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manquera pas aussito de signiner
évêques français ses volontés, ses décisions doctrinales
et les actes des conciles; de nommer directement aux
évêchés, d'en modifier les circonscriptions, de faire
en un mot tout ce que le concordat lui interdit.
Nous n'aurons contre ces empiétements que la diplo-
matie, et la ressource extrême d'une occupation mili-
taire. Voici donc le dilemme dans lequel se trouve
placé le gouvernement français à l'égard de l'Église
catholique ou conserver le concordat avec tous les
droits qu'il garantit, ou renoncer au concordat, et
rendre immédiatement sa liberté d'action à l'Église
romaine. C'est-à-dire qu'il faut choisir entre ce qui
existe, ou une liberté à coup sûr embarrassante dans
l'état actuel, puisqu'elle émancipe une association
formidable dans un pays où il n'y a pas d'association,
et qu'elle donne la pleine liberté de son action au seul
pouvoir en France qui n'émane pas du pouvoir central.
La Constituante avait essayé de sortir de ces difti-
cultés par la constitution civile du clergé; mais il
faut dire que cette constitution n'était ni viable ni
légitime. L'Assemblée était dans son droit quand elle
réglementait la propriété du clergé, puisque la ré-
glementation de la propriété dans un pays appar-
tient au pouvoir civil; mais quand elle décidait, par
exemple, que les évêques seraient nommés par les
électeurs au lieu de l'être par le roi, elle usurpait
certainement sur les droits et sur l'indépendance de

ris article

vant de co estion, en

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at qu'elle ne faisait que rétablir la se primitive. Je le veux ; ce n'en est phisme. Il faut qu'une Église se ministre d'après ses propres print pas libre. La Constituante n'avait prendre ou laisser à l'Église une = qui était possible alors, ou obtenir ordat, c'est-à-dire en s'adressant à e, les réformes comprises dans ce constitution civile du clergé. ce peu de mots combien j'avais e la liberté de conscience est une ple et très-aisée en théorie, trèspratique, et qu'il n'est pas facile, sprits irréfléchis se l'imaginent, de cultés qu'elle présente par deux ou loi. Nous allons voir maintenant, e, une seconde face de la même nt de l'enseignement.

gnement tel qu'il est constitué en le l'Université est originairement ncipe très-simple et très-radical, et ent elle nous fournit un exemple . Avant la Révolution, il y avait un corps enseignants, parmi lesquels ratoriens, dont les doctrines étaient

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fort loin de s'accorder. Lorsque l'Empereur entreprit de remettre les études en honneur, il fonda, sous le nom d'Université, une sorte de corporation laïque, gouvernée par un grand maître, ayant ses règlements, sa discipline, sa pénalité, ses récompenses honorifiques, comprenant tous les degrés et toutes les matières de l'enseignement, et réunissant toutes les écoles sous son autorité. Cette Université, d'après la définition même de son organisateur, M. de Fontanes, n'était autre chose que l'État enseignant. Elle laissa subsister à côté d'elle des écoles d'enseignement primaire et secondaire, mais en leur imposant des conditions onéreuses et un véritable vasselage. Ces écoles furent astreintes à obtenir de l'Université l'autorisation d'exister; elles durènt lui payer un tribut pécuniaire, accepter d'elle leurs livres et leurs méthodes, subir l'inspection de ses agents, reconnaître sa juridiction en matière disciplinaire, et présenter leurs élèves à ses jurys d'examen pour l'obtention des grades. L'Université, ainsi privilégiée et dominante, fut pour l'enseignement ce qu'est pour les cultes une religion d'État. A partir de ce moment, et jusqu'à la révolution de 1848, il n'y eut plus en France de liberté d'enseignement'.

1. Loi du 10 mai 1806. Décret du 17 mars 1808.

seignemen

science, to

me nature

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2. « Quand on dit que les pères de famille sont dépouillés de leur autorité par suite de ce monopole, que le droit de la minorité est violé, la liberté de conscience supprimée, on oublie évidemment que toute la France est couverte d'établissements libres rivaux de

et de mett as donner d'e

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le furent rarement et faiblement, "industrie privée qui ne songeait Ets industriels, énergiquement et partir de 1830, par le clergé jusque-là de l'enseignement, et pendant cette heureuse période, aurait profité qu'à d'autres. pas ici si le clergé avait le droit, holique, de réclamer la liberté ne le crois pas. Il n'est pas conl'Église de réclamer la liberté liberté de la presse, la liberté de libertés de même origine et de lamer d'une façon absolue la li

a tort contre les faits, on a raison contre aujourd'hui, il dépendrait de l'Université torisation, de supprimer toute concurpères de famille dans l'alternative, ou de on à leurs enfants, ou de les faire élever

rait-on à l'excellence de l'enseignement iment de tous les despotismes, qui ne peut . C'est du reste une promesse bien téméalités de l'avenir, et les chefs actuels de épondre pour leurs successeurs. >> RapCommission chargée de préparer une loi ement, par M. Jules Simon. (Assemblée 5 février 1849).

ne soit jamais permis d'invoquer une loi ustice, dit Mgr Parisis (Cas de conscience, ste une énorme différence entre faire une ter pour un usage légitime quand elle est

Berte a enseignement,

les écoles et pour toutes les doctrines; et réclamer la liberté des cultes, c'est la réclamer pour tous les cultes. Le clergé catholique, demandant l'établissement d'une liberté à laquelle les juifs et les protestants auraient eu autant de droits que lui, ne paraissait pas dans son rôle; et l'on peut dire au moins que cette situation qu'il avait prise contrastait étrangement avec le maintien de l'inquisition dans les États-Romains.

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Mais veut-on savoir pourquoi le clergé était si ardent à demander la liberté? c'est qu'il savait que, par la force des choses, il en profiterait seul. Tant que l'esprit d'association ne sera pas né en France, toutes les fois que le clergé sera libre d'agir, il écrasera toute concurrence privée et luttera contre l'État à

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faite. En admettant même cette distinction, on peut dire qu'elle n'était pas applicable; car il ne s'agissait pas pour le clergé de profiter d'une mauvaise loi toute faite, mais de pousser le gouvernement et les Chambres à la faire. Monseigneur n'hésitait pas du reste à regarder comme mauvaises et pernicieuses la liberté des cultes, la liberté de la presse et la liberté de l'enseignement. Il disait de la liberté de la presse « qu'elle avait produit d'horribles ravages, » p. 126, et il l'appelait, avec l'Encyclique de 1832, « de<< terrima illa, ac nunquam satis exsecranda et detestabilis liber<< tas artis librariæ. » Mais il établissait que la presse dominante et l'enseignement de l'État étaient pernicieux; et il en concluait qu'il fallait demander la liberté, pour enseigner aussi le bien, puisqu'on enseignait déjà le mal. « Supposons une société où tous les enfants soient élevés par des maîtres consciencieux et capables, quel serait l'homme assez pervers, assez extravagant pour proposer d'établir un système qui donnerait aux individus sans conscience et sans principes le droit de former l'enfance et d'instruire la jeunesse? P. 147.

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