Sayfadaki görseller
PDF
ePub

rédiger un lui-même. Il s'est servi pour cela des dictionnaires existant déjà, des ouvrages spéciaux, des publications techniques anglaises et américaines (Engineering, Engineer, Electrical world, American machinist, Motor age, etc.) et enfin de catalogues d'appareils ou de machines-outils.

Quand ce lexique fut terminé, la librairie Gauthier-Villars et Cie proposa à l'auteur d'y incorporer les notes recueillies par M. Desmarets pour les lettres A, B, C, D, E, F. Il est regrettable pour l'ouvrage que ces notes n'aient pas été étendues aux lettres suivantes. Les éditeurs tiendront compte de ce desideratum dans une seconde édition.

Hoornaert André, avocat, volontaire de guerre. LES DURS RÉVEILS. Destiné aux jeunes recrues de l'Armée Belge. Causeries familières et loyales sur les sanctions physiques des plaisirs de rencontre. Avec une préface de M. le Docteur Xavier Francotte, professeur à l'Université de Liége — Un vol. de 120 pages (18 × 10). - Bruxelles, Dewit, 1921. - Prix: 2 francs.

-

Une souscription, destinée à répandre gratuitement cette brochure en français et en lamand, a été ouverte dans la Libre Belgique et a rapporté environ 12000 francs.

Les instituteurs, les ecclésiastiques, les hommes d'oeuvres, etc. peuvent se procurer gratuitement ce travail. Ceux qui peuvent payer sont instamment priés de le faire, pour permettre une plus large diffusion.

Adresser toute la correspondance à M. Janssens Paul, rue Keyenveld, 29, Bruxelles.

Moreux Th. (Abbé). LES ÉNIGMES DE LA SCIENCE.

Un vol. de 302 pages (2014, avec fig. dans le texte et planches hors texte Paris. Doin. 1921.

Table des matières : Les Révélations de la grande Pyramide. — L'Énigme solaire Les Étoiles nouvelles. Les influences astrales. L'Enigme Martienne. Comment on a mesuré la distance de la Terre au Soleil. vie et la mort du Soleil. L'Enigme de notre climatologie. - Où nous entraîne le Soleil? - L'Enigme de nos origines.

-

[ocr errors]

-

- La

Adrien Naville, professeur honoraire des Universités de Neuchatel et de Genève. CLASSIFICATION DES SCIENCES. Les idées maîtresses des sciences et leurs rapports, 3e édition entièrement renouvelée Un vol. de la Bibliothèque de Philosophie contemporaine, 322 pages (22 × 14). Paris, Alcan, 1920. — Prix: 10,50.

Cette troisième édition est presque un ouvrage nouveau. Non seulement l'ordonnance des matières a été notablement modifiée, mais le cadre a été élargi. Le chapitre de la Sociologie, par exemple, est tout à fait nouveau.

La division fondamentale reste toutefois la même. L'auteur continue à penser qu'il y a trois groupes de sciences sciences de lois, sciences de faits et sciences de règles. A côté du rapport de dépendance entre ces sciences, il montre aussi les différences. Il s'efforce de dissiper des confusions d'idées trop fréquentes, spécialement celles des deux idées de loi et de fait.

La classification des sciences n'est pas un traité de logique. Tandis que la question logique, c'est : Comment doit-on chercher ? la question traitée ici, c'est Que doit-on chercher ? Dans certains domaines heureusement elle peut être remplacée par celle-ci : Qu'a-t-on trouvé ?

Paucot René, agrégé des Sciences naturelles. LE RÔLE DES SCIENCES DANS L'ÉDUCATION. Un vol. de 255 pages (19 X 12'. Paris, Colin, 1920.

Prix: 6,50 fr. Note de l'éditeur :

-

Sans méconnaître les bienfaits de la culture latine, consacrés par une expérience plusieurs fois séculaire, M. Paucot moutre que les sciences ont un pouvoir éducateur au moins égal à celui qui, dans l'esprit de beaucoup de gens, est l'exclusif apanage des vieilles Humanités.

Il s'élève contre les programmes actuels qui ne consentent à faire une place aux sciences qu'en considération de l'utilité immédiate qu'elles peuvent avoir, sans songer qu'elles sont aussi un instrument d'éducation de premier ordre. Dans une analyse très serrée, M. Paucot montre comment il faut se servir de cet instrument, selon l'âge et le développement intellectuel de l'enfant, afin d'en obtenir le meilleur rendement.

