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vénient de ne pas être réversible (1), comme le sont les méthodes de Föppl, de l'isotoméographe et de la poulie suspendue, mais par contre présente de sérieux avantages. Voici d'abord quel est son principe.

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Tout le monde connaît la machine d'Atwood, employée dans les laboratoires de physique expérimentale pour la démonstration de la loi de la chute des corps, et tout le monde sait aussi que l'idée ingénieuse qui a présidé à sa construction s'inspire du désir de pouvoir faire varier simultanément dans la formule p = mg, qui exprime la force p de la pesanteur en fonction de la masse m du corps tombant et de l'accé lération gravifique g - et indépendamment l'une de l'autre, les deux quantités p et m en d'autres termes, de diminuer par exemple l'accélération g, en diminuant la force p ou en augmentant la masse m ou en faisant les deux.

De là à se servir de cet appareil pour l'étude de la déviation des corps en chute, sous l'action de la rotation terrestre, il n'y a qu'un pas. En effet la principale difficulté qu'ont rencontrée, dans leurs expériences, Guglielmini, Benzenberg, Reich, Hall etc. réside dans l'intensité trop grande de la vitesse que possède un corps en chute libre, vitesse qui par sa grandeur, à un instant donné, permet difficilement d'estimer le taux de variation en direction, par rapport au temps, de cette vitesse, ou, ce qui revient au même, la déviation, loin de la verticale, que subit ce corps. Mais si maintenant, par un dispositif analogue à celui d'Atwood, on parvient à ralentir cette chute, l'estimation de la déviation devient plus aisée, et cela d'autant mieux que ce ralentissement diminue considérablement l'effet nuisible à la précision des observations de la résistance de l'air. Enfin la trace laissée

(1) C'est-à-dire ne permet pas l'épreuve contraire.

-

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par le corps en

chute libre sur un bloc de bois dur ou sur un plateau rempli de cire ne peut jamais être observée d'une manière aussi nette et aussi précise que la déviation du fil d'une machine d'Atwood: cette dernière pourra être mesurée avec grande précision au moyen d'une lunetteviseur ou mieux d'un théodolite.

L'appareil construit par le P. Hagen est installé, comme la poulie suspendue, dans la cage de l'escalier triangulaire de l'edificio di Bramante (1). On le voit, sur la planche III (fig. 7), disposé en Tp à côté de la poulie suspendue P. L'instrument se compose d'un tube T de laiton, creux, portant une petite poulie p (poulie fixe) à sa partie supérieure et fixé lui-même, à son extrémité inférieure, par trois jambes à un chevalet de bois A; ce chevalet repose sur le pavé d'un palier, qui se trouve à la partie supérieure de l'édifice. La poulie p est en aluminium; elle a un diamètre de huit centimètres environ et une épaisseur de quelques millimètres; son plan est vertical. Sur la gorge de cette poulie passe une cordelette très fine cc' dont une des extrémités porte un poids A de 51 gr. (masse descendante), l'autre un poids B de 42 gr. (masse ascendante). Le poids total de la cordelette qui a un peu plus de vingt-trois mètres de longueur -est de cinq grammes. La hauteur de chute est évidemment voisine de vingt-trois mètres. L'accélération gravifique de A, au lieu d'être de 9,81 m/sec2, n'est plus, au maximum, 51 +42+5 que de g' 0,9 msec, c'est-à-dire 51-42

2

=

environ onze fois moindre que dans la chute libre. Enfin on a ménagé un dispositif spécial d'amortissement deux plaques métalliques, respectivement de 112 gr. et 58 gr., sont placées, à des hauteurs différentes, sur le chevalet un peu en dessous de la poulie;

(1) Cf. Hagen, op. cit., App. II, 2me partie, spéc., ch. 1, pp. 30-33.

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lorsque le contrepoids B arrive à la partie supérieure de sa course, il rencontre ces plaques et les enlève successivement, puis force deux ressorts à s'effacer : ces ressorts à leur tour forment cran d'arrêt et empêchent B, chargé des plaques, de redescendre. Le dispositif est vu en k sur la fig. 7.

Le plan de la poulie est disposé dans le méridien; et le théodolite, employé pour la mesure de la déviation du fil, est placé respectivement au Nord et à l'Est pour observer la déviation orientale et, éventuellement, la déviation méridionale du brin portant la masse tombante A; en face du théodolite et de l'autre côté du fil se trouve un miroir fixe, qui facilite la mesure.

Voici les résultats des expériences du P. Hagen (1):

Déviation méridionale (2)

Théorique x = 0,000 mm. (Expériences du 6 au 22 mai 1912)

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La moyenne est x =

+ 0.010 mm., avec une erreur probable de 0,027 mm. Comme l'erreur probable est

(1) Cf. Hagen, op cit., App. II, ch. II, § 6, pp. 35-38.

(2) Cette déviation, bien que devant théoriquement exister, doit être moindre, pour une hauteur de 23 mètres, que toute grandeur mesurable. [Cf. Hagen, op. cit., 1re parie, ch. III, pp. 39-40 et App. II, 2e partie, ch. III, p. 43).

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