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LES TRAVAUX DU CONGRÈS

Beaucoup de rapports nous sont parvenus. Nous prions les congressistes qui se proposent de traiter à la tribune quelqu'une des questions du programme, de ne pas attendre la dernière heure pour nous adresser leurs travaux. La remise doit en être faite quelques jours d'avance, soit à la chancellerie de l'évêché d'Autun, soit à M. DE PÈLERIN, 5, rue Bayard, à Paris, soit à M. GILLOT, à Paray-le-Monial, afin que le classement puisse être fait à temps.

LES PRIÈRES POUR LE CONGRÈS

Nous croyons bon de placer de nouveau sous les yeux de nos lecteurs et spécialement des prêtres du diocèse d'Autun, ce passage et cette prescription de la circulaire de S. Em. le Cardinal Perraud:

« Prions beaucoup et faisons beaucoup prier autour de nous afin d'appeler des grâces très abondantes sur les réunions projetées. Les prêtres y penseront en célébrant le saint Sacrifice; les religieux, les religieuses, les pieux fidèles offriront à cette intention des messes, des communions, des chemins de croix, ainsi que d'autres exercices de religion ou de pénitence propres à toucher le Cœur de Dieu et à rendre plus abondantes les effusions de sa miséricorde.

» Nous donnerons à ces supplications une expression solennelle, et le dimanche 19 septembre, veille de

l'ouverture du Congrès, on chantera dans toutes les églises et chapelles du diocèse le Veni Creator suivi du verset, du répons et de l'oraison du Saint-Esprit.

» En ce même dimanche, Messieurs les curés et aumôniers seront autorisés à donner le salut du très saint Sacrement avec l'ostensoir. Le Tantum ergo sera précédé de l'invocation trois fois répétée Cor Jesu, sacratissimum, miserere nobis, et de l'invocation: Beata Margarita Maria, ora pro nobis! »

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SUJET D'ADORATION

Proposé

par le R. P. Henri Durand, prêtre du Très-Saint-Sacrement, à l'occasion du Congrès eucharistique

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Seigneur, étant à vos pieds, je ne puis pas, je ne dois pas m'occuper uniquement de mes intérêts personnels même les plus élevés; il faut que je pense surtout à vous, à vos intérêts souverains, à votre gloire et aux moyens de la faire éclater dans tous les cœurs et par tout le monde. C'est ce que je veux faire aujourd'hui particulièrement, en m'associant par avance aux

1. Avant la grand'messe de paroisse ou la messe principale dans les communautés.

splendides hommages que tant de serviteurs dévoués à votre divin Sacrement comptent vous offrir bientôt à Paray-le-Monial, la bienheureuse cité de votre sacré Cœur. Je serai au moins d'esprit et de cœur à ces grandes manifestations de foi et de piété, et je me réjouis dès maintenant de la grande gloire que le très saint Sacrement va recevoir à cette occasion, car un Congrès eucharistique bien compris, c'est par excellence une œuvre solennelle d'adoration, d'action de grâces, de réparation et de prière, et quand une telle œuvre s'accomplit en un lieu privilégié, comme Paray-leMonial, cette circonstance lui donne un nouveau cachet de grandeur et de solennité.

O mon divin Maître, quelle consolation pour vous, de voir un si grand nombre de vos enfants qui, durant plusieurs jours, semblent oublier la terre pour le ciel ; qui ne pensent qu'à vous, ne parlent que de vous, ne s'occupent que de vous, ne vivent enfin que de vous et pour vous! Aussi je ne m'étonne pas qu'un grand penseur chrétien ait dit que cette œuvre « est un miracle éclatant, fait à la face de ce siècle qui croyait à jamais passé le temps des miracles et de la foi. »

Ce miracle, on l'a vu en ces dernières années, à Lille, à Avignon, à Liège, à Fribourg, à Toulouse, à Paris, à Anvers, à Jérusalem, à Reims et ailleurs. O mon Dieu! Quels triomphes pour vous, en ces différentes villes !

A Jérusalem, particulièrement, c'était comme une nouvelle résurrection de Jésus parcourant de nouveau cent endroits par où il avait passé dix-neuf siècles auparavant, bénissant les enfants et les pauvres, convertissant les pécheurs, consolant les affligés et réjouissant ses amis, tout en recevant leurs hommages et

leurs hosannas, et cela, aux yeux émerveillés de l'Orient et de l'Occident, en face des juifs, des hérétiques et des schismatiques.

Et maintenant, c'est à Paray-le-Monial que nous allons être témoins de vos triomphes eucharistiques! A quelles merveilles ne devons-nous pas nous attendre en un lieu si favorable aux démonstrations de la foi et de l'amour! N'est-ce pas là, dans le vénéré sanctuaire de la Visitation, que vous avez dévoilé le mystère de votre amour à la bienheureuse Marguerite-Marie et par elle à la France et au monde entier ? N'est-ce pas là, du fond d'une Hostie exposée sur l'autel, que vous avez fait entendre ces ravissantes paroles : « J'ai une soif ardente d'être aimé des hommes dans le très saint Sacrement? »>

C'est donc là, mieux que partout ailleurs, ô Maitre adoré, que nous pourrons vous rendre amour pour amour et nous écrier nous aussi : « Seigneur, nous avons soif de vous honorer, de vous exalter, de vous faire triompher en nos cœurs et dans tous les cœurs. »

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L'œuvre des Congrès eucharistiques est encore un témoignage illustre de la reconnaissance des hommes pour ce don supérieur à tout don qu'est le divin Sacrement; mais de plus chaque Congrès est une nouvelle source de bienfaits qui appellent de nouvelles actions de grâces.

S'il est vrai que la reconnaissance se témoigne d'une double manière, et par le zèle à faire plaisir à son bienfaiteur et par le soin qu'on a de profiter de ses bienfaits, il n'est pas moins vrai que jamais, comme en un temps de Congrès eucharistique, évêques, prêtres et

simples fidèles ne s'ingénient davantage à témoigner plus d'amour à Notre-Seigneur et à mieux profiter de la Présence réelle, du saint Sacrifice de la messe de la Communion.

Mais aussi, mon Jésus, de quels bienfaits nouveaux, de quelles saintes joies ne les enivrez-vous pas ?

Dans ces réunions illuminées d'en haut, on sent quelle noble et désirable chose c'est d'aimer Dieu et les âmes; on goûte le bonheur de saint Jean au Cénacle, sur le sein de son Maître; le bonheur des disciples d'Emmaüs; le bonheur de la présence réelle et substantielle de Jésus, mille fois plus délicieuse encore que sa présence seulement spirituelle; le bonheur de vivre près de Lui, avec Lui, exclusivement pour Lui; le bonheur de souffrir et d'expier, de travailler et de pleurer pour Lui; le bonheur surtout de l'aimer, Lui et rien que Lui. A ces joies profondes il faut ajouter l'édification des réunions publiques et particulières; le charme de la vie de communauté; la ferveur des adorateurs du jour et de la nuit; la magnificence des offices sacrés, etc. Toutes ces saintes choses enivrent les âmes de leur abondance ainsi que d'un torrent de célestes voluptés.

Comme il sera doux et facile, à Paray-le-Monial, de témoigner sa gratitude au souverain Bienfaiteur de l'humanité en ces lieux bénis où cette parole a été entendue :

Mon divin Coeur est si passionné d'amour pour les hommes, que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors! »>

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