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Voici le tableau des imposés, d'après les classes de revenus :

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Voici la répartition des 1579 personnes" mit sehr grossem

Einkommen

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Voici enfin la répartition proportionnelle à la population des imposés des différentes provinces; les trois premières colonnes sont relatives aux villes, les autres aux campagnes :

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Il est à remarquer qu'à la campagne, les gros revenus ne se trouvent pas dans le nord-est aristocratique, mais en Saxe, dans le Brandebourg, qui se ressent du voisinage de Berlin, et dans le Schleswig-Holstein.

ALBERT JOLY.

SCIENCES INDUSTRIELLES.

Perfectionnements principaux récemment apportés à l'industrie sucrière. Dans beaucoup d'usines, les betteraves sont amenées, des tas où elles sont conservées au bâtiment des laveurs, au moyen de transporteurs hydrauliques, c'est-à-dire de canaux creusés en pente et cimentés. Le transport s'effectue ainsi sans grande main-d'œuvre; et pendant leur trajet, grâce aux frottements qu'elles exercent les unes sur les autres, grâce à l'action délayante de l'eau, les betteraves se débarrassent de la plus grande partie de la terre adhérente.

Une roue élévatrice dirige les racines vers les laveurs et envoie les eaux sales dans les bassins de décantation.

A côté des laveurs à bras et des laveurs à tambours, quelques sucreries ont monté le laveur-épierreur.

Dans un certain nombre d'usines, on achève le nettoyage de la betterave en la faisant passer dans un brosseur-essuyeur.

Pour essorer la betterave, on a imaginé les tables à secousses

ou secoueurs.

Les coupe-racines ont été munis de brosses rotatives qui débarrassent constamment les couteaux des fibres ligneuses.

Les cossettes épuisées, après essorage à l'aide des presses, contiennent encore 86 p. c. environ d'eau des fours ont été installés dans quelques sucreries pour leur dessiccation.

Pour éviter que les jus n'encrassent les tubes des serpentins réchauffeurs, certains fabricants les filtrent; il en est même qui, avant la filtration, pratiquent le désalbuminage sous l'action de la chaleur.

Dans quelques usines, on traite le jus par de la chaux anhydre, de la chaux éteinte en poudre ou de la chaux en pâte, au lieu de chaux en lait.

Des essais assez heureux d'épuration électrique des jus ont été pratiqués.

Quelques fabricants opérent, dans un but d'épuration, la sulfitation des jus, des sirops ou des masses cuites.

La nécessité où se trouve le fabricant de travailler vite et économiquement lui a fait peu à peu abandonner l'emploi du noir pour la filtration de ses jus et sirops, et remplacer celui-ci par l'emploi moins efficace des tissus de coton.

La puissance des appareils d'évaporation des jus a été

augmentée par l'adjonction des tubes à ruissellement. Pour diminuer la consommation de charbon, on a imaginé les appareils à quadruple, quintuple, sextuple effet, et à chauffages multiples. Le besoin d'obtenir en premier jet le plus de sucre possible et de ne laisser qu'une faible quantité de bas produits a inspiré des progrès dans la cuisson des sirops. La cuite s'effectue aujourd'hui de façon à nourrir les fins cristaux et empêcher leur passage ultérieur à travers les mailles des toiles des turbines. A cet effet, la masse est entretenue en mouvement au moyen d'agitateurs pendant toute la cuisson, ou bien l'opération s'exécute d'une manière méthodique ou systématique ; la masse cuite est ensuite refroidie et abandonnée à la cristallisation dans des caisses munies d'agitateurs: c'est ce qu'on appelle la cristallisation en mouvement. Des procédés analogues sont appliqués au travail des deuxièmes jets.

On en est arrivé dans beaucoup d'usines à supprimer les troisièmes jets; et même, dans un certain nombre d'établissements, on ne produit que les premiers jets (sucres blancs) et de la mélasse.

