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le lieutenant Cte von Götzen, pp. 109-110 et croquis; - 1895. A.-J. W. (Wauters). L'expédition von Götzen. Le Ruanda. Le volcan Kirunga. · Le lac Kivu. Le cours de la Lowa, pp. 43-47 et 1 croquis.— LE CONGO ILLUSTRÉ: 1893. De Zanzibar au Katanga. Journal du capitaine Stairs (1890-91), traduction, pp. 5-7 et suiv.. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ROYALE BELGE DE GÉOGRAPHIE: 1893. Les Expéditions belges au Katanga, par J. Dufief, Al. Delcommune, N. Diderrich, Briart, Francqui, Cornet, Amerlinck, pp. 105-163 et 1 carte; - Le Bassin supérieur du Congo, par L. Francqui, pp. 543-564. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE GÉOGRAPHIE D'ANVERS 1892-1893. Voyage au Katanga, par Al. Delcommune, pp. 237-241; Voyage au Katanga, par le lieutenant Francqui, pp. 242-251; 1893-1894. Le sol du Katanga au point de vue agricole, par le Dr Cornet, pp. 36-46. LE MOUVEMENT ANTIESCLAVAGISTE : 18921893. Lettre du 15 septembre 1892 adressée d'Albertville, par l'ingénieur N. Diderrich à Madame Jacques, la mère du commandant de la première expédition antiesclavagiste au Tanganyika pp. 59-68.— PETERMAN'S MITTEILUNGEN : 1893. Neue Arealbestimmungen des Kontinents Afrika, von Landmesser Br. Trognitz, pp. 220-221. THE GEOGRAPHICAL JOURNAL 1889. Journey from Natal to Bihé and Benguella, and thence across the Central Plateau of Africa to the sources of the Zambesi and Congo, by Arnot, pp. 65-82 et 1 carte; 1890. Johnston's Journey North of Lake Nyassa and visit to Lake Leopold, pp. 225-227; British Central Africa, by Johnston, pp. 713-745 et 1 carte ; 1891. Notes on the country lying between Lakes Nyassa and Tanganyika, by David Cross, pp. 86-99; Mr Alfred Sharpe's Journey from Karonga (Nyassa) to Katanga (Msidi 's Country) viá the Northern shore of Lake Mwero, pp. 423-427 et 1 carte; 1892. A Journey to Garenganze, by Sharpe, pp. 36-47 et 1 carte; 1893. The Lake Bangwelo and the unexplored region of British Central Africa, by Joseph Thomson, pp. 97-121 et 1 carte; - A Journey from the Shire River to Lake Mweru and the Upper Luapula, by Alfred Sharpe, pp. 524-533 et 1 carte; 1894. Crawford. Une Visite au lac Moero, pp. 460-461 (d'après Echoes of Service, 1e partie, juillet 1895); 1895. Dr Hinde. Three Years' travel in the Congo free State, pp. 426-446, vignettes et 1 carte. Près du Tanganyika, par les Missionnaires de S. Em. le cardinal Lavigerie..... Anvers, 1892, in-8°, 103 pp., 1 carte et portraits. BLUE-BOOK. Africa. No 6 (1894). Report by commissioner Johnston of the first three years'administration of the eastern portion of British central Africa, dated March 31, 1894, ...London : ... in-fo, 43 pp. et 5 cartes en couleur. Documents inédits importants communiqués par M. Cornet, docteur en sciences naturelles, préparateur à l'Université de Gand; nous ne pouvons assez le remercier pour le gracieux empressement qu'il a émis à seconder nos efforts.

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Pour la géologie du Katanga, voir surtout les travaux suivants du même M. Cornet:

Die geologischen Ergebnisse der Katanga-Expédition. PETERMAN'S MITTEILUNGEN, 1894, 1 carte en couleurs; Les Formations post-primaires du bassin du Congo. Annales de la Soc. géol. de BelGIQUE, t. XXI, pp. 193-279, mémoires, 1 carte en couleurs; Les Gisements métallifères du Katanga. MÉMOIRES ET PUBLICATIONS DE LA SOC. DES SCIENCES, DES ARTS et des lettres DU HAINAUT, 2 planches.

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L'ÉDUCATION DE LA FEMME

SELON LA SCIENCE.

Dans les conférences que nous avons données à la Société scientifique de Bruxelles en 1876 et en 1893, sous le titre: Les lois naturelles de l'éducation, nous avons émis, au sujet des méthodes pédagogiques encore en usage dans la plupart des écoles de filles, certaines critiques que nous tenons à préciser en nous appuyant sur les données de la physiologie et de la pathologie.

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Sous prétexte, disions-nous, qu'il faut préparer la femme à la vie d'intérieur, on ne tient souvent pas assez compte des principes élémentaires de l'éducation physique. L'hygiène est encore aveuglément violée dans beaucoup de pensionnats et d'écoles normales de femmes. Combien de jeunes filles traverseraient sans accident la période la plus critique de leur développement, si on appliquait dans les couvents les règles de la gymnastique rationnelle qui donnent de si beaux résultats en Suède, en Allemagne et en Amérique !

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Combien de milliers d'enfants échapperaient chaque année à la mort, si leurs mères avaient appris autre chose à l'école que des arts d'agréments, toujours en vertu de ce déplorable système d'éducation qui sacrifie tout au culte de la forme !

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« Nous sommes heureux, écrivions-nous en 1882, dans

les colonnes du journal de l'honorable doyen d'âge du Parlement et de la presse belge, M. Coomans, nous sommes heureux de pouvoir invoquer, à l'appui de notre thèse, l'approbation d'un grand évêque, Mgr Dupanloup. Certes, il ne faut pas viser à faire de la femme un bas-bleu, mais il importe de ne pas laisser croupir, dans une ignorance profonde des lois de la nature, celles qui sont appelées à guider les premiers pas de l'homme dans la vie et à lui donner cette éducation première dont l'empreinte ne s'effacera plus.

