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aussi absurde qu'il est impie, devait naturellement provoquer, les auteurs de ces hérésies et de ces erreurs ont établi une distinction tout à fait puérile entre la vérité philosophique et la vérité religieuse. Ils ont affirmé que leurs opinions erronées pouvaient être vraies dans le domaine de la philosophie, quoique fausses dans le domaine de la religion. Ils ont fait entendre que la philosophie est fondée sur la raison, tandis que la religion ne l'est pas ; que les croyances catholiques ne renferment pas la plus haute et la plus sublime des philosophies, mais qu'elles sont le résultat d'un mysticisme imaginaire et arbitraire qui ne supporte pas le moindre examen.

Ce misérable subterfuge de la philosophie aux abois n'est pas nouveau : mais il n'en est pas plus acceptable; il y a plus de trois siècles que le cinquième concile de Latran l'a enlevé aux sophistes. « Attendu, dit le saint concile, que la vérité ne peut aucunement être contraire à la vérité, nous déclarons tout à fait fausse toute assertion qui contredit la vérité de la révélation; nous défendons sévèrement d'enseigner le contraire, et nous ordonnons d'éviter et de punir tous ceux qui suivent ces doctrines erronées, comme des hommes qui sèment de très-funestes hérésies, comme de détestables et abominables hérétiques et infidèles qui tendent à renverser la foi catholique. »

Et à vrai dire, en parcourant les écrits des professeurs de l'université de Gand qui se déclarent les adversaires de la doctrine catholique, on ne sait ce qu'on doit le plus admirer, de la hardiesse de leurs 'assertions ou de leur profonde ignorance dans la foi. Ces hommes qui se posent comme de nouveaux juges en Israël, et qui citent à la barre de leur tribunal privé les dogmes fondamentaux de la religion chrétienne, dont la vérité a été reconnue et proclamée par les plus grands et les plus célèbres génies du monde, ont oublié ou n'ont ja

lement condamnées comme contraires à sa foi; ils devant des objections futiles qui ont été mille fois s; ils acceptent des erreurs grossières pour des moes de fixer l'attention d'un homme instruit; et, ce plus dangereux pour leurs élèves, ils débitent toutes etés avec une assurance et une prétention qui en naturellement à des jeunes gens sans expérience et uction.

tes résultats d'un pareil enseignement ne sont du un mystère depuis que les pères de famille ont vu une malheureuse jeunesse égarée, plus à plaindre e coupable. Nous ne rappelons qu'à regret des cirsaussi fâcheuses; et nous voudrions à jamais pousur elles le voile de l'oubli. Mais elles jettent un jour r l'enseignement que nous considérons comme un u à la jeunesse catholique de notre diocèse, pour u les dissimuler ici.

s faisant part, N. T. C. F., de nos craintes et de nos en vous signalant les dangers qui menacent vos nts, qui sont aussi les nôtres selon la foi, nous usons, ment de la liberté d'opinion qui est garantie à tous par la constitution de notre pays, mais surtout de de l'Évangile, qui nous ordonne de veiller sur le que le Saint-Esprit a confié à notre garde. L'apôtre es premiers pasteurs écartent les loups de la berOnduisent leurs brebis dans les bons pâturages. Il nmande de s'opposer à toute intelligence qui s'élève science de Dieu, et de repousser les doctrines que l'on présente aux fidèles sous le faux nom de

enons d'obéir à ce précepte divin; nous avons ac

doctrines, nous respectons les personnes qui les ont propagées et nous désirons vivement qu'elles puissent un jour s'éclaire à l'admirable lumière de l'Évangile. Elles ont été sans doute victimes elles-mêmes des grossières erreurs qu'elles débiten aujourd'hui avec une déplorable conviction, et par conséquent elles méritent que nous les plaignions. L'état d'esprit où elles se trouvent est pour les pères de famille une grande et salutaire leçon. Il prouve la force de la séduction même sur des hommes d'esprit et de talent, lorsqu'ils sont privés, au temps de leurs études, de l'arome de la science, qui est la foi catholique et la pratique des devoirs chrétiens.

Maintenant, N. T. C. F., que nous avons acquitté un devoir de conscience, en vous montrant du doigt le danger qui menace la foi et les mœurs de vos enfants, acquittez le vôtre en ne confiant ces chers enfants qu'à des maîtres attachés comme vous à notre mère la sainte Église catholique. Dans une affaire aussi grave, ne risquez rien, n'abandonnez rien au hasard, mais prenez le parti le plus sûr. C'est le seul moyen d'accomplir le précepte que donne l'apôtre à tous les parents chrétiens d'élever leurs enfants dans la crainte du Seigneur.

L'Université catholique de Louvain, qui, dans toutes les luttes littéraires, comme dans toutes les épreuves légales auxquelles elle a été soumise, a su conserver le premier rang des universités belges par le nombre et le succès de ses élèves, vous rend l'accomplissement de vos devoirs paternels très-facile. Dans cet établissement vraiment catholique les jeunes gens trouvent tous les moyens de faire des études solides, sans compromettre leur foi et leurs mœurs. La direction fatale que l'enseignement supérieur a prise dans les deux universités de Bruxelles et de Gand, ajoute un nouveau prix à l'enseignement de l'Université catholique. Aussi saisissons

⇒ cet établissement, et nous conjurons le Seigneur ompenser au centuple.

inant, nous conjurons de nouveau les pères de fa-ien se convaincre des dangers que présente pour nts un enseignement supérieur qui n'est pas sincèhrétien, et de ne point s'exposer aux tristes méqui échoient toujours aux parents ou trop faibles ou ressés pour obliger leurs enfants à fréquenter les holiques. C'est par un sentiment d'affection pour ur leurs enfants que nous leur donnons ces conseils. ur voit la pureté de nos intentions, et ce ne sera mais à nous qu'il pourra imputer la perte des jeunes oliques que des doctrines impies et erronées endans l'abîme de l'impiété et du vice.

ttre pastorale sera lue au prône, etc.

IV

Bref du pape aux évéques de Bavière sur les mariages mixtes. commençant par ces mots : Summo jugiter.

Vénérables frères,

Salut et bénédiction apostolique. Le siége apostolique a de tout temps veillé avec le plus grand soin au maintien exact des canons de l'Église, qui défendent rigoureusement les mariages des catholiques avec les hérétiques. Quoiqu'il ait été quelquefois nécessaire de les tolérer en quelques lieux pour éviter un plus grand scandale, les pontifes romains n'ont cependant jamais manqué d'employer tous les moyens qui étaient en leur pouvoir pour qu'on y fit comprendre au peuple fidèle tout ce qu'il y a de difforme et de dangereux pour le salut dans ces sortes d'union, et de quel crime se rend coupable l'homme ou la femme catholiques qui osent enfreindre ies saintes lois de l'Église sur cette matière. S'ils ont consenti quelquefois à dispenser dans quelques cas particuliers de cette sainte et canonique défense, ce n'a jamais été que contre leur gré, et pour des motifs graves; mais en accordant cette grâce, ils ont eu pour coutume d'exiger comme condition

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