Poesies nouvelles 1836-1852Charpentier et Fasquelle, 1891 - 324 sayfa |
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Sayfa 60 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Sayfa 62 - O Muse ! spectre insatiable, Ne m'en demande pas si long. L'homme n'écrit rien sur le sable. A l'heure où passe l'aquilon, J'ai vu le temps où ma jeunesse Sur mes lèvres était sans cesse Prête à chanter comme un oiseau ; Mais j'ai souffert un dur martyre, Et le moins que j'en pourrais dire, Si je l'essayais sur ma lyre, La briserait comme un roseau.
Sayfa 61 - Pour toute nourriture il apporte son cœur. Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur ; Et regardant couler sa sanglante mamelle. Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle, Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
Sayfa 217 - Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur?
Sayfa 104 - N'était-ce pas hier qu'à la fleur de ton âge Tu traversais l'Europe, une lyre à la main; Dans la mer, en riant, te jetant à la nage, Chantant la tarentelle au ciel napolitain, Cœur d'ange et de lion, libre oiseau de passage, Espiègle enfant ce soir, sainte artiste demain?
Sayfa 5 - Regrettez-vous le temps où le ciel, sur la terre, Marchait et respirait dans un peuple de dieux. Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Sayfa 199 - Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat 2.
Sayfa 218 - Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle Ses regards éblouis; Dans ce passé perdu quand son âme se noie, Sur ce miroir brisé lorsqu'il rêve en pleurant, Tu lui dis qu'il se trompe, et que sa faible joie N'est qu'un affreux tourment! Et c'est à ta Françoise, à ton ange de gloire, Que tu pouvais donner ces mots à prononcer, Elle qui s'interrompt, pour conter son histoire, D'un éternel baiser!
Sayfa 215 - Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlaçait. Les voilà, ces sapins à la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants détours, Ces sauvages amis, dont l'antique murmure A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse, Comme un essaim d'oiseaux chante au bruit de mes [pas.
Sayfa 76 - ... j'allais avoir quinze ans, Je marchais un jour, à pas lents, Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d'un arbre vint s'asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Je lui demandai mon chemin; II tenait un luth d'une main, De l'autre un bouquet d'églantine.