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Cependant, on continue à élever les jeunes filles dans une ignorance telle qu'elles sont le plus souvent incapables de se choisir un époux et d'élever leurs enfants en connaissance de cause.

» Tout est sacrifié au culte des arts, de la forme, de façon à développer encore les illusions de l'imagination qui prédestinent la femme à tant de déceptions et de souffrances.

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M. Legouvé, un artiste, un fin lettré, dont nos lecteurs connaissent l'ouvrage intitulé: L'Éducation sentimentale, a publié notamment sur la « question des femmes les lignes suivantes, qui confirment absolument notre thèse. Être épouse et mère, est-ce donc seulement commander un dîner, gouverner des domestiques, veiller au bienêtre matériel et à la santé de tous? Que dis-je ? est-ce seulement aimer, prier, consoler? Non ! C'est tout cela, mais c'est plus encore : c'est guider et élever, par conséquent c'est savoir. Sans savoir, pas de mère complètement mère; sans savoir, pas d'épouse vraiment épouse. Il ne s'agit pas, en découvrant à l'intelligence féminine les lois de la nature, de faire de toutes nos filles des astronomes et des physiciennes. Il s'agit de tremper vigoureusement leur pensée par une instruction forte, pour les préparer à entrer en partage de toutes les idées de leur mari, de toutes les études de leurs enfants.

» On énumère tous les inconvénients de l'instruction, et

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l'on met en oubli tous les périls mortels de l'ignorance. Pourquoi telle femme est-elle dévorée d'ennui? Parce qu'elle ne sait rien. Pourquoi telle autre est-elle capricieuse, vaine, coquette? Parce qu'elle ne sait rien. Pourquoi dépense-t-elle, afin d'acheter un bijou, le prix d'un mois de travail de son mari? Pourquoi le ruine-t-elle par les dettes qu'elle lui cache? Pourquoi, le soir, l'entraînet-elle, fatigué ou malade, dans des fêtes qui lui pèsent? Parce qu'elle ne sait rien, parce qu'on ne lui a donné aucune idée sérieuse qui pût la nourrir, parce que le monde de l'intelligence lui est fermé... A elle donc le monde de la vanité et du désordre! Tel mari, qui se moque de la science, eût été sauvé par elle du déshonneur.

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Pourquoi ces excellents conseils, donnés même par des hommes de lettres, n'ont-ils guère porté de fruits jusqu'à présent ?

La raison en est, selon nous, dans cet esprit païen qui préside, à notre insu, depuis la Renaissance à l'éducation de la jeunesse, comme l'a fait si bien remarquer depuis le R. P. Grou (1).

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Le culte du vrai est sacrifié au culte du beau et surtout du BEAU SENSIBLE; on veut faire de la femme une « charmeuse quoi qu'il en coûte; et pour cela, on n'hésite pas à sacrifier l'avenir de la famille, la santé et la vie; car trop souvent un surmenage imbécile conduit précocement à ce fatal résultat, diamétralement opposé au but poursuivi. Ou bien, la jeune fille devient une proie pour l'anémie, la névrose, l'hystérie; elle s'étiole faute d'exercices suffisants?"

Nous avons cependant reconnu, dans notre dernière conférence, que de grands progrès ont été réalisés depuis vingt ans, en certaines écoles. Mais il reste beaucoup à faire, car il s'agit de modifier l'esprit qui a présidé jus

(1) Voir L'Enseignement des sciences naturelles dans les collèges, discussion. ANNALES DE LA Société scientifique de BruXELLES, XVII[e année.

qu'ici à l'éducation. « Cette éducation, disions-nous, doit devenir plus positive et moins exclusivement esthétique. La pédagogie doit s'inspirer des révélations de la biologie et du sentiment religieux, plutôt que d'une esthétique de convention dont le sensualisme et le paganisme sont les véritables pères et qui, loin d'assurer le développement harmonique des facultés physiques et morales, ne favorise guère que l'épanouissement de la coquetterie chez la femme, déjà trop portée par sa nature à la frivolité.

> On trouve dans les Pères de l'Église des premiers siècles d'excellentes considérations à ce sujet, que nos éducatrices semblent avoir complètement perdu de vue, trompées par les suggestions d'une littérature pédagogique qui ne s'inspire guère que du culte de la forme et dont l'ignorance, en matière de lois naturelles, est véritablement idéale !

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On semble ne pas se douter que les sciences naturelles bien enseignées constituent précisément le meilleur contrepoids à la légèreté d'esprit des jeunes filles, parce que la femme est merveilleusement douée pour les sciences d'observation, voire même jusqu'à un certain point pour les sciences expérimentales, dont les applications jouent un si grand rôle dans la vie d'une ménagère et d'une mère de famille. Et d'abord, il importerait de décharger les programmes de l'enseignement des femmes de ce vieux fatras mnémotechnique de faits et de dates historiques qu'elles s'empressent généralement d'oublier dès qu'elles ont quitté le couvent. "

Nous croyons avoir insisté suffisamment, dans notre dernière conférence, sur la nécessité d'enseigner l'histoire d'une façon plus synthétique et plus philosophique dans les collèges, pour qu'il soit nécessaire d'y revenir. Il est vraiment étrange, en dépit des nombreux traités de pédagogie et de méthodologie qui ont paru dans le cours de ce siècle, de voir combien peu de professeurs sont capables, même dans les écoles du degré supérieur, de dégager les

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