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se rappelle la discussion qui a eu ambres belges, à l'occasion de la sur les droits de l'enseignement et re de la censure épiscopale. e discussion mémorable que le miur, M. de Decker, a laissé échapper paroles significatives: « On dirait

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gression contre la liberté de conmière origine de ces débats, avaient nt de Mgr l'évêque de Gand, publié 1856, et dans lequel l'Université de é littéraire étaient attaquées avec une ine de la violence.

té les doctrines de trois professeurs « doctrines, disait le mandement,

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hérétiques, Monseigneur ajoutait : « Vous n'attendez pas de nous que nous réfutions de tels blasphèmes joints à une si profonde ignorance. Il suffit que nous vous les signalions; » et il chargeait, en effet, les curés d'avertir leurs paroissiens que d'immenses dangers attendaient leurs enfants, s'ils suivaient les cours de l'Université tant que de tels maîtres y enseigneraient la philosophie, l'histoire et le droit.

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La Société littéraire était encore plus maltraitée. L'esprit antireligieux et antisocial de cette société n'est plus un secret pour personne, disait le mandement. D'une part, elle met à la disposition de ses membres une bibliothèque pleine des livres les plus impies et les plus immoraux; de l'autre, elle leur donne de temps à autre des séances prétendûment littéraires, où des hommes sans foi développent hardiment les doctrines les plus perverses 1. »

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Un mandement de Mgr l'évêque de Bruges, publié à la même époque, contenait absolument les mêmes doctrines 2. L'un et l'autre se référaient à ces paroles de l'encyclique de 1832 : « La liberté des consciences et des cultes est une maxime absurde et erronée, ou plutôt un délire; - la liberté de la presse est funeste et on n'en saurait avoir trop d'horreur;

1. Voy. p. 424, le Mandement de Mgr l'évêque de Gand. 2. Voy. p. 431, le Mandement de Mgr l'évêque de Bruges.

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nner de l'animation produite par s un pays jaloux de ses droits, et aison ses institutions libres comme son indépendance nationale. A la sité libre de Bruxelles, M. Verhaeiscours plein de fermeté et de molu retentissement dans toute l'Euec énergie les tristes prescriptions ile de Latran, qui font de l'intoléroit 2. « Quand vous niez les prinà ses adversaires, quand vous ation du pays, vous n'êtes pas une arti politique, un parti qui marl'État, et qui voit l'idéal de la ans l'absolutisme théocratique de es deux professeurs de philosophie, ret Callier, protestèrent avec énerroits méconnus de l'enseignement

yclique de 1832.

cile de Latran dura depuis le 11 novembre 1215. Le troisième canon du concile est étiques condamnés seront abandonnés aux our recevoir la punition convenable, les dégradés. Les biens des laïques seront conrcs appliqués aux églises dont ils recevaient x qui seront seulement suspects d'hérésie, une purgation convenable, seront excom

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cette chaire? dit M. Wocquier. Au nom de qui vous adressé-je la parole? messieurs, je parle au nom de la raison humaine. Le philosophe, comme tel, ne reconnaît ni ne peut reconnaître d'autre autorité sans abdiquer un titre qu'il usurpe, et sans renier la science dont il se prétend faussement le représentant.» M. Callier prononça à son tour, dans le sein de la Société littéraire, un discours plein de vigueur et d'éclat qui aurait rendu les miens parfaitement inutiles, s'il avait été plus complétement reproduit par les journaux belges.

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Je demande à présent la permission de dire que M. de Kerchove, président de la Société littéraire, et, je crois, la plupart des membres de la société me regardent comme un ami, et qu'ils voulurent m'ho

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Ceux qui or vance qu'

muniés, et s'ils demeurent un an en cet état, condamnés comme hérétiques. Les puissances séculières seront averties, et, s'il est besoin, contraintes par censure, de prêter serment publiquement qu'elles chasseront de leurs terres tous les hérétiques notés par l'Eglise. Que si le seigneur temporel, étant admonesté, néglige d'en purger sa terre, il sera excommunié, et s'il ne satisfait dans l'an, on en avertira le pape, afin qu'il déclare ses vassaux absous du serment de fidélité, et qu'il expose sa terre à la conquête des catholiques pour la posséder paisiblement après en avoir chassé les hérétiques.

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« Nous excommunions aussi les croyants des hérétiques, leurs recéleurs et leurs fauteurs; en sorte que, s'ils ne satisfont dans l'an depuis qu'ils auront été notés, dès lors ils seront infâmes de plein droit, et comme tels exclus de tous offices ou conseils publics, d'élire les officiers, porter témoignage, faire testament ou recevoir une succession. Personne ne sera obligé de leur répondre

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sont communs, et pour la défense êt à tout en toute occasion. Le conUniversité voulurent bien mettre à rande salle de l'Université, qui est es plus vastes et des plus belles du nsi que j'ai pu rappeler les droits cher la paix et la tolérance devant s de trois mille personnes, toutes me amour pour cette sainte cause. - pour ainsi dire, leur passion, et elles comme un écho qui leur renpensée.

s la peine de lire mes livres savent e trouveront ici aucune attaque

dront aux autres. Si c'est un juge, la senne portera point de causes à son audience; a pas admis à plaider; s'il est tabellion, les ront nuls, et ainsi du reste.... Les clercs ne crements, ni la sépulture ecclésiastique....>> clésiastique de l'abbé Fleury, liv. LXXVII,

texte dans sa traduction. Le concile se sert exterminare : « exterminatis hæreticis. » Ce tran est inséré au corps du droit canonique, , liv. V, titre VI, chap. XIII.

in s'est servi de la même expression : << Hæprincipibus exterminandi tradendi sunt. » inda secundæ, quæst. XI art. 3.) Il dit plus solum ab Ecclesia per excommunicationem er mortem a mundo excludi. »

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