Séailles, Gabriel, professeur à la Sorbonne. LA PHILOSOPHIE DE JULES LACHELIER.- Un vol. de 172 pages (19 × 12) de la Bibliothèque de Philosophie contemporaine. Paris, Alcan, 1920. Prix: 8,40 fr.

Table des matières : 1. La dialectique négative. L'empirisme. La théorie de la substance. II. La dialectique positive. L'espace et le temps. Leur déduction. — III. La dialectique positive. Mécanisme et finalité. IV. La méthode de réflexion. Isychologie et métaphysique. V. Psychologie: les trois vies; vie animale, vie humaine, vie divine. VI. La morale et la religion. VII. Conclusion.

Tisserand, Pierre. EUVRES DE MAINE DE BIRAN, accompagnées de notes et d'appendices, publiées avec le concours de l'institut de France (Fondation Debroune et Gas). Tome 1. Le Premier Journal. · Un vol. de LXXV + 312 pages (23 × 14) avec 2 planches hors texte, de la Bibliothèque de Philosophie contemporaine. Paris, Alcan, 1920. Prix: 21 fr.

Note de l'éditeur :

-

On ne connait guère de Maine de Biran que la philosophie de l'effort ou du moi; c'est en effet le centre de sa philosophie: mais si l'on veut remonter jusqu'aux sources, il faut se reporter aux écrits qui composent la plus grande partie de cet ouvrage. On saisit là le caractère original de la philosophie de Maine de Biran; c'est une sorte d'autobiographie psychologique les faits qu'il constate appartiennent à des ordres différents qu'il considère comme irréductibles. Pour lui, l'intuition n'est pas une déduction anticipée; il a horreur de l'esprit de système : sa philosophie est une philosophie du discontinu, de la contingence.

De Ridder, Alfred, dir. gén. au Min. des Aff. étr. HISTOIRE DIPLOMATIQUE DU TRAITÉ DE 1839 (18 avril 1839). Un vol. de 399 pages (26 X 17) — Paris et Bruxelles, Vromant, 1920. Prix net 20 fr. Les événements que M. De Ridder a racontés dans son livre « La Belgique et la Prusse en Conflit, servent en quelque sorte d'introduction aux pourparlers qui amenèrent le Traité du 19 avril 1839. Ils influèrent sur eux dans une large mesure et expliquent en partie l'hostilité que montra la Prusse envers nous lorsqu'il s'agit de déterminer d'une manière définitive notre statut politique. Le récit que l'historien fait des négociations, en se servant surtout des correspondances diplomatiques de l'époque, montre avec quelle énergie et quelle ténacité indomptables Léopold 1er et le comte de Theux, qui dirigeait alors le Département des Affaires étrangères, défendirent, sans trouver nulle part en Europe un appui quelque peu énergique, les intérêts territoriaux et financiers de la Belgique. C'est un spectacle qui ne manque pas de grandeur, que celui de cette lutte où le Souverain et l'homme d'État ne cédèrent aux injonctions des cinq plus grandes puissances européennes que sous une impérieuse nécessité, et non sans retirer de leur résistance la satisfaction d'avoir amélioré certaines des stipulations draconiennes contenues dans les XXIV articles.

LES DIVERSES FORMES

DE

L'ÉNERGIE RAYONNANTE

Chacun sait plus ou moins que la Physique moderne évolue vers une unité croissante; personne aujourd'hui n'ignore qu'il n'y a pas de différence essentielle entre la chaleur et la lumière. Mais beaucoup ne réalisent peut-être pas assez les conquêtes récentes de cet esprit. de synthèse qui s'efforce d'établir l'unité véritable de la plupart des formes connues d'énergie, de rapprocher et soumettre aux mêmes lois des phénomènes aussi disparates en apparence que les rayons de Röntgen ou les ondes de télégraphie sans fil. On voudrait ici, sans formules mathématiques, dût la précision en souffrir quelque peu, exposer comment le physicien en est arrivé à ce rêve de vouloir, dans l'étoffe unique de l'énergie rayonnante, se tailler une Physique une et cependant assez compréhensive.

