûte céleste; il faut donc bien admettre une oscillation dans l'axe de notre planète même. Elle est d'ailleurs, ainsi que l'a démontré D'Alembert, dans ses Recherches sur la précession des équinoxes (1749), une conséquence nécessaire de la rotation de la terre combinée avec sa figure ellipsoide et avec l'attraction inégale du soleil et de la lune sur les régions polaires et équinoxiales. C'est en faisant des observations pour vérifier l'aberration de la lumière que Bradley découvrit la nutation, en 1747.

En botanique, on nomme nutation des plantes l'habitude qu'elles ont de pencher leurs fleurs, leurs feuilles, ou de les redresser, dans certains moments de la journée. Voy. influence de la LuMIÈRE, T. XVII, p. 46 et suiv. L. L.

NUTRITION, fonction importante chez les êtres organisés, et en vertu de laquelle, prenant au dehors d'eux-mêmes des substances qu'ils élaborent, ils en extraient des éléments qu'ils s'approprient et qui leur servent à s'accroître et à se maintenir pendant la durée de leur vie. On peut se demander pourtant si c'est bien une fonction à proprement parler, ou seulement l'équilibre entre le mouvement de composition et celui de décomposition qui s'exercent simultanément chez toute créature vivante. Il y a même des physiologistes qui considèrent la nutrition comme le résultat final de la digestion, de la respiration et de la circulation (voy. ces mots). Quoi qu'il en soit des limites qu'on attribue à la nutrition, ou faculté de se nourrir, on l'a de tout temps regardée comme le caractère le plus incontestable de l'organisation et de l'animalité. Elle s'exerce d'une manière non interrompue depuis le moment où un ovule est fécondé jusqu'à celui où l'être

délicate, parce que les opérations se multiplient et que les instruments se perfectionnent.

produit par la génération cesse d'exister, après avoir parcouru plus ou moins complétement les différentes périodes de sa vie. Dans cet intervalle, on observe dans la nutrition des modifications soit générales, soit partielles, suivant que la force décomposante vient à l'emporter sur la force réparatrice,ou réciproquement(voy. EMBONPOINT, AMAIGRISSEMENT, ATRO

Il est facile de concevoir comment une semblable fonction ne pouvait pas être sous l'influence de la volonté, de même que la circulation, les sécrétions, etc. Elle a lieu sans que nous en ayons la conScience, à chaque instant et dans chaque

tre corps et qui, chacun en particulier, sait choisir en quelque sorte et ce qu'il doit retenir et ce dont il lui convient de se débarrasser.

On pense, mais sans pouvoir le prouver positivement, que la nutrition s'opère dans le système capillaire; à plus forte raison, est-il impossible de dire à quel point intermédiaire entre le système artériel et le système veineux a lieu cette merveilleuse séparation qui, d'un même liquide circulant, sait retirer des éléments si divers. Le résultat seul oblige d'admettre que le sang étant arrivé dans les parenchymes (voy.), ceux-ci réagissent sur lui de manière à s'en approprier quelques parties avec lesquelles elles fabriquent leur propre substance. Ce qui le prouve d'ailleurs, c'est que toute partie meurt si

PHIE, etc.).Ce sont ces alternatives d'aug-point des tissus variés qui composent nomentation et de diminution dans le volume des corps vivants, c'est l'accroissement notable et souvent rapide qu'on leur voit prendre au commencement de leur vie, ce sont enfin les altérations de couleur qu'on a vu se manifester dans les os, à la suite de l'usage de la garance comme aliment, qui ont permis de constater et de préciser avec exactitude les phénomènes de la nutrition sur les animaux. Des observations et des expériences analogues avaient servi à les démontrer dans la série végétale. Ainsi, par exemple, la plante prend sans cesse dans le sol et dans l'air, par ses racines et par ses feuilles, des matériaux divers avec lesquels elle fabrique la sève dont elle se nourrit, et, tandis qu'elle s'approprie cette sève, elle rejette, sous forme d'excrétions, une proportion égale de la matière qui la formait jusque-l'on empêche le sang de lui arriver; c'est là. De même, l'animal va chercher dans le monde extérieur de l'air et des aliments (voy.) qu'il élabore de manière à composer un fluide nutritif, et, en même temps qu'il s'approprie ce fluide, il se débarrasse par les excrétions d'une partie de la vieille matière égale à celle qu'il vient d'acquérir. Il faut, il est vrai, tenir compte de l'état où se trouve l'être vivant; car la proportion entre l'importation et l'ex-jeter plus de jour, il est vrai, sur son portation, si l'on peut ainsi dire, doit varier suivant qu'il a besoin de s'accroître, ou bien au contraire qu'il a complété son développement, et la maladie imprime aussi aux mouvements organiques des déviations plus ou moins notables.

