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vi to pour ce qui peut av ut mi.

otre présente lettre pastorale lue au prône le i en suivra la réception.

and, le 8 septembre 1856.

ement de Mgr l'évêque de Bruges, en date du 18 septembre 1856.

rès-chers frères!

ces anticatholiques qui se manifestent depuis ées dans l'enseignement de l'Université de Gand, up de jeunes gens de notre diocèse fréquentent us ont obligé, il y a quelques mois, à prévenir les oliques du danger que leurs fils couraient dans ment d'instruction publique, et à les détourner eurs enfants.

qui a effrayé nos vénérables collègues, S. Ém. archevêque de Malines et Leurs Grandeurs de Tournai et Mgr l'évêque de Gand, a été tention du souverain pontife, qui, dans un bref on vénérable collègue, Mgr l'évêque de Gand, - mesures de précaution que nous avons prises nous exhorte à redoubler de vigilance, afin de troupeau confié à notre sollicitude de la contaest menacé.

Le frère, dit Sa Sainteté dans ce bref, nous me elle le mérite au plus haut point1, etc.... »

- citation ci-dessus, dans la Lettre pastorale de Mgr l'é- P. 427.

Cet avis du saint-siege, et la persistance avec laquelle o s'efforce de dissimuler ou de justifier des doctrines injusti fiables, nous font un devoir, N. T. C. F., de vous explique avec une grande franchise l'inquiétude et les craintes qu nons éprouvons à ce sujet.

Grâce au zèle et à la vigilance de notre saint prédécesseur des asiles nombreux ont été ouverts dans ce diocèse à la jeu nesse qui se prépare par les cours d'humanités aux étude supérieures. Nos colléges catholiques et libres, il faut l'a vouer, sont nombreux et prospères. La confiance des famille leur est acquise, et le fruit que nous en recueillons chaque jour est la source de l'une de nos joies les plus douces. S nous avons le chagrin de voir encore, dans notre diocèse, trois établissements d'instruction publique, administrés aux frais de l'État, se soustraire volontairement à l'influence salutaire du principe religieux, et négliger dans les jeunes gens qui les fréquentent la partie la plus importante de l'éducation, celle qui forme le cœur, nous avons au moins la consolation de penser que le nombre de ces jeunes gens n'est pas comparativement très-grand, et nous nourrissons l'espoir qu'un jour des magistrats, qui certes n'ont pas renoncé au nom et à la qualité de chrétien, feront cesser un état de choses que nous déplorons, mais auquel il ne nous est malheureusement pas donné de pouvoir porter remède.

Ce qui nous afflige peut-être plus encore, N. T. C. F., c'est que les jeunes gens sortis de nos établissements ecclésiastiques d'enseignement moyen, avec les sentiments chrétiens que tout père de famille catholique veut voir inculquer à ses enfants, rencontrent une vraie pierre de scandale dans l'enseignement de deux établissements d'instruction supérieure. où les amènent trop souvent les attraits de la capitale, et la facilité d'obtenir des bourses d'étude considérables prises sur le trésor public.

è legitime n'est contestée par personne, a affiché le e l'impiété. Elle ne fait mystère ni de ses principes, but attaquer les croyances catholiques, propager dite de l'honnête homme, annuler les effets de l'enat donné à l'Université catholique de Louvain, s'opoutes les manières possibles à l'influence du principe telle est l'action de l'Université de Bruxelles, et ■fin que se sont proposée ses fondateurs.

olissement est, chacun le sait aujourd'hui, l'émaune société secrète qui se trouve à l'étroit dans le ème de liberté que nos lois consacrent, et qui, malulté de tout dire et de tout faire qui existe en Belcache dans l'ombre et se couvre de mystère. sement les voiles dont cette société secrète se couvre urd'hui assez transparents, ses principes avoués sont nus pour que les pères de famille catholiques ne se faire illusion sur l'enseignement donné en son nom -ais. Les choses en sont venues au point qu'un chréeut plus prendre part à cette œuvre sans tomber espèce d'apostasie.

le cardinal-archevêque de Malines a déploré avant en termes très-énergiques, le mal que nous venons er. Après avoir remarqué avec étonnement que n diocèse si éminemment catholique, › il Y a des assez insensés pour voir de mauvais œil que dans on s'applique << à rendre l'enfance plus pieuse et la plus réglée dans ses mœurs et plus ferme dans ses >, » Son Éminence ajoute avec un sentiment de proleur: « Il y a parmi vous, N. T. C. F., des hommes ui ont concerté le plan d'arrêter, s'il était possible, s religieux qui se manifeste au milieu de vous.... Ils le la liberté de la presse pour calomnier l'action civi

c'est par intérêt, par esprit de domination, et en empiétant sur les droits de l'autorité civile, que les prêtres s'occupent de l'éducation de la jeunesse; ou ils dénaturent les questions les plus importantes de la philosophie, de l'histoire et d'autres branches de la science humaine, de manière à saper tout à la fois les fondements de la loi chrétienne et les bases de la société civile.... N'a-t-on pas même, de l'aveu des fondateurs, établi, dans la capitale du royaume, des cours publics d'enseignement supérieur, dans le but exprès de faire enseigner des doctrines religieuses opposées à l'Université catholique fondée par l'épiscopat?... Nous sommes d'autant plus en droit de nous plaindre de ces cours, qu'ils sont établis pour la jeunesse catholique dont le soin spirituel nous est confié, qu'ils sont subsidiés par l'argent des contribuables catholiques, et que cette faveur n'est certainement pas accordée dans la vue de maintenir un antagonisme si déraisonnable et si opposé aux vœux légitimes des parents chrétiens. >>

Nous joignons nos plaintes à celles de Son Éminence, parce que plusieurs jeunes gens de notre diocèse sont victimes de cette funeste institution, et nous conjurons de nouveau les pères de famille chrétiens de ne pas précipiter volontairement et sciemment dans l'abîme des enfants qui leur sont chers et dont un jour ils devront rendre compte à Dieu.

Un autre établissement qui, par la protection gouvernementale dont il jouit, doit inspirer moins de défiance aux parents, et qui, par les sommes énormes dont il dispose, peut attirer un plus grand nombre d'élèves dans son sein, n'offre guère moins de dangers aujourd'hui aux familles catholiques que l'Université libre de Bruxelles. Je parle de l'université de Gand.

Ce danger doit être bien grand pour avoir éveillé la sollicitude des quatre évêques belges, dont les diocèses sont exposés

versité, et pour avoir provoqué la déclaration si posaint-siége apostolique que nous venons de publier.

de famille catholiques s'en rapporteront sans doute ntiers, dans cette matière évidemment religieuse, à aussi compétents.

ant Mgr l'évêque de Gand, pour jeter plus de jour re, dans la lettre pastorale qu'il vient de publier sur ion et l'éducation de la jeunesse, signale les erreurs es, les hérésies formelles que les professeurs de té de Gand ont enseignées à leurs élèves comme le ésultat de la science. Ces messieurs ont nié la divine n de l'Église notre mère. Ils la représentent, dit que de Gand, comme une institution humaine, e produit de circonstances heureuses, comme une des pontifes romains. Ces mêmes pontifes, poursuit ble prélat, successeurs de saint Pierre et vicaires de ist, n'ont été, d'après l'enseignement de ces profesdes usurpateurs, des oppresseurs du genre humain out le moyen âge, c'est-à-dire pendant onze siècles, re que Luther, Zwingle, Calvin et les autres chefs Forme du xvi siècle, sont venus pour affranchir main du joug honteux sous lequel il gémissait. Un fesseur est allé plus loin, niant le péché originel et quent toutes les suites de ce péché. Un troisième ne as là. Non-seulement il combat directement, dans , l'institution divine de l'Église, mais dans ses écrits, s élèves, il s'en prend à la personne même de notre Jésus-Christ. Renouvelant l'erreur d'Arius, il déJésus-Christ n'est pas Dieu, que l'apôtre saint Paul ncé à lui donner ce titre, et que ce n'est qu'au que la divinité de Jésus de Nazareth a été re

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