Pour tout résumer en une phrase: quelle différence y a-t-il entre une onde de T. S. F., un rayon lumineux, le rayon X d'une ampoule radiographique et enfin un des rayons rémis par un grain de radium? Si variés que soient ces phénomènes, le physicien vous répondra qu'ils ne difèrent pas plus que les notes d'une gamme. Dans tous les cas, c'est le même milieu hypothétique, l'éther, qui, comme la surface d'un lac agitée par la chute d'une pierre, vibre, d'une vibration transversale à la direction de propagation des ondes, tandis que celles-ci progressent avec une vitesse constante de

III SÉRIE, T. XXIX.

19

300 000 kilomètres par seconde. La seule difference entre ces phénomènes est que pour les ondes de T. S. F. la fréquence ou nombre de vibrations par seconde est de 20 000 à 50 000; pour la lumière elle est de 360 à 770 trillions; pour les rayons X elle atteint trois millions de trillions, et enfin pour les rayons r du radium elle s'élève à trente milliards de milliards par seconde (1). Pour démontrer cette proposition il nous faut exposer les bases de la théorie électromagnétique de la lumière.

[ocr errors]

Soit une

La perturbation électromagnétique. petite masse d'électricité, un grain, un électron pour dire le mot il sera, si l'on veut, supporté par un grain de matière avec lequel il voyagera mais qui n'intervient pas dans le phénomène et ne sert qu'à satisfaire les esprits que déconcerterait l'idée d'un petit grain d'électricité sans aucun support. Cet électron produit tout autour de lui un champ de forces centrales, c'està-dire que dans l'espace qui l'entoure se manifestent des attractions ou des répulsions dont les directions (lignes de forces) convergent toutes vers un centre qui est cette masse même. Elle se comporte un peu comme un soleil qui crée autour de lui un champ radial de gravitation. Et dans l'un et l'autre cas la force exercée en un point est proportionnelle à la masse attirante et en raison inverse du carré de la distance à celle-ci. Tel est le champ électrostatique.

Mettons en mouvement de translation à vitesse uniforme notre petit soleil chargé d'électricité : le champ électrique radial persiste et va se déplacer, c'est trop clair. Mais un phénomène nouveau surgit : tant que dure le mouvement il se produit un champ magnétique, qui a ses lignes de forces non plus radiales

(1) On écrit 30 × 1818, ce qui signifie le nombre 30 suivi de 18 zéros.

mais circulaires. Cela veut dire qu'une parcelle d'un corps magnétique, si elle pouvait ne porter qu'un pôle, le pôle Nord, par exemple, serait sollicitée à tourner comme un satellite autour de notre petit soleil. Nous verrions ce grain de limaille de fer décrire sa trajectoire sous l'influence d'une force radiale d'attraction électrique, d'une force centrifuge égale et contraire et d'une force magnétique tangentielle qui entretiendrait sa rotation. Telle la pierre d'une fronde avant son lancer décrit son mouvement circulaire sous l'influence d'une force radiale qui est la tension de la corde, d'une force centrifuge, et d'une force tangentielle qui lui est communiquée par un léger mouvement du poignet. Ici, en plus, comme le noyau central continue à se déplacer, le satellite le suivra et décrira dans son sillage une sorte d'hélice spirale ou vrille.

Supposons maintenant non plus une seule masse électrique en translation, mais un chapelet indéfini de ces masses, un train de minuscules wagons atomiques, chacun portant son électron. Le phénomène qui était fugitif et passait devant nos yeux comme un éclair va devenir, au même point, constant. Un tel chapelet de grains d'électricité pourrait bien être ce que nous avons l'habitude d'appeler un courant; et en effet des lois connues nous enseignent que en tout point de l'espace avoisinant un fil conducteur parcouru par un courant se superposent 1° un champ électrostatique dont les lignes de forces divergent à partir du fil, 2° un champ magnétique dont les lignes de forces sont circulaires et, par suite, perpendiculaires à celles du champ électrique. Notons enfin que la direction du courant ou du déplacement de la masse électrique initiale est ellemême perpendiculaire aux deux précédentes. Ces trois directions sont entre elles comme les arêtes d'un cube. Tel est le champ électromagnétique.

A ce propos on remarquera l'étroite union, disons

« ÖncekiDevam »