Le problème du turbinage continu est en bonne voie de solution. On emploie notamment à cet effet des turbines à tambour conique. La pointe du cône est dirigée vers le bas, et c'est dans la partie inférieure qu'arrive continuellement la masse cuite; celle-ci grimpe le long des parois du cône, se purge peu à peu de son sirop d'égout et les cristaux, sans cesse poussés par de nouvelles quantités de masse cuite, débordent et tombent dans un collecteur.

Il y a en ce moment assez peu d'établissements où l'on s'attache à extraire le sucre des mélasses par les procédés de sucraterie. Les mélasses sont généralement livrées aux distillateurs (1).

Industrie laitière. On sait que le lait non stérilisé est fréquemment souillé par les microbes de la tuberculose, de la fièvre typhoïde, de la scarlatine, etc., sans parler des microbes saprophytes qui altèrent sa nature.

Certains microbes résistant à la température de 100o, il paraît recommandable de pratiquer la stérilisation à une température de 110 à 115o. Malheureusement, à cette température, le lait se colore en jaune par suite de la réaction des alcalis sur le lactose;

(1) L'INDUSTRIE, avril et mai 1895.

de plus, les globules de crème se fusionnent en beurre qui surnage et donne au lait un fâcheux aspect. Enfin les bouchons de caoutchouc et de liége des flacons, en s'altérant, communiquent au lait un goût détestable; et l'air mal chassé donne peu à la crème un goût de suif.

à

peu

M. P. Cazeneuve a procédé à des expériences qui lui ont permis d'émettre les avis suivants :

Le chauffage à l'abri de l'air à 97-100° pendant une heure suffit, non seulement à détruire les microbes pathogènes, mais à assurer la conservation indéfinie du lait, si l'on a soin d'adopter un outillage et un mode opératoire permettant une désoxygénation complète et assurant la stérilisation de la fermeture. Le lait ainsi traité ne subit pas de modifications qui en altèrent la couleur ou le goût; les globules de crème ne s'agglomèrent pas. Les qualités digestives et nutritives de ce lait sont au moins égales à celles du lait cru (1).

(1) JOURNAL DE PHARMACIE ET DE CHIMIE, 15 mai 1895.

J.-B. ANDRÉ.

COMPTE RENDU

DU HII CONGRÈS SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL DES CATHOLIQUES

TENU A BRUXELLES DU 3 AU 8 SEPTEMBRE 1894.

Le compte rendu intégral des travaux du troisième Congrès scientifique international des catholiques, qui s'est tenu à Bruxelles du 3 au 8 septembre 1894, vient d'être distribué aux adhérents (1). Il comprend neuf fascicules, formant un ensemble de plus de 2500 pages. Le premier fait l'histoire des assemblées générales du Congrès, et les huit autres publient, pour chacune des huit sections qui ont siégé, les mémoires présentés et les discussions qu'ils ont soulevées. Le fascicule II s'occupe des Sciences religieuses, le IIIe des Sciences philosophiques, le IVe des Sciences juridiques et économiques, le Ve de l'Histoire, le VIe de la Philologie, le VIIe des Sciences mathématiques et naturelles, le VIIIe de l'Anthropologie, le IXe de l'Art chrétien.

La plupart des pièces imprimées dans le fascicule d'introduction ont déjà été signalées aux lecteurs de cette Revue ou reproduites in extenso, comme les discours de Mgr d'Hulst et du R. P. Zahm (2). On trouvera de plus dans ce fascicule le discours complet de Mgr Keane, revu et corrigé par lui, sur le Congrès des religions de Chicago. Ceux qui ont entendu cette vibrante parole se réjouiront de faire revivre l'inoubliable souvenir des impressions qu'ils ont éprouvées alors. Dans le même fascicule on lira avec un vif intérêt l'allocution que M. le sénateur Lefebvre,

(1) Le compte rendu est en vente chez M. Schepens, directeur de la Société belge de librairie, à Bruxelles, au prix de 20 francs pour ceux qui n'ont pas adhéré au Congrès. Aucun fascicule ne se vend séparément.

(2) Livraison d'octobre 1894, pp. 683-92, 405-30.

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