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A

= 865 — 845 = p cos α-▲- pcosa +0.38×sin (2L+a~ 2 O).

Nous admettrons que les étoiles ont été observées en moyenne vers 9h du soir, et poserons :

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Des équations de condition, nous avons déduit, par le procédé

de T. Mayer:

d'où

v' = 0, 0575,
p = 0".0163,
2 L 339o,
L= 11,3 heures E. de Poulkovo.

Certes il ne s'agit pas de tirer, de ces erreurs systématiques, une détermination des constantes de la nutation diurne.

Mais n'est-il pas remarquable que presque toutes celles que nous avons faites donnent toujours pour la longitude du premier méridien de 11h à 12h E. de Poulkovo?

Dans le no du Bulletin de l'Académie royale de Belgique de janvier 1894, j'ai fait voir que l'application de la nutation diurne aux différences systématiques qui existent entre les catalogues de Greenwich, du Cap et de Melbourne, réduit ces différences de telle sorte que la somme de leurs carrés s'abaisse de 0,51 et de 1,39 à 0,26 et 0,726 respectivement (1), et, dans l'Annuaire de l'Observatoire royal de Belgique pour 1889, qu'elle explique les différences systématiques constatées entre les catalogues d'Europe et ceux d'Amérique tant en AR qu'en déclinaison.

S'il y a une autre explication possible, qu'on veuille bien la donner.

S'il n'y en a pas, qu'on admette la nôtre ou qu'on la réfute sérieusement!

(1) Voir aussi l'Annuaire pour 1894.

F. FOLIE,

Directeur de l'Observatoire royal de Belgique.

HYGIÈNE.

A propos de la filtration et de l'entretien des filtres. Nous avons eu l'occasion à différentes reprises de parler, dans la Revue, de cette question toujours actuelle. Nous avons dit que la filtration seule ne pouvait nous donner une sécurité complète relativement à la pureté de l'eau; que beaucoup de filtres étaient loin d'être parfaits, et que celui qui laissait le moins à désirer était la bougie de Chamberland, connue aussi sous le nom de "filtre Pasteur,. Mais nous avons dû reconnaître que celui-ci finissait aussi par s'encrasser, et qu'au bout de peu de temps il permettait même aux microbes de passer, sans avoir pu s'opposer au préalable, comme tous les filtres d'ailleurs, au passage de leurs toxines solubles.

Mais tous ces défauts ne sont pas irrémédiables, et nous voulons exposer aujourd'hui un moyen efficace de les éviter et dont l'emploi, mis en œuvre à certains intervalles, peut rendre les filtres indéfiniment utilisables. Pour cela il faut : 1o nettoyer les bougies extérieurement, par frottement, tous les jours; 2o les plonger, une fois par semaine, pendant un quart d'heure, dans une solution de permanganate de potasse à I pour mille. Cette solution est bleue, mais c'est un petit inconvénient; car il suffit de faire fonctionner les filtres pendant quelques instants pour chasser le liquide des pores de l'appareil. Et si l'expulsion en était incomplète, il n'y aurait pas lieu de s'en soucier, puisque le permanganate retenu en petite quantité, comme ce serait le cas, est incapable de produire le moindre méfait. Non seulement le permanganate stérilise le filtre qu'il traverse, mais il le purifie par oxydation des matières glutineuses qui l'encrassent.

Voilà donc l'appareil stérilisé ! Mais il n'est malheureusement pas ramené à ses conditions primitives de débit. On sait que ce débit se trouve toujours réduit quand le filtre a fonctionné pendant quelque temps, à cause de l'obstruction plus ou moins complète de ses pores par les impuretés que l'eau y a déposées. Pour en assurer l'expulsion, il suffit, après avoir soumis la bougie à l'action du permanganate de potasse à 5 pour mille, de la plonger pendant un quart d'heure dans une solution aqueuse de bisulfite de soude à 5 p. c. On se sert de la solution de bisulfite du commerce d'une densité de 1,3, dont on ajoute

50 centimètres cubes à 950 centimètres cubes d'eau. On peut se contenter de faire trois ou quatre fois par an le nettoyage au bisulfite.

Mais il importe d'avoir des bougies intactes, non fissurées, pour que la filtration donne de la sécurité. On s'assurera de leur état d'intégrité en les soumettant sous l'eau à la pression d'une petite pompe ou même d'un soufflet. L'existense de la moindre fêlure serait trahie par la production de petites bulles d'air qui se porteraient à la surface de l'eau.

Tels sont les conseils préconisés par M. Guinochet dans le Journal de médecine et de chirurgie pratique.

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Un

Défiez-vous des rasoirs comme aussi des baisers. homme de 65 ans, de conduite tout à fait correcte, se fait raser chez un coiffeur; quatre semaines plus tard, il présente à la joue un chancre syphilitique.

Un monsieur qui avait l'habitude de se raser lui-même, se trouvant en voyage, recourt aussi au rasoir d'un coiffeur, mais non sans défiance, car le client qui l'avait précédé avait la figure toute couverte de boutons. Quelques semaines plus tard, le malheureux était atteint d'une syphilis d'origine faciale.

Ces faits ne sont-ils pas probants? Les syphilitiques cessentils de se rendre chez le barbier? Et ne serait-il pas étonnant qu'un rasoir chargé d'un virus qu'il promène sur une grande étendue de peau quasi exfoliée, et toute disposée à l'absorption, n'inoculât pas les microbes virulents? Rasons-nous donc nousmêmes, ou du moins que le barbier ne nous rase qu'avec nos rasoirs et ne se serve que de notre savon et de notre brosse, en un mot d'objets uniquement affectés à notre usage; car si, dans son appareil instrumental, le rasoir paraît le plus coupable, en cas de méfait nous croyons qu'il n'est pas jusqu'aux serviettes qu'il ne faudrait pas complètement innocenter.

