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toute en cérémonies, sans aucune mme sérieux aurait pu croire à ion du polythéisme? Cicéron, qui e que les vieilles femmes ellesRome ne manquait pourtant ni de Eges sacerdotaux. Jamais elle n'aces plus de statues de dieux, que royait à rien. Ces simulacres amuɔn populaire; ils servaient au faste au plus rappelaient-ils quelques [ues, selon la mode des Romains, n n'avait jamais été qu'un symbole s depuis l'avénement des Césars, pris dans le Panthéon romain la I avait sa statue parmi les statues dieu-là était le seul qui conservât

nde, quand le christianisme comdes forces. Rome, qui avait à peine e Jésus-Christ, apprit tout à coup nouvelle, née parmi les barté du monde civilisé, recrutait chaers de sectateurs. Ils suivaient les s troupes et campaient à l'approche entre eux avec austérité, et enseine que les païens n'avaient pas me de la fraternité universelle et de

egame des nomes devant Dieu. One eit pie

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sophique, au milieu de tant de sophistes hardis et subtils dont les disputes n'étaient considérées que comme un vain amusement, n'aurait à coup sûr ému personne; une religion même pouvait s'établir sans alarmer le pouvoir, car il y avait toujours au Capitole un piédestal vacant pour les divinités de fraîche date: mais il ne s'agissait cette fois ni de disputes entre savants, ni d'une forme nouvelle de la religion commune. Le nouveau dogme paraissait fait exprès pour les ignorants et les simples: grand scandale pour les philosophes grecs, qui voyaient leur science méprisée. Il établissait un lien entre les petits, dans un monde où l'oligarchie était oppressive et se sentait menacée. Il affectait le dédain pour les grandeurs de convention, et tout ce que Pascal appela plus tard « la grimace. » Il n'attaquait pas la propriété, mais il enseignait à s'en passer et à la dédaigner. Enfin, ce qui paraissait dans les idées antiques un attentat contre la majesté du peuple, les chrétiens, non contents d'annoncer un nouveau Dieu, proclamaient la déchéance de tous les autres. Cette religion exclusive frappait d'étonnement les Romains. Devenus tolérants en matière de dogmes à force d'indifférence, ils se voyaient pour la première fois en face de l'intolérance religieuse.

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Soyez attentifs, messieurs, à ce grand fait de la première apparition de l'intolérance religieuse dans

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udaïsme était inconnu, resserré Asie. Vous allez voir naître l'intoême temps que l'intolérance reliombattre; et depuis cette époque, le jour où, par l'avénement d'un fortement constitué, la liberté de enue plus que jamais nécessaire, ute l'histoire jusqu'aux temps les révolution de 1789, sans trouver enseigne le principe de la tolée qui l'inscrive dans ses lois.

expliquer le sens et le caractère igieuse; car ce n'est pas celle-là, is venons combattre, et il importe u moment où elle se produit. religion? C'est une doctrine phinon sur la démonstration, mais

ifférences entre la religion et la elle-là est la principale. La philoérité par l'usage de la raison; la possession d'une vérité qu'elle a qu'elle impose à la raison ellede la philosophie est la liberté; le gion est l'autorité. Il faut, mesatorité soit irréfragable: car, si le

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dogme se discute, il rentre dans le domaine de la philosophie; il appartient à la science, et non à la foi.

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La religion païenne s'appuyait sur l'autorité, comme toute religion; mais sur une autorité sans consécration, sans unité, sans règle, sans symbole. Des fictions poétiques, des traditions contradictoires, des prêtres incrédules, ne pouvaient en imposer qu'à l'ignorance la plus grossière. Le christianisme au contraire avait une tradition consacrée par l'histoire, remontant sans interruption à l'origine du monde, renouvelée et sanctionnée par une révélation dont il nommait l'auteur, dont il disait la date précise, et qui se résumait dans un symbole clair et unique. Il se fondait donc sur la déclaration même de Dieu, à laquelle il ne peut jamais être permis de rien changer, de rien ajouter. Ainsi sa doctrine, pourvu que son origine fût authentique, était nécessairement vraie et la seule vraie. Nul ne pouvait être chrétien, s'il n'acceptait le dogme révélé dans toute son étendue, et si en adhérant à la religion chrétienne, il ne renonçait à toutes les autres. Vous le voyez, rien de plus rigoureusement exact que ces conséquences; et l'on peut en conclure que le principe de la révélation étant donné, l'intolérance religieuse est non-seulement juste, mais nécessaire, et qu'une religion qui ne la professerait pas serait par cela même condamnée.

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Notez bien, messieurs, que, par l'intolérance reli

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le dogmes nouveaux ni de modies anciens; qui s'applique aux ente en aucun cas à la liberté des pour les fidèles mêmes, ne proe temporelle, et se borne pour d les voies de la persuasion sont munication purement spirituelle. euse ainsi entendue est la condide l'unité et de la stabilité de la ce naturelle du dogme de la révéreprocher à une Église de croire ropres dogmes, et d'exclure les n. Elle ne fait, en les renvoyant, uation de leur esprit, car on ne à une Église dont on rejette les

attache à l'excommunication des ou s'il contraint les incrédules et à l'orthodoxie et à la pratique x, cette intervention de la force la conscience n'appartient plus à se. C'est un fait nouveau qui se Le premier cas, l'Église fait vioen vertu d'une autorité que j'ai , et que je reste libre d'abansecond cas, l'État fait violence à liberté, en vertu d'une croyance

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