Si l'on étudie la nutrition à l'état qu'on pourrait appeler élémentaire,c'est-à-dire chez les ètres les moins organisés, on voit que les substances prises au dehors s'incorporept à l'animal immédiatement et presque sans avoir subi d'altération. Mais à mesure qu'on s'élève dans l'échelle des êtres, on voit s'opérer une analyse plus

que toute partie s'amoindrit lorsqu'on diminue la quantité de sang qu'elle a coutume de recevoir; c'est enfin, que le sang, au sortir de l'organe qu'il vient de traverser et probablement de nourrir, n'est plus le même qu'au moment d'y entrer.

La nutrition présente souvent des modifications morbides, qui peuvent encore servir à la faire bien comprendre sans

mécanisme définitif. C'est ainsi que nous la voyons souvent s'accroître d'une manière insolite, et donner aux parties un volume démesuré dans l'hypertrophie (voy.); ou bien au contraire se restreindre sans cause connue, et amener l'émaciation et quelquefois même la complète disparition de quelque partie. Les diverses altérations de nos tissus n'ont pour origine qu'une aberration de la nutrition, qui dépose par exemple la matière solide destinée aux os dans des parties ligamenteuses ou musculaires; qui organise des membranes séreuses accidentelles, ou ra

mollit les os et les ramène à l'état cartilagineux. L'étude approfondie de l'anatomie pathologique a jeté sur ces questions toutes les lumières qu'elles sont susceptibles de recevoir.

Les explications empruntées à la physique, à la chimie ou à la mécanique sont jusqu'ici restées insuffisantes lorsqu'on a voulu les adopter exclusivement. Ainsi, par exemple, il est vrai que la nutrition donne souvent des produits dont la chimie n'a pas pu rendre compte, et que l'on a regardés, par une hypothèse aussi peu soutenable, comme créés par la force vitale; et cependant des chimistes d'une grande autorité soutiennent que les organes ne peuvent extraire des liquides circulants que ce qui y a été introduit par l'alimentation, et s'appuient sur les effets remarquables d'une alimentation uniforme.

Les phénomènes de décomposition ne sont pas moins intéressants ni moins difficiles à expliquer que ceux de composition. Par quel choix intelligent le vaisseau absorbant prend-il telle molécule plutôt que telle autre plus récemment incorporée à l'organe? et quand l'atrophie survient, peut-on savoir si elle dépend d'une activité extrême de l'absorption, ou d'un ralentissement proportionnel de l'exhalation? La même question surgit à l'occasion de l'hypertrophie, et devrait pourtant être résolue avant qu'on puisse songer à opposer à ces maladies un traitement raisonnable.

Un renouvellement complet de nos tissus au bout d'un certain temps est une conséquence inévitable de la nutrition telle que les physiologistes nous l'expliquent. On a voulu savoir en combien de temps il s'opérait, et les calculs les plus différents ont été établis à ce sujet : les résultats extrêmes sont quelques jours et plusieurs années. Il faut donc là encore se résoudre à multiplier les observations. F. R.

NYMPHE (myth.), femme qui tient de la divinité et de l'humanité, personnification de certaines forces de la nature et surtout du principe humide. Aussi dit-on les nymphes généralement filles de l'Océan et mères des fleuves, et jouentelles un rôle dans la génération des ani

maux, des plantes et des fruits. En conséquence du besoin qu'éprouvaient les anciens de substituer au Dieu unique qu'ils ignoraient des êtres supérieurs, enfants de leur imagination féconde, ils placèrent partout des génies et des nymphes, au ciel, sur la terre et dans les

eaux.

:

Les nymphes celestes ou Uranies étaient l'âme des astres (voy. HESPérides, HYADES, PLEIADES, etc.). Les nymphes aquatiques prenaient différents noms : c'étaient les Océanides, filles de l'Océan (voy.) et de Téthys, au nombre de plus de 3,000; les Néréides, filles de Nérée (voy.) et de Doris, au nombre de 50; les Potamides, qui présidaient aux fleuves (notaμòs); les Limnades, aux lacs et aux étangs (λipvn); les Naïades (de váw, je coule), les Crénées, les Pégées, aux ruisseaux, aux fontaines, aux plus humbles sources (xn, ɛуn). Les nymphes terrestres étaient les Oréades, les Orestiades, les Orodemniades, nymphes des montagnes (opos), souvent représentées comme chasseresses à la suite de Diane; les Napées, les Auloniades, nymphes des collines, des vallons (νάπη, αυλών), des bocages; les Mélies, nymphes des prés, protectrices des troupeaux (uña, les brebis,); les Dryades et les Hamadryades, nymphes des forêts et des bois, qui différaient en ce que la Dryade présidait au bois pris en masse, tandis que l'Hamadryade naissait, vivait et mourait avec un arbre et plus particulièrement avec un chêne, comme l'indique l'étymologie (μa, ensemble, dpūs, chêne).

Car tu le sais, berger, ces déesses fragiles,
Envieuses des jeux et des danses agiles,
Sous l'écorce d'un bois où les fixa le sort,
Reçoivent avec lui la naissance et la mort.
(A. de Vigny.)

On ferait une nomenclature étendue des nymphes qui tirent leurs noms de divers lieux, comme les Achéloïdes, les Pactolides, les Cytheroniades, les Corycides, les Dodonides, les Atlantides, les Céphissides, les Ilissides, les Ascanides, les Nyséides, etc. On rencontre dans les auteurs les noms de beaucoup de nymphes particulières, comme Égérie, Echo (voy. ces noms), Amalthée, qui, sous la forme d'une chèvre, fut la nour

parce qu'on croyait que ces nymphes punissaient les outrages faits à l'arbre qu'elles avaient sous leur garde. J. T-v-s.

rice de Jupiter dans l'ile de Crète, etc. Qui ne connaît la tendre Calypso de l'île d'Ortygie, où elle fut aimée d'Ulysse (voy.)? Callisto était une nymphe de la suite de Diane; séduite par Jupiter, elle fut changée en ourse par Junon, mais son amant la plaça dans le ciel, etc.

Les nymphes avaient un temple à Rome, où l'on célébrait les nymphées. On | faisait peu de sacrifices sanglants à ces divinités pacifiques si parfois on leur immolait une chèvre ou un agneau, plus souvent on leur offrait du vin, du lait, de l'huile, mème de simples fleurs. Quelques-uns, comme Pausanias, ont dit qu'elles dévoilaient l'avenir, et qu'elles ont fait prédire par leurs favoris de grandes catastrophes.

Les nymphes ont des représentations très variées. Leurs caractères principaux sont la jeunesse, la beauté, une quasivirginité. Quelquefois on les peint deminues, dansant avec des faunes et des sylvains. Souvent des roseaux ornent la chevelure des naïades; le bleu domine dans les yeux, dans les chairs, dans les vêtements des Océanides. Quant aux Dryades et aux Hamadryades, on se les représentait, dit Millin, sous la figure d'une femme robuste et fraîche, dont la partie inférieure se terminait en une sorte d'arabesque, exprimant par ses contours allongés un tronc et les racines d'un arbre. La partie supérieure, sans aucun voile, était ombragée d'une chevelure flottant au gré des vents. La tête était coiffée d'une couronne de feuilles de chêne; on mettait une hache entre leurs mains,

NYMPHE (hist. nat.), voy. INSECTES. NYMPHÉACÉES. Cette famille, qui doit son nom au genre nymphea, vulgairement nénuphar (voy.) ou nuphar, appartient aux dicotylédones polypétales. Elle ne comprend que des herbes vivaces, aquatiques, acaules, à souches rampantes ou tubéreuses et à sucs propres un peu laiteux. Dans presque toutes les contrées du globe, mais notamment dans les régions tropicales, ces végétaux, en raison de leurs grandes feuilles flottantes et de leurs fleurs en général d'une beauté merveilleuse, font la parure des lacs, des étangs et autres eaux tranquilles. Leurs souches et leurs graines contiennent de la fécule, principe assez abondant dans certaines espèces pour servir d'aliment à l'homme. ÉD. SP. NYMPHÉE (nymphæum), voy.

NYMPHE.

NYSTADT, petite ville de la Finlande, sur le golfe de Bothnie, fondée en 1617. Elle a 2,500 hab., possède quelques fabriques de toiles de lin, de coton, et fait un commerce assez important de boissellerie. Elle occupe une place dans l'histoire à cause du traité qui y fut signé, le 10 septembre 1721, entre la Suède et la Russie, et qui termina la guerre du Nord. Par ce traité, la Suède dut céder à Pierre-le-Grand la Livonie, l'Esthonie, l'Ingrie et la Carélie ou Vieille-Finlande, réintégrée depuis à la grande-principauté.

C. L.

0.

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O, la quinzième lettre et la quatrième voyelle de notre alphabet, exprime un son qui appartient à toutes les langues, mais qui, dans quelques-unes, est représenté au moyen de différents signes, par exemple, en grec par o et w, en français par o et au, etc. A vrai dire, ce n'est pas un son particulier, nécessaire, comme a, i etu; il paraît provenir de la réunion de a et u, et à lui seul l'a, prononcé au fond du palais, sans l'aide des dents, peut faire entendre ce son. Aussi a et o sont-ils perpétuellement confondus dans les divers dialectes de certaines langues, comme dans l'allemand, où Rath, par exemple, se transforme en Roth, Strasse en Stross, etc., et l'on sait qu'Abo se prononce en suédois obo. Dans les langues slavonnes, l'o d'une syllabe est aussi | fréquemment prononcé comme a, par exemple dovolno (prononcez davolna), assez; Potemkin (prononcez Patiomkine), etc.*; des cas analogues se présentent dans l'anglais. Dans les langues anciennes, la même affinité existe entre o et u; non-seulement toutes les terminaisons grecques en os deviennent en latin us, mais on disait encore volgus pour vulgus, suboles, epistula pour soboles, epistola, etc. Ulysses et odúcσeus sont évidemment le même nom. L'affinité est surtout évidente entre au et o: souvent, en latin comme en grec, le second n'était autre chose qu'une contraction du premier (sodes pour si audes, ripe, pour τιμάου); τρῶμα Tuάov); on écrivait à la fois poux et τpavμa, ☎λaž et avdağ, clostrum et claustrum, plostrum et plaustrum; colo et cultus, homo et humus ont la même racine; et le participe passé de lavare était lotus au lieu de la forme régulière lautus. Le mot allemand Kloster, l'italien coda, et beaucoup d'autres mots, attestent le même fait.

N, oméga (grand o), était chez les Grecs

(*) Dans ces langues l'o se confond aussi sou

vent avec l'e: lod, glace, s'écrit led; noir se dit également teherni et tchornii.

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l'o long; 0, omikron (petit o), l'o bref. L'o long (oméga) était la dernière lettre de l'alphabet, et c'est pour cela que ces paroles de Jésus-Christ: Je suis l'A et 'O, se traduisent par Je suis le commencement et la fin. Cette distinction n'existe pas dans la plupart des autres alphabets, qui ont un signe unique pour l'o, quelle qu'en doive être la prononciation, longue ou brève; en français toutefois, il y a une légère nuance entre au ou eau et o, les deux premiers, presque toujours les produits d'une contraction (dauphin de delphinus, haut de altus, chameau de camelus, etc.), forment une syllabe un peu plus longue que le simple o. Pour rendre long ce dernier, il faut un signe additionnel, l'accent circonflexe (dóme, cốte). En allemand, on allonge l'o en le doublant (Moos, mousse) ou en le faisant suivre d'un h (Lohn, salaire); il en est de même pour presque toutes les voyelles.

En anglais, au contraire, le double o se prononce ou. Dans la terminaison on, l'o est à peine entendu, etc.

En français, dans cette même terminaison, et en général dans les syllabes on et om, l'o se modifie sensiblement, comme cela arrive pour toutes les voyelles que leur réunion avec la lettre n rend nasales. Placé devant l'u, il forme le son ou, véritable voyelle simple, identique à l'u de la plupart des autres langues. Réuni à l'i, il subit encore une transformation, comme dans bois, mot qui se prononce boua. De plus, froid (froua) et roide (rède); François, nom d'individu, et François, nom de nation, font entendre des voyelles toutes différentes : aussi remplace-t-on maintenant la diphthongue oi, quand elle doit sonner comme è, par ai, surtout dans certaines qualifications nationales, Français, Anglais (mais Suédois, Hongrois), et dans la terminaison du passé, je fesais pour faisois. OE se prononce tantôt é comme dans OEdipe (de là aussi économie pour œconomie, etc.), tantôt eu, comme dans

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