Une enfant de neuf ans est embrassée par son cousin qui a vingt ans ; elle devient syphilitique quelque temps après.

Une nourrice devient syphilitique en allaitant un nourrisson. Elle résiste pendant quatre mois, d'après les conseils qu'on lui donne, au sentiment de tendresse qui la porte à embrasser son propre enfant. Elle y succombe et infecte le bébé.

Les enfants aiment à s'embrasser, et il n'est pas rare qu'ils se communiquent ainsi leurs maladies. Mais la contagion se produit plus fréquemment encore par l'échange des jouets qu'ils ont l'habitude de porter à la bouche.

Nous touchons ici à un mode de contagion médiate, c'est-à-dire se produisant par personnes ou par objets qui servent simplement d'agents de transport aux germes morbides. Je ne veux pas m'y arrêter pour le moment, la question étant trop vaste à traiter, et je termine en disant : 1o qu'il faut se défier d'embrasser des personnes qui ont une éruption ou des croûtes à la figure et surtout aux lèvres; 2o que l'on devrait abandonner l'habitude d'embrasser communément les enfants et veiller à ce qu'ils renoncent eux-mêmes à ce genre de passe-temps ou de tendresse (1).

Désinfection des matières fécales. On considère aujourd'hui le sulfate de cuivre comme le meilleur agent de désinfection des matières fécales. Mais nous voulons étudier son action spécialement au point de vue des matières contenues dans les fosses d'aisance ou dans des vases qui ne doivent les contenir que le temps nécessaire à la désinfection.

L'expérience prouve que 7 gr. à 8,50 gr. de sulfate de cuivre suffisent pour désinfecter complètement en 24 heures un décimètre cube de matières normales, soit 7 à 8 1/2 kilos par mètre cube. 6 grammes désinfectent dans le même temps un décimètre cube de matières typhoïdiques, soit 6 kilos par mètre cube; enfin 4 gr. annihilent le pouvoir contagieux d'un décimètre cube de matières cholériques. Le contage du bacille virgule disparaît même après 12 heures d'influence.

Comme on le voit, les agents microbiens des selles normales sont plus résistants que ceux des selles pathologiques.

D'ailleurs différentes circonstances modifient le pouvoir antiseptique du sulfate de cuivre :

La fluidité des déjections favorise leur désinfection.

Une température élevée, ou du moins la température de l'été, exige moins de temps et une moindre quantité de sulfate de cuivre que celle de l'hiver.

Enfin l'alcalinité des vidanges contrecarre l'action du sulfate de cuivre. Ainsi, quand le liquide des vidanges est ancien (2), il est riche en ammoniaque, et si l'on veut en opérer la désinfection

(1) Clinique du professeur Fournier à l'Hôpital St-Louis. Voir La CLINIQUE, 5 avril 1895.

(2) D'autre part, nous avons rapporté, dans une livraison précédente, que le bacille de la fièvre typhoïde disparaissait dans les fosses d'aisance quand il y avait séjourné trois mois.

II SERIE. T. VII.

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à l'aide du sulfate de cuivre ou du chlorure de chaux, il faut ajouter aux vidanges 1 p. c. d'acide minéral, l'acide sulfurique par exemple.

Dans ces conditions, à la température de 16o, 6 gr. de sulfate de cuivre par litre, ou 6 kilos par mètre cube désinfectent en 24 heures des selles normales;

5 gr. par litre ou 5 kilos par mètre cube tuent le bacille de la fièvre typhoïde en 12 heures.

3,50 gr. par litre ou 3 1/2 kilos par mètre cube tuent le bacille du choléra en 12 heures (1).

Nous ne pouvons songer à désinfecter les égouts proprement dits avec du sulfate de cuivre ou tout autre antiseptique. Ici ces agents seront toujours en quantité insuffisante, parce qu'ils seront constamment entraînés dans des sections de plus en plus larges dont ils ne peuvent atteindre toute l'étendue des parois. Il n'en est pas moins très utile de déposer le sulfate de cuivre au fond de nos sterfput. Il assurera la désinfection du liquide qui nous protège contre les émanations des égouts, et c'est déjà beaucoup.

Quant aux égouts eux-mêmes, nous avons, indépendamment des sterfput, pour nous défendre contre leurs effluves, les coupeair, les cheminées d'aérage, les courants d'eau et l'aération continue des souterrains, des cabinets et des cages d'escalier. Chacun de ces points demande des développements dans lesquels nous ne pouvons entrer ici. Tous ont une importance qui a été trop négligée dans la construction et dans l'hygiène de nos maisons; car nous avons la conviction que bien des épidémies ne se seraient pas déclarées si l'on ne s'était pas cru en sûreté dans des conditions hygiéniques déplorables.

Un traitement de la furonculose chronique. On a fait revivre dans ces derniers temps, et non sans avantage, l'administration d'un vieux remède, l'ingestion de la levure de bière, pour combattre la furonculose. Il ne sera pas inutile, vu la résistance parfois désespérante du mal, d'y ajouter un autre remède très vanté par M. le Dr Brocq. Il s'agit de l'extrait de colchique administré à la dose de deux ou trois centigrammes par jour. Dès le cinquième jour, l'éruption des furoncles semble arrêtée. Elle reprend son cours si l'on suspend le traitement. Elle s'arrête

(1) Gazette deS HÔPITAUX, 1895, p